Le 27 mars la nouvelle « attestation de déplacement dérogatoire » pendant le couvre-feu, publiée la veille, a été annulée par l’administration et remplacée par une autre, car elle était « trop complexe ». Pourtant la rédaction de cette attestation était relativement simple : il suffisait de cocher un motif de déplacement sur 15 ou 9 possibilités (suivant la version du document). C’était un jeu d’enfants en comparaison de l’obligation du reporting climat.
Alain Mathieu
Le 3 décembre 2020, Adrien Taquet, secrétaire d’Etat à la protection de l’enfance, a demandé aux députés En Marche de ne pas voter une loi, initiée et décidée précédemment par le Sénat, créant une carte Vitale « biométrique », c’est-à-dire enregistrant les empreintes digitales de l’assuré. Cette loi n’a donc pas été votée par l’Assemblée nationale.
Le 12 janvier dernier, plus de 110 000 signatures ont été déposées à la chancellerie suisse en faveur d’un référendum contre la loi sur le CO2, votée par le Parlement…
Immigration, Ces réalités qu’on nous cache. de Patrick Stefanini
La carrière de Patrick Stefanini, commencée comme sous-directeur des étrangers au ministère de l’Intérieur, puis secrétaire général du ministère de l’immigration créé par Nicolas Sarkozy, ensuite préfet, conseiller d’Etat, directeur des services de la région Ile-de-France, a été largement consacrée à l’immigration. Il a été en outre directeur de campagne de Jacques Chirac, de Valérie Pécresse, de François Fillon.
France : hausse des dépenses publiques, baisse du niveau de vie
Pourquoi la France est-elle passée depuis 1975 du 5ème au 26ème rang mondial pour le niveau de vie (PIB par tête) ? La réponse est d’une étonnante simplicité : parce que la France n’a pas maîtrisé ses dépenses publiques.
Bruno Le Maire : intentions plutôt libérales, mais pas les actes
Bruno Le Maire est un jeune et brillant ministre des Finances. Il ne manque pas d’ambition : candidat à la présidence des Républicains, puis à la primaire. S’il devenait un jour président de la République, sa politique serait-elle libérale ou interventionniste ? Son livre répond clairement : les intentions seraient libérales, mais pas l’exécution.
Comme le suggère le titre de son livre, Jean de Kervasdoué ne craint pas d’écrire ce qu’il pense. De formation agronomique, l’ancien Directeur des hôpitaux au ministère de la Santé aborde avec verve de nombreux sujets.
Aux élections législatives de janvier 2015 les Grecs donnaient le pouvoir à Alexis Tsipras, le Mélenchon local, dont le programme électoral avait été « la fin de l’austérité ». Le taux des emprunts publics montait alors à 20 % l’an et le 29 juin 2015 toutes les banques grecques fermaient.
Le 13 juillet, Alexis Tsipras signait un accord avec les institutions européennes. Celui-ci prévoyait : pour le 15 juillet (soit 2 jours après la signature), « rationalisation du régime de TVA, élargissement de l’assiette fiscale et programme global de réforme des retraites » ; d’ici le 20 juillet , programme de « réduction des coûts de l’administration » ; pour le 22 juillet, nouveau « code de procédure civile, pour accélérer considérablement les procédures judiciaires ». L’accord prévoyait en outre des « privatisations de 50 milliards d’euros », un droit du travail « aligné sur les meilleures pratiques internationales » en particulier pour « les procédures de licenciements collectifs » et des « réductions quasi-automatiques des dépenses en cas de dérapages par rapport à des objectifs ambitieux d’excédents primaires » (l’excédent primaire est le solde positif du budget avant paiement des intérêts de la dette). De plus, « tout projet législatif » devait être approuvé par les institutions européennes. L’accord concluait : « Quand le Parlement grec aura approuvé tous ces engagements », il sera possible de « négocier un protocole d’accord » pour de nouveaux prêts (« 82 à 86 milliards d’euros »).
La croissance du CO2 est peut-être une conséquence, plutôt qu’une cause, du réchauffement
L’IREF milite en permanence contre les gaspillages d’argent public. Or les plus gros gaspillages sont actuellement, et seront encore plus, les gaspillages faits au nom de l’écologie. Le plan de relance français prévoit de consacrer aux dépenses écologiques 30% de ses 100 milliards.
Les éoliennes subventionnées ne font pas baisser les émissions de CO2, puisque leur construction consomme de grandes quantités de ciment et d’acier et qu’elles ne tournent que 23 % du temps, relayées pour plus des trois quarts du temps par des centrales thermiques (les seules capables de remplacer les centrales nucléaires que l’on va fermer) dont le coût de revient et les émissions de CO2 sont très supérieurs à ceux des centrales nucléaires.