Dans une Etude publiée en 2012, les deux chercheurs, Tim Knox et Ryan Bourne, du think tank britannique, Centre for Policy Studies, ont démontré que les pays dotés d’un poids de prélèvements obligatoires à moins de 40 % du PIB, ont une croissance moyenne supérieure à ceux dont les prélèvements dépassent 40 % de leur PIB. L’Etude prenait en compte 28 pays de l’OCDE essentiellement pendant la période 2003-2012, et montrait que le taux de croissance moyen pour les Etats dans lesquels on retranche moins de 40 % de prélèvements obligatoires avait été de 3.1 %/an contre 2 % pour les autres !
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
Jusqu’au début des années 2000, le Front national était considéré comme un simple parti de contestation, dont il ne fallait pas parler, ou simplement pour le moquer, voire le condamner. C’est après les résultats de 2002, que l’on a compris que cette organisation politique était plus qu’une simple agence de communication, mais qu’il fallait, ou au moins essayer, de comprendre pourquoi les électeurs se jetaient dans ses bras. Avec Marine Le Pen, le FN est devenu un parti comme les autres : la langue de bois en moins, et les propositions radicales en plus ; bien qu’à cet égard, le Front de gauche lui ressemble comme un frère jumeau sans pour autant avoir le même impact électoral… Déjà le père de Marine, Jean-Marie Le Pen, avait compris l’avantage d’attirer les déçus du socialisme dans son parti, dans la mesure où, dès février 2007, quelques mois seulement avant les élections présidentielles, il orientait son discours vers les «?ravages de l’ultralibéralisme?».
Des centaines de milliers de personnes à travers le monde se sont précipitées sur l’ouvrage de Thomas Piketty, intitulé, Le capital au XXIe siècle. Un succès impressionnant et complètement inattendu, dans la mesure où il s’agit de plus de 900 pages de graphiques et de statistiques. Il n’en reste pas moins vrai que la plupart d’entre elles sont truffées d’erreurs ! Frédéric Georges-Tudo, journaliste économique indépendant, sans crainte devant l’ampleur de la tâche, s’est lancé dans la chasse aux erreurs du livre de Piketty.
Le chiffre de l’IREF sur les PME au Royaume-Uni et en France est repris par le Figaro Magazine du 20 mars.
Le gouvernement, par la voix de son Premier ministre, vient de lancer de nouvelles pistes pour s’attaquer aux quartiers défavorisés. Parmi celles-ci, de nouvelles mesures seront prises pour encourager logement social, surtout en obligeant les maires à bâtir des HLM sur leur commune. Il est navrant de constater que les décideurs politiques n’ont toujours pas tiré les leçons des échecs répétés des précédentes mesures semblables. Imposer la construction de logements sociaux ne fait qu’aggraver la pauvreté dans les quartiers tout en empêchant la mobilité sociale. Fin janvier, un Rapport conjoint de trois corps de l’inspection (Conseil général du développement durable, Inspection générale des affaires sociales et Inspection générale des finances) propose de revoir profondément la politique du logement en France.
A la suite de notre article, publié le 17 février dernier, dans le quotidien l’Opinion, la Cour des Comptes a réagi, dans le cadre de son droit de réponse, en remettant en cause certaines de nos conclusions et de nos propositions.
C’est le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, qui l’a affirmé pour répondre à la Commission de Bruxelles, qui lui réclamait 80 Mds d’euros d’économies afin d’accélérer la baisse du déficit public. Pour notre Ministre, cet effort supplémentaire « détruirait 1.5 point de PIB en 2016-2017 et priverait la France du retour au plein-emploi ».
« Je ne sais pas exactement ce que la Cour des Comptes a écrit à propos d’EDF, nous écrit un fidèle lecteur, mais je pense qu’elle n’a pas relevé l’excès de l’ensemble des taxes diverses, qui s’ajoutent au total HT de l’abonnement et de la consommation sur ma facture ».
Après la chute du communisme en 1989, il a fallu de nombreuses années aux pays anciennement communistes pour se débarrasser des rigidités étatistes et pour réformer leurs économies exsangues. L’une des premières mesures adoptées a été l’abandon du concept de la lutte des classes, qui servait de socle au socialisme marxiste dans ces pays. C’est un peu ce que devrait faire la France aujourd’hui si elle veut réformer son économie.