Des émeutes prospèrent aux Etats-Unis, en France et ailleurs au nom de l’antiracisme. La crise est accusée d’avoir fait souffrir les Noirs plus que les autres, justifiant ainsi leur révolte. En réalité, l’antiracisme est instrumentalisé par la gauche radicale pour manifester et semer la révolution. Aux Etats-Unis, la population noire a largement profité de la croissance économique de ces dernières années et elle est désormais très intégrée. Elle n’a pas pâti plus que les autres de la crise.
Jean-Philippe Delsol
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Jean-Philippe Delsol
Docteur en droit et licencié ès lettres, Jean-Philippe Delsol est avocat au Barreau de Lyon spécialisé en droit des sociétés et fiscalité internationale. Fondateur du cabinet Delsol Avocats, il est Président de l’IREF. Auteur de plusieurs livres, dont « A quoi servent les riches », il est un interlocuteur privilégié des médias sur les sujets touchant à la fiscalité, au patrimoine et à l’entreprise. Autres ouvrages publiés : Au risque de la Liberté (FX de Guibert, 2007), Pourquoi je vais quitter la France (Tatamis, 2013), Anti-Piketty (libréchange, 2015), L’Injustice fiscale (Desclée de Brouwer, 2016), Eloge de l'inégalité (Manitoba/les belles lettres, 2019), Civilisation et libre arbitre, Desclée de Brouwer, 2022
Face à l’ampleur de l’enjeu, une quelconque hausse de la fiscalité serait non seulement inutile, mais nuisible. Le seul moyen de supporter le choc est de renouer avec une croissance plus forte et plus rapide, ce qui suppose de rendre l’économie et la société plus flexibles, plus réactives. Il faut alléger les contraintes, réduire la sphère administrative, recréer des incitations productives. Il faut encourager ceux qui s’investissent dans leur travail et il n’y a pas de logique, sinon celle de la haine ou de la jalousie, à vouloir lester les riches et délester les heures supplémentaires. Notre plus grande richesse ce sont les hommes, pour autant qu’on ne les démobilise pas en punissant par l’impôt ou par l’opprobre ceux qui s’engagent, risquent, créent de la valeur et de l’emploi, qui remontent leurs manches plutôt que de tendre la main. Réduire les impôts de tous serait un signal de confiance et d’avenir pour relancer l’économie mieux qu’en la ponctionnant toujours plus ou en la soutenant artificiellement d’aides et de subventions.
Il est évidemment très difficile de faire des statistiques selon les pays et la situation de chacun d’eux quant à l’extension du Covid 19 et à sa létalité. Chaque pays a ses particularités et compte ses morts de façon différente. Chacun a son climat, ses habitudes alimentaires et familiales, ses façons de travailler et de respecter les normes sociales… Au surplus, le virus est toujours là et ses effets ultérieurs pourraient modifier l’état actuel de ses effets. Pourtant un premier tableau établi pour mettre en relation le nombre de morts du coronavirus et le degré d’étatisation du pays fait apparaître que les économies libres ont peut-être été moins sujettes au virus ou l’ont mieux combattu :
Ceux qui rêvent d’un retour en arrière, d’un monde en décroissance sont des ignorants qui n’ont jamais eu faim. La pauvreté a été le lot d’une très grande majorité des…
C’est l’État qui a contraint les entreprises à s’arrêter et il ne peut plaider la force majeure
L’article de Jean-Philippe Delsol est publié dans Le Figaro (21/05). Lire. En ordonnant un confinement qui n’était qu’un des choix possibles, les pouvoirs publics sont comptables du préjudice subi par…
Certains, oui bien sûr. Mais pour beaucoup d’autres, ce n’est pas sûr. La question est iconoclaste. Et pourtant ! Les magasins ne rouvrent que lentement. Les grandes entreprises ont des…
Déjà nous vivions sous la tyrannie du bien, ou plutôt de ce que le gouvernement croyait être bien pour nous. Le 11 mai nous introduit dans une nouvelle période de théocratie impériale. Nous serons surveillés par des brigades d’anges gardiens qui veilleront à ce que tous ceux qui ont été contaminés ou sont susceptibles de l’être soient confinés chez eux ou dans des hôtels-prisons. Pour ce faire il faudra bien sûr généraliser une politique de délation qui commencera par les médecins auxquels, à l’encontre de leur déontologie, on demandera de violer le secret professionnel pour dénoncer ceux qui devraient être isolés. Bien pire, ils seront payés pour ça !
Dans le cadre du plan Marshall, les Américains accordèrent des prêts de16,5 milliards de dollars (soit moins de 200 milliards d’aujourd’hui) aux Etats européens pour les aider à la reconstruction des villes et des installations bombardées. En échange, les Etats bénéficiaires devaient importer pour un montant équivalent d’équipements et de produits américains. Les deux parties s’entraidaient ainsi intelligemment. Mais le Covid 19 n’a pas été une guerre.
Dans le mythe de la caverne de Platon, les hommes sont prisonniers et enchaînés au fond d’une caverne, face contre le mur. Ils ne voient du monde que les ombres projetées sur le mur depuis l’ouverture de la caverne. Seuls quelques prisonniers parviennent, par l’éducation reçue de la Cité et leur intelligence, à se libérer des fers et rejoindre le vrai monde à la lumière du soleil. Ces philosophes ne veulent plus retourner dans la caverne, mais la République de Platon veut qu’ils soient convaincus de le faire, à tour de rôle du moins, pour rejoindre les prisonniers et les diriger. Ainsi, dit-il, l’Etat sera bien gouverné parce qu’il le sera par des gens vertueux et sages.
L’idée que le Covid 19 se soit échappé d’un laboratoire de Wuhan semble possible, même si elle n’est pas encore totalement démontrée ni admise par le gouvernement chinois. Le site chinois antigouvernemental The Epoch Time a publié un documentaire d’investigation très circonstancié produit par l’équipe chinoise NTD de New York sur l’origine du Coronavirus dans ce laboratoire de Wuhan. Nous ne pouvons pas imaginer que ce virus ait été dispersé volontairement, mais le danger existe toujours qu’un laboratoire de recherche laisse s’échapper un mauvais virus par une erreur, très grave, de procédure.