Et en France il y a du chômage, alors qu’il y en a moins ailleurs. Mais ailleurs, il n’y a pas le Code du Travail, ni les syndicats, ni les magistrats, et tout le monde est satisfait de la liberté du travail, disent les correspondants européens de l’IREF.
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Aux Etats Unis, l’administration fédérale doit se plier à la volonté de la majorité parlementaire dans le domaine des finances publiques. Le « blocage » des dépenses est-il de nature à compromettre la reprise de l’économie américaine ?
Dans sa version actuelle, le budget reflète les choix politiques fondamentaux du gouvernement : ne rien toucher au secteur public et aux avantages des « camarades militants », et faire porter l’effort sur le secteur privé, aux dépens de la compétitivité des entreprises françaises. Panorama du budget décrit pour l’IREF par Alain Mathieu (Président Honoraire de Contribuables Associés)
Dans une interview récente, Ben Bernanke annonce la ligne que va suivre Janet Yellen, qui ne veut pas se dégager de la politique accommodante : pas d’ « exit ». Analyse de la Nouvelle Lettre, qui prend un relief nouveau quand le Trésor américain se trouve au pied du « mur de la dette ».
Ni vu ni connu : l’Etat multiplie charges sociales et taxes diverses – qui ne sont pas des impôts à proprement parler. Mais elles ne sont pas ou ne sont plus déductibles du revenu imposable : donc le contribuable paiera davantage d’impôt sur le revenu ! Bel exemple de cynisme fiscal.
Réformer est une garantie pour être réélu : l’Allemagne d’Angela Merkel a poursuivi dans la voie des privatisations, de la déréglementation, de la capitalisation. Elle n’a pas relancé, elle n’a pas admis les déficits, elle a réduit les impôts. Leçon pour la France ?
L’État Providence est-il devenu un luxe ? Les « réformes » fiscales qui se suivent et se ressemblent semblent nous le prouver de jour en jour. Depuis un peu plus de 6 ans, 84 nouveaux impôts et taxes ont été instaurées[[Le Monde du 4 septembre 2013]], afin d’éviter la faillite imminente de notre modèle social. Nicolas Sarkozy et François Hollande nous ont montré l’étendue de leur talent lorsqu’il s’agit de recourir à l’impôt plutôt que de se confronter aux réformes structurelles nécessaires.
La chancelière Merkel se fait réélire triomphalement après s’être débarrassée de l’Etat. En France, on continue à invoquer l’Etat pour redresser l’économie du pays. C’est ce qui ressort du « plan pour le développement de 34 industries d’avenir » présenté par le ministre Arnaud Montebourg et aussi des 45 propositions pour une économie positive proposées par Jacques Attali.
Depuis trois ans, le taux des prélèvements obligatoires est passé de 42 à 46,3% du PIB, 84 impôts nouveaux ont été créés et les contribuables supportent au moins 57,6 milliards de prélèvements supplémentaires dont 33 à la charge des entreprises. Dans ce contexte, le jour de libération fiscale prend un sens particulier en dépit des critiques qui lui sont adressées.
La loi Duflot aggravera la pénurie de logements, car l’immobilier locatif sera encore moins attractif pour les bailleurs. Mais notre ministre prétend que la France s’aligne sur la Suisse et l’Allemagne : est-elle de bonne foi ?