Faute de recettes suffisantes, les Etats organisent la lutte contre la concurrence fiscale. Les comptes consolidés de sociétés ne seront plus prétextes à jouer sur les différences entre pays où leurs divers établissements opèrent : plus de frontières fiscales, une vraie prison mondiale !
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En France, manuels et programmes scolaires ignorent ou condamnent l’entreprise et l’enseignement économique est confié à des fonctionnaires. En Allemagne, ce sont les entreprises qui parlent aux élèves, les forment et les embauchent.
Le rapport Legaret met en évidence les erreurs de cette politique. Ici, comme au niveau national, on donne la priorité au parc « social », on investit avec de l’argent public, on préempte à vil prix et on fausse le marché de l’immobilier. Qui en profite ?
La présence de François Hollande aux Assises de l’entrepreneuriat a été saluée par certains come un virage dans la politique élyséenne. Pourtant, son discours n’est pas à la gloire de la libre entreprise, mais de l’entreprise dirigée par l’Etat. Analyse de Sylvain Charat, chercheur associé à l’IREF.
La moitié des parlementaires et des ministres sont des fonctionnaires, tout comme le Président et le Premier Ministre. On veut interdire le cumul d’un mandat politique avec l’exercice de certaines activités professionnelles. Pourquoi pas avec le statut de fonctionnaire ? C’est la question posée par le Professeur Jean Philippe Feldman.
L’étalage des patrimoines peut-il moraliser la vie politique ? Il confirme que nos ministres ont fait carrière dans la politique, ignorant la « France d’en bas », le secteur privé et l’entreprise. La vraie moralisation consisterait à supprimer les privilèges des syndicats et de la fonction publique, à libérer l’entreprise et l’école.
La Fondation Friedman vient de publier un rapport sur les résultats obtenus dans les 22 Etats américains qui pratiquent la liberté scolaire avec le système des chèques éducation. Les enfants travaillent mieux, l’enseignement est de meilleure qualité et le système est moins coûteux, notamment pour les familles modestes.
Il faut 20 milliards d’euros pour maintenir le déficit budgétaire en dessous de 3 % en 2014. Où les trouver ? Dans des impôts nouveaux, bien déguisés, mais mieux encore avec des bonus malus et des prix différents en fonction du revenu des acheteurs (gaz, électricité, etc.). La créativité fiscale ne se dément pas : des impôts à tous les étages.
Voici lancée une nouvelle et grande offensive contre les paradis fiscaux. Mais il y aura exil fiscal aussi longtemps que l’impôt sera confiscatoire et arbitraire, comme c’est le cas en France. Ne ferait-on pas mieux de proposer une amnistie fiscale? Beaucoup d’exilés y seraient sensibles compte tenu de la police fiscale qui s’organise au niveau européen.
Les commentaires dans la presse française sur la politique économique de Margaret Thatcher ne sont pas riches en détail et pour cause : privatisations, mise au pas de l’administration et des syndicats, réduction de la fiscalité. « Ultralibéralisme » : politiquement incorrect ! Les résultats ont été spectaculaires quand on les compare à ceux de la France.