Jean-Philippe Delsol, Président de l’IREF, a cosigné cette Tribune publiée par le site d’information Figarovox le 22 octobre. Lire la Tribune.
Jean-Philippe Delsol
Jean-Philippe Delsol
Docteur en droit et licencié ès lettres, Jean-Philippe Delsol est avocat au Barreau de Lyon spécialisé en droit des sociétés et fiscalité internationale. Fondateur du cabinet Delsol Avocats, il est Président de l’IREF. Auteur de plusieurs livres, dont « A quoi servent les riches », il est un interlocuteur privilégié des médias sur les sujets touchant à la fiscalité, au patrimoine et à l’entreprise. Autres ouvrages publiés : Au risque de la Liberté (FX de Guibert, 2007), Pourquoi je vais quitter la France (Tatamis, 2013), Anti-Piketty (libréchange, 2015), L’Injustice fiscale (Desclée de Brouwer, 2016), Eloge de l'inégalité (Manitoba/les belles lettres, 2019), Civilisation et libre arbitre, Desclée de Brouwer, 2022
Si les éoliennes poussent comme des champignons, c’est moins par souci écologique que par appât de l’argent public. Les tarifs exorbitants auxquels EDF doit produire ou racheter cette énergie est financée par la Contribution au Service Public de l’Electricité, une sorte d’impôt déguisé qui représente environ 17% de la facture des usagers et qui est appelé à grossir encore pour atteindre sans doute 30% en 2017. Et tous veulent en profiter. D’une manière générale, la Commission de Régulation de l’Energie a considéré que ces tarifs bonifiés procurent une « rentabilité excessive ». Ils ont été qualifiés par la Cour de Justice de l’Union Européenne (arrêt du 19 décembre 2013, n° 262/12) d’aide d’Etat irrégulière à défaut d’avoir été dûment autorisée par la Commission. Celle-ci a fini par donner son aval 27 mars dernier. Mais le problème reste entier de cet enrichissement indu que cette idéologie environnementale favorise.
La Tribune de Jean-Philippe Delsol consacrée au pillage d’Etat est publiée par le magazine Valeurs Actuelles (16 octobre).
Tout va à vau-l’eau dans les budgets de la France qui se présentent avec plus de déficits et plus de dettes. Le Gouvernement parle de réduction des dépenses, mais en 2014 par rapport à 2013, le déficit de la Sécurité sociale se stabilisera au mieux à 15milliards et celui de l’Etat s’accroitra de 15 milliards, soit 90 milliards contre 75 prévus. Et pour 2015, ce qui est prévu est au mieux de faire comme en 2014 (hors programme dit d’investissement d’avenir), soit un déficit égal à 20% des dépenses de l’Etat.
L’inflation continue de baisser ; elle est passée de 3% annuels en novembre 2011 à 0,3% annuels en août 2014. Chacun s’en alarme, notamment les Etats qui comptaient sur elle pour rembourser leurs dettes sans douleur, faire baisser les salaires en se contentant de les augmenter moins que l’inflation. Car l’inflation comporte toujours une partie de vol indolore des débiteurs sur les créanciers. En France en particulier, la pente déflationniste conduit le gouvernement à réviser ses prévisions pour retarder le retour du déficit budgétaire en dessous de 3% du PIB. Curieusement une partie de la droite croit, avec la gauche, que la baisse des dépenses publiques est la cause du marasme économique en dépit de l’affirmation claire de Christine Lagarde selon les mots de laquelle « Il n’y a pas d’austérité excessive dans la zone euro ». La question de la déflation annoncée mérite un autre regard.
L’article de Jean-Philippe Delsol et Lucas Léger a été publié (17/09) par le quotidien Les Echos sur son site. Il fait suite à notre étude sur la réforme des Taxis…
Le troc a toujours existé. Il était devenu très limité et synonyme d’une certaine marginalité. Mais désormais, il retrouve des lettres de noblesse sous le nom plus flatteur d’économie de partage qui élargit la portée des anciens marchés d’occasion de livres ou de meubles et plus encore qui permet de profiter à plusieurs d’un même bien. Il ne s’agit plus seulement d’échanger directement des produits et services, mais de vendre ou acheter des articles et surtout de partager sa voiture ou son taxi, d’échanger ses maisons… Les parents achètent, pour pas grand-chose, les jouets des enfants aux « vide greniers » et les vendeurs qui n’en n’ont plus besoin sont aussi contents que les jeunes parents qui peuvent gâter leurs enfants à très bon marché. Les vêtements s’échangent facilement ou se donnent. Wikipedia fournit une encyclopédie gratuite et constituée, avec les aléas y afférents certes, par des contributeurs bénévoles.
Tout va mal en France. La croissance est en panne, les impôts sur le revenu ne rentrent pas. Les déficits du commerce extérieur et du budget restent importants. L’investissement des entreprises reste en berne. L’emploi continue de se dégrader malgré tous les faux emplois créés et les mille et un moyens de masquer le désastre. Mais les mouvements de rue qui ont eu lieu à Paris en juillet quand Barbès est descendu dans le centre de Paris ne sont que le symptôme de cette France coupée en deux et dont la révolte sourd comme cendres prêtes à reprendre le feu.
Politique économique : rendons enfin leur capacité d’initiative aux Français !
Dans cet article publié (27/08) par le site d’information et de débats du Figaro, Jean-Philippe Delsol, s’inspirant des systèmes en place en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Suède,…
L’Institut libéral toujours très actif en Suisse, vient de publier un petit livre facile à lire et fort instructif sur « L’impôt sur les successions- Une fausse bonne idée ». Ce livre a été écrit à plusieurs mains sous la direction de Pierre Bessard et Victoria Curzon-Price, membre du Conseil d’administration de l’IREF.