Revenu universel, revenu de base, revenu minimum garanti, allocation universelle… toutes ces appellations recoupent l’idée que chacun aurait « droit » à un revenu minimum, soit de subsistance, soit d’existence. Et à vie ! Selon certains, même un économiste « ultralibéral » comme Milton Friedma aurait été pour.
La réalité est néanmoins sensiblement différente.
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Malgré le plein emploi (taux de chômage à 5 %, taux d’emploi à 74 %) et la croissance économique (entre 2 et 3 % en 2016), le Royaume-Uni ne compte pas faire une pause dans les réformes et l’amélioration de ses atouts économiques. Le budget de printemps présenté par le chancelier George Osborne fait de nouvelles propositions dans ce sens.
Logement : le plafonnement des loyers aura l’effet inverse des objectifs recherchés
La nouvelle ministre en charge de la politique du logement vient déjà d’annoncer vouloir étendre l’élargissement du plafonnement des loyers au-delà de Paris et de Lille. Cet encadrement des loyers, reposant sur l’idée absurde du contrôle des prix, va accentuer la baisse des investissements dans la construction de nouveaux logements, observée depuis 2012.
A un an des élections, le gouvernement vient d’annoncer une augmentation du point d’indice des fonctionnaires de 1.2 % en plusieurs fois. Cette hausse est d’ailleurs la plus forte augmentation sur un an depuis 2005 ! Or, la hausse du point d’indice c’est le coût de 44 000 emplois dans le privé.
L’Etat-providence nous dicte désormais ce qu’il faut manger, comment se soigner, quelle orthographe nous devons utiliser… Plus généralement, il veut modeler nos comportements en utilisant l’arme fatale de l’impôt qui prend aux uns pour donner aux autres et dont sont exonérés ceux qui obéissent aux injonctions de dépenses et d’attitudes tandis que sont pénalisés les récalcitrants. Une sorte de soviétisme doux en quelque sorte d’autant plus facilement populaire que plus de la moitié des foyers échappe à l’impôt sur le revenu qu’elle impose aux autres de payer plus ou moins selon leur docilité aux diktats de la nouvelle nomenklatura.
Il faut en finir avec l’assistanat des jeunes ! Ce qu’il faut c’est libérer le marché du travail et leur donner la possibilité de réussir.
A l’heure où, à l’approche d’une échéance électorale majeure que viendra précéder de peu une augmentation aussi dérisoire qu’opportune, il n’est question que du relèvement du point d’indice de la fonction publique (sans d’ailleurs que personne ne sache comment le financer), il nous a paru utile de remettre un certain nombre de choses en place pour tenter de laisser quelque chance à l’émergence de la vérité face à un certain nombre de débats et de déclarations proprement stupéfiants.
Le vieux serpent de mer du prélèvement à la source de l’IRPP a refait surface : messieurs Sapin et Eckert ont ainsi annoncé qu’il serait mis en place en 2018, notamment au nom de la simplification. « Plus simple » ? Tout dépend pour qui…
D’après les récentes déclarations du premier ministre, de nombreuses modifications ont été apportées au projet du loi sur la réforme du droit du travail. Si le texte complet n’a pas encore été dévoilé, le gouvernement semble avoir reculé sous la pression des syndicats non représentatifs. Pourtant, pour faire accepter la loi El Khomri, le gouvernement devrait tout simplement dire la vérité : ces réformes ont marché ailleurs en Europe !
Bruxelles a proposé le 8 mars une modification de la directive de 1996 sur les travailleurs détachés. La France et d’autres pays de l’Ouest se plaignent d’un « dumping social », tandis que les pays de l’Est plaident pour le maintien de la directive, au nom d’une concurrence légitime. Cette concurrence est salutaire, si elle fait prendre conscience aux Français que le vrai problème est celui du coût excessif de leur protection sociale.