Les plantations de betteraves sucrières viennent de connaître une crise terrible, traversée par le virus de la jaunisse. Mais cette crise ne tombe pas du ciel, ce n’est pas une malédiction qui s’abat sur les exploitants de betteraves, mais bien le résultat de l’inconséquence d’une décision politique prise par un gouvernement socialiste.
Aymeric Belaud
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Aymeric Belaud
Chargé d'études Diplômé en Science politique de l'Institut Catholique de Vendée et en Sciences politiques et Affaires publiques à HEIP. Spécialisé dans les questions agricoles, le fonctionnement de l'Etat et les questions politiques. Viticulteur
Souveraineté numérique : il vaut mieux favoriser la liberté, la concurrence et l’innovation
La souveraineté numérique est un argument politique de protection. Derrière cette volonté se cachent des velléités protectionnistes et de l’interventionnisme politique.
Les tentatives pour lancer des plateformes numériques ont été nombreuses, avec autant d’échecs. Cela pour deux raisons : l’interventionnisme et le dirigisme étatiques. S’y ajoute le fait que ces politiques souhaitent copier des outils numériques déjà existants et performants, sans en avoir les moyens. Ces échecs ont généré des pertes qui se chiffrent en dizaines de millions d’euros d’argent public.
L’IREF propose :
• de réduire l’inflation législative et réglementaire concernant les nouvelles technologies
• d’en finir avec le protectionnisme sous couvert de protection des données ou de « souveraineté numérique »
• de laisser faire les acteurs et le marché sans que l’Etat interfère dans des choix économiques
• de réduire les taxes, les normes et la législation enserrant les nouvelles technologies et internet
• de prôner un véritable marché économique unique au sein de l’Union européenne.
Le taux de réussite du bac 2020 atteint un record : 95,7 % après les rattrapages. Il est de 7,7 points supérieur à celui de l’an dernier, 88%. Sans les rattrapages, l’écart est encore plus flagrant avec 91,5 % de réussite cette année contre 77,7%, soit 13,7 points de plus.
Certains pays comme l’Allemagne, l’Autriche ou l’Espagne ont choisi de reporter leurs examens du fait des conditions spéciales engendrées par le COVID-19, tandis que la France a préféré le contrôle continu, sur deux trimestres.
Si ce taux peut s’expliquer par un examen entièrement en contrôle continu, il est surtout dû à la « bienveillance » voulue (et imposée) par le ministère de l’Education. Certains y voient un cadeau. C’est surtout une baisse du niveau de ce diplôme déjà dévalorisé depuis des années. Cela va rendre la vie des futurs étudiants de faculté encore plus difficile.
Comment les pays vont-ils redresser leurs économies après le COVID-19 ?
La crise du COVID est en passe d’être terminée et les pays se déconfinent. Mais la crise économique a frappé tout le monde et les gouvernements doivent réfléchir à la relance. La France se réfugie dans la dette, qui pourrait atteindre les 120 % du PIB en fin d’année.
Tous les pays accordent, par des aides, une part conséquente d’argent public au sauvetage des entreprises et au soutien des ménages. Elle peut même être très importante dans certains, qui ont des finances saines et qui contrairement à la France se sont réformés, , comme l’Allemagne ou les Pays-Bas. En plus des aides, des impôts ou taxes ont été diminués comme en Australie, en Allemagne et au Pays-Bas, ou normes assouplies comme aux Etats-Unis. L’Italie avec un déficit important, a décidé de diminuer des impôts pour les entreprises afin de relancer l’offre.
Emmanuel Macron et son gouvernement devraient s’inspirer des mesures économiques d’autres pays, et profiter de cette crise pour réformer en profondeur l’Etat qui a montré toutes ses faiblesses.
C’est un petit constat qui n’est plus étonnant pour personne. Durant le confinement, et même après, les services que l’on nous vend comme « publics » ont failli. En ce qui concerne la SNCF, si les déplacements étaient limités pendant le confinement, le service de déconfinement n’est pas satisfaisant. Un tiers seulement des trains a été remis en circulation, les passagers se retrouvent les uns à côté des autres malgré la nécessité de respecter les gestes barrière, des départs sont annulés sans préavis, ni par mail ni par sms, contraignant les usagers à acheter un nouveau billet, plus cher dans la plupart des cas. Un autre service, plus important pour les professionnels, a montré ses limites : La Poste, une fois de plus décevante – mais qui s’en étonnera ?
Brésil, Bolsonaro et COVID : le virus de la désinformation frappe encore
Depuis son élection, et même depuis le début de sa campagne, Jaïr Bolsonaro s’est attiré les foudres d’une grande partie des médias, qui le jugent autoritaire et d’extrême-droite avec une belle unanimité. Les feux en Amazonie avaient déclenché des attaques violentes, contre son action et contre sa personne. Aujourd’hui, avec le Covid, une nouvelle vague de contestations, frisant souvent les insultes, atteint Bolsonaro pour sa gestion, déclarée calamiteuse, de la crise. Essayons, sur quelques points précis, de démêler le vrai du faux.
Trouver des saisonniers : découverte de cette France qui ne veut pas travailler
Jean-Philippe Delsol s’est récemment demandé, dans un article, si les Français voulaient encore travailler. C’est bien la question que se posent les exploitants agricoles et viticoles quand il s’agit de trouver des saisonniers. Voici un petit panorama de ce que mon exploitation viticole familiale de Charente a pu observer.
Le cognac : 60 000 emplois et 98 % de la production pour l’exportation
Cette crise du COVID-19 aura permis aux partisans de la fermeture des frontières, aux protectionnistes et aux décroissants de remettre leurs (vieilles) idées au goût du jour. Mais pour certaines productions « Made In France » chères à Arnaud Montebourg, une fermeture commerciale des frontières serait catastrophique.
La relance économique sera une question majeure des débats politiques une fois la crise du COVID terminée. En plus d’être une catastrophe sanitaire, la suite des événements pourrait être encore…
Non, la France n’a pas « le meilleur système de santé au monde »
Pendant longtemps, avant la crise actuelle, nos politiques, les syndicats ont affirmé que nous devrions être fiers de notre système de santé, qu’il serait le meilleur du monde et que le monde entier nous l’envierait. Avec l’aide de données de l’OCDE, nous avons dressé un panorama de la situation du secteur de la santé dans différents pays et des résultats obtenus dans les classements internationaux. La conclusion est sans appel : la France n’a pas du tout le meilleur système de santé du monde et la crise du coronavirus n’a fait qu’accentuer ses failles. Il est temps qu’elle le réforme, et qu’elle s’inspire des systèmes qui fonctionnent, à savoir la Corée du Sud et la Suisse, qui s’appuient essentiellement sur le privé, avec l’obligation de souscrire à une assurance maladie, mais avec un libre-choix total de l’assurance. La liberté et le marché ne détériorent pas la santé, au contraire.