Discrètement, l’administration fait évoluer le droit fiscal pour l’adapter au droit islamique.
Jean-Philippe Delsol
Jean-Philippe Delsol
Docteur en droit et licencié ès lettres, Jean-Philippe Delsol est avocat au Barreau de Lyon spécialisé en droit des sociétés et fiscalité internationale. Fondateur du cabinet Delsol Avocats, il est Président de l’IREF. Auteur de plusieurs livres, dont « A quoi servent les riches », il est un interlocuteur privilégié des médias sur les sujets touchant à la fiscalité, au patrimoine et à l’entreprise. Autres ouvrages publiés : Au risque de la Liberté (FX de Guibert, 2007), Pourquoi je vais quitter la France (Tatamis, 2013), Anti-Piketty (libréchange, 2015), L’Injustice fiscale (Desclée de Brouwer, 2016), Eloge de l'inégalité (Manitoba/les belles lettres, 2019), Civilisation et libre arbitre, Desclée de Brouwer, 2022
En novembre 2008, à Washington, le G20, réuni à l’initiative de Nicolas Sarkozy, s’est engagé à formuler des recommandations d’ici au 20 mars 2009 sur l’harmonisation des normes comptables. Mais déjà, les règles comptables, imposées pour donner une image fidèle des entreprises, sont devenues si complexes que les investisseurs y perdent leur latin.
Face à la crise, le gouvernement français a proposé deux mesures fiscales pour soulager les entreprises et les revenus modestes : la suppression partielle de la taxe professionnelle et l’exonération d’impôt sur le revenu des personnes physiques qui en sont redevables au titre de la première tranche. Il s’agit d’une erreur de casting.