Dans La Grande Parade (Plon, 2000), l’essayiste Jean-François Revel démontre l’incapacité des socialistes à tirer les leçons de la faillite du marxisme et leur entêtement à continuer sur la même voie : celle des méthodes économiques qui n’ont jamais marché. Aujourd’hui encore, le gouvernement en place nous ressort les vieilles antiennes de la lutte des classes et de l’importance du rôle de l’Etat dans l’économie et aussi dans la société en proposant aux Français une sorte de mixture idéologique indigeste qui, en réalité, ne fait qu’enfoncer le pays dans la crise.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
Dans son édition du 19 juin, Le Figaro Magazine publie une longue interview avec Jean-Philippe Delsol à propos du livre Anti-Piketty.
Le livre Anti-Piketty a été cité plusieurs fois sur Sud Radio dans une émission sur l’actualité fiscale (17 juin entre 19h35 et 19h55). Ecoutez.
Les bonnes feuilles de l’ouvrage Anti-Piketty sont publiées par le quotidien l’Opinion dans son édition du 15 juin. Vive le capital du XXIe siècle ! Vive le capital du XXIe…
Dans une interview accordée au quotidien Libération (7 juin), l’économiste Thomas Piketty ressort sa proposition d’un impôt progressif avec des taux très élevés (jusqu’à 80 %) pour les plus hauts revenus. Ce serait, considère Piketty, une mesure de « justice sociale » dans un monde inégalitaire. Pour lui, cela constituerait une vraie mesure de gauche. Le problème c’est que la proposition de Piketty, au-delà de l’aspect immoral, celui de confisquer plus de ¾ des revenus d’une personne, part d’un constat complètement faux et risque d’avoir des conséquences terribles. Car pour l’auteur du Capital au XXIe siècle, les plus riches parmi les riches (les 0.1 % de la population) sont des rentiers et des salariés des grands groupes.
L’un des derniers Avis du CESE (Conseil économique, social et environnemental) s’intitule : « Une école de la réussite pour tous ». Le rapporteur de l’Avis est Marie-Aleth Grard, photographe et Vice-présidente de ATD Quart Monde, et membre du Conseil supérieur des programmes. Que nous dit cet Avis : que « l’Ecole n’arrive pas à atténuer les inégalités », qu’il est «essentiel de se préoccuper de la réussite de tous » et qu’il faut « permettre à tous les enfants, à tous les jeunes de devenir un jour des citoyens dans une démocratie, pleinement insérés dans la société ». Avec ce piètre constat et ce maigre programme de réforme, l’Avis rassemble des exemples « d’expériences pédagogiques » de plusieurs écoles françaises, surtout celles où l’on travaille le moins, et où l’on réserve davantage la parole aux élèves qu’aux enseignants !
L’événement est passé pratiquement inaperçu : le Sénat a mis en ligne les chiffres de sa réserve parlementaire : 56 millions d’euros en 2014 (ce qui porte la part d’un sénateur à environ 140 000 euros) qui permettent – officiellement – de financer des travaux, ou des rénovations dans les communes qui en font la demande. En réalité, cet argent est bien davantage distribué dans un but « électoral et amical », que pour compenser les baisses de la dotation de l’Etat pour les communes…
L’engagement politique et écologique est très fréquent chez les intellectuels et chez les « people ». Comme la grande majorité de ceux qui s’impliquent politiquement est à gauche, cela va de pair avec le militantisme en faveur de la protection de l’environnement. Une Etude qui vient de paraître du think tank américain Media Research Center (MRC) est justement consacrée au combat que mènent plusieurs célébrités américaines contre le réchauffement climatique. Comme leur impact médiatique est extrêmement important, il est important de savoir si l’engagement est sincère ou bien de circonstance.
Dans une Etude (Low labour taxes – less unemployment) que vient de réaliser le chercheur de l’IREF, Alexander Fink, on constate que les pays de l’OCDE qui taxent le moins le travail sont aussi les pays avec le taux de chômage le plus bas.
Au risque d’être pris pour un incorrigible « décliniste », je peux dire qu’il existe deux France. Une France qui a connu un certain rayonnement mondial et celle d’aujourd’hui, objet de toutes les critiques autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.