Dans une Etude (Low labour taxes – less unemployment) que vient de réaliser le chercheur de l’IREF, Alexander Fink, on constate que les pays de l’OCDE qui taxent le moins le travail sont aussi les pays avec le taux de chômage le plus bas.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
Au risque d’être pris pour un incorrigible « décliniste », je peux dire qu’il existe deux France. Une France qui a connu un certain rayonnement mondial et celle d’aujourd’hui, objet de toutes les critiques autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.
Les décideurs politiques nous l’ont toujours dit : si les Français paient beaucoup d’impôts c’est pour avoir d’excellents services publics et pour moins de pauvreté et d’inégalités. Concernant les services publics, les Français ont compris depuis longtemps qu’ils payaient plus pour les armées de fonctionnaires et d’agents publics (et pour leurs privilèges) que pour leur qualité. S’il y avait des incertitudes concernant les moyens mis en œuvre pour faire baisser la pauvreté et les inégalités, de nouvelles données statistiques vont faire éclater quelques idées reçues.
Dans un article publié dans le Financial Times, un des anciens conseillers du Premier ministre britannique, David Cameron, écrit que « moins d’Etat est un devoir moral pour un décideur politique ». En effet, l’IREF a montré que les baisses des dépenses dans les ministères britanniques mises en place par le premier ministre David Cameron sont 6 fois plus importantes que celles préconisées par le gouvernement français.
La Cour des Comptes vient de publier un rapport intitulé « Le logement en Ile-de-France : donner de la cohérence à l’action publique » dans lequel elle épingle la gestion des bailleurs publics franciliens. Derrière l’euphémisme de bienséance du titre, on trouve des critiques sévères à l’encontre du logement social francilien, mais qui pourraient très bien s’adresser à tout le système locatif public français. La Cour des comptes part du même constat que celui fait par l’IREF dans son Etude comparative sur le logement social : le parc public ne remplit plus sa mission. Ceux qui en ont le plus besoin n’en profitent pas.
L’IREF et l’association « Entrepreneur Junior » organisent le mardi 19 mai à 19h30 au siège de l’IREF (35 avenue Mac-Mahon, 75017) le 9ème « Débat et dégustation libérale » sur le…
Il existe, au sein de l’école française, une forme de schizophrénie. Au lieu de faire les vraies réformes dont l’école a besoin, les ministres – de gauche mais aussi de droite – continuent à faire adopter des mesures qui l’enfoncent encore plus. La dernière en date, nommée « réforme du collège », est tout sauf une réforme. Il s’agit bel et bien d’une action de destruction de ce qui apportait encore quelques connaissances aux élèves du collège : les classes bilingues, l’enseignement du latin et de l’histoire, etc… Les auteurs de ces propositions, ceux qui tuent l’école, ne sont pas à leur premier coup d’essai. Ils sévissent depuis des années dans les milieux des chercheurs « pédagogistes » ou au sein de l’Education nationale. Ce sont des fonctionnaires qui vivent aux crochets des contribuables et des syndicats qui se battent pour sauvegarder leurs privilèges.
En septembre 2013, la chancelière Angela Merkel était réélue triomphalement pour un troisième mandat de suite. Les sondages et les commentateurs politiques (français surtout) avaient prédit un score très serré et l’obligation de composer un gouvernement de coalition. En cause, affirmaient-ils, l’austérité des réformes, les nombreux emplois précaires malgré la baisse du chômage et une certaine lassitude de l’électorat. Deux ans après, on nous a ressorti la même histoire lors des élections britanniques : les dures réformes lancées par David Cameron en 2010 n’ont pas été vraiment adoptées par les Britanniques et la baisse du chômage serait due surtout à une forte augmentation des contrats « zéro-heure » avec de terribles conséquences sur la précarité de l’emploi.
Il est entrepreneur et a consacré son énergie à l’éducation entrepreneuriale des jeunes. Après avoir créé plusieurs entreprises, il lance en 2007 l’association 100 000 entrepreneurs qui fait témoigner chaque année des entrepreneurs dans les classes, au collège, au lycée et dans l’enseignement supérieur. Son dernier livre est un éloge de l’entrepreneuriat. Sur seulement une cinquantaine de pages, Philippe Hayat répond aux interrogations d’un jeune sur son avenir et tente de le convaincre de se lancer dans la création d’entreprises.
Economies dans les ministères français : on est (très) loin de ce qui s’est fait au Royaume-Uni et au Canada
Pour trouver 50 Mds d’euros d’économies pour la période 2015-2017, Bercy prévoit une baisse de 15 % des dépenses de fonctionnement des ministères (hors retraites) pendant trois ans. Ce qui revient à 5 % d’économies par an. Ces réductions ne concernent pas les ministères « prioritaires » comme l’Armée, l’Intérieur, la Justice, l’Education nationale et la Culture. Passons outre sur le fait qu’il ait ménagé l’Education et la Culture, deux ministères dont les gaspillages et les mauvais résultats font partie des sujets les plus couramment abordés dans les Rapports de la Cour des Comptes, et arrêtons-nous sur les économies à réaliser. Nous sommes loin du compte, ne serait-ce qu’en comparant avec ce qui s’est fait dans d’autres pays, comme le Canada et le Royaume-Uni.