Coincée entre le géant russe et la mer Baltique, face à la Finlande, l’Estonie ne fait généralement pas parler d’elle. Il est vrai que si elle a une superficie équivalente à l’ancienne région Midi-Pyrénées (45 000 km2), sa population est plutôt celle d’un gros département (1,3 million d’habitants, soit l’équivalent de la Gironde), mais avec la densité d’un petit (29 habitants/km2, comme l’Ariège ou la Haute-Marne). Que pourrait donc bien apprendre un si « grand pays » comme la France d’un si petit État ?
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La plupart des pays développés ont mis en place des confinements au motif de réduire la saturation des hôpitaux. La dureté de ces mesures varie selon les pays : elles sont plus strictes en Italie, en France et en Espagne qu’en Allemagne. L’Inde quant à elle, a institué des mesures draconiennes suspendant la quasi-totalité de l’économie ainsi que les transports. L’idée qui prédomine pour justifier de telles mesures dans la plupart des pays est que la santé doit passer avant l’économie. Cette approche se révèle néfaste. Elle néglige cette évidence : l’économie ne se résume pas à de l’argent ou à des cours d’actions dans les bourses ; ce sont avant tout les interactions entre des individus qui en font ce qu’elle est. Les confinements, et leurs conséquences, vont très concrètement impacter la vie des gens. Déjà, ils touchent plus brutalement les populations les plus vulnérables et creusent les inégalités.
Face à cette épidémie, regardons et comparons les politiques de certains pays asiatiques. La Corée du Sud et Taïwan sont proches de la Chine, pays d’origine du fléau. Pourtant ces deux pays ont réussi à contenir la propagation du virus. Comment ? Ils ont fait fabriquer très tôt et massivement des appareils ainsi que des portiques qui sonnent automatiquement lorsque celui qui passe dessous a de la fièvre (plus de 37,5 degrés). Ils leur ont adjoint des équipements de géolocalisation et de traçage, permettant de suivre les personnes atteintes, afin de retrouver celles qu’elles auraient pu contaminer. Ainsi l’activité économique a-t-elle pu continuer, chacun étant libre de vaquer à ses obligations s’il n’est pas malade. De fait, la circulation automobile par exemple est normale à Séoul et à Taipei. Cette politique a été possible grâce à une industrie pharmaceutique et médicale privée performante qui a produit ces appareils à grande échelle pour le pays et même pour le monde puisqu’elle en exporte. Cela fait apparaître que les solutions viennent généralement de l’initiative du marché.
Le chef de l’Etat a martelé ces dernières semaines que nous étions en guerre, non pas face à des hommes certes, mais contre un virus. Or, qui dit guerre dit accroissement des pouvoirs de la puissance publique. Historiquement, la légitimité d’un Etat se construit en fonction de son pouvoir de protection. En effet, hormis les anarchistes, nul ne conteste que les gouvernants soient alors en première ligne.
Dans un article publié le 15 avril dernier dans le Wall Street Journal, le célèbre éditorialiste Daniel Henninger, inquiet par les conséquences économiques dramatiques du confinement, propose, ni plus ni moins, que les pouvoirs publics soient confinés et que les individus comme les entreprises se prennent en main pour redresser la barre.
L’idée que le Covid 19 se soit échappé d’un laboratoire de Wuhan semble possible, même si elle n’est pas encore totalement démontrée ni admise par le gouvernement chinois. Le site chinois antigouvernemental The Epoch Time a publié un documentaire d’investigation très circonstancié produit par l’équipe chinoise NTD de New York sur l’origine du Coronavirus dans ce laboratoire de Wuhan. Nous ne pouvons pas imaginer que ce virus ait été dispersé volontairement, mais le danger existe toujours qu’un laboratoire de recherche laisse s’échapper un mauvais virus par une erreur, très grave, de procédure.
Alors que l’Etat et les ARS (agences régionales de santé) organisaient le déplacement de malades, en TGV de l’Est vers le Sud, par avion vers l’Allemagne ou la Suisse, et qu’un hôpital militaire était monté en urgence, les cliniques privées, auxquelles on avait demandé de faire de la place, se retrouvaient en sous-capacité.
L’IREF est contre la bureaucratie et les réglementations excessives et en faveur des libertés et de la responsabilité. Notre Institut privilégie aussi la recherche académique et scientifique. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de publier cette tribune argumentée d’un jeune chercheur qui attire l’attention, à juste titre, sur l’importance des études et de la recherche médicales.
Services de santé saturés, confinement généralisé, chute de l’activité productive : ce scénario catastrophe, personne n’avait osé l’envisager. Ce maudit virus nous éprouve sur tous les fronts. Les témoignages des soignants en première ligne sont accablants. Les pénuries de masques, de gels hydroalcooliques, de tests et de machines respiratoires sont partout flagrantes. Pourtant l’État ne semble pas à la hauteur de la crise bien qu’il se soit arrogé tous les pouvoirs.
Depuis plus d’un mois, le nombre d’experts augmente encore plus vite que le nombre de décès causés par le coronavirus. Il y a des spécialistes en épidémies et autres infections de tous bords, ceux qui veulent généraliser le traitement du professeur Raoult et ceux qui mettent en doute son efficacité. Il y a le président Macron qui n’a pas respecté le confinement pour rendre visite au docteur Raoult à Marseille. A-t-il été impressionné par la popularité croissante de ce médecin qui donne espoir aux Français ?