Nombreux étaient les journalistes et autres spécialistes qui prévoyaient un désastre économique au Royaume-Uni après le vote en faveur du Brexit. C’est une catastrophe qu’on nous annonçait, mais dont la France pourrait profiter économiquement. Or, les données publiées récemment montrent, au contraire, un après-Brexit plutôt rassurant pour le Royaume-Uni.
Nicolas Lecaussin
![](https://frirefeurope.b-cdn.net/wp-content/uploads/sites/2/2022/01/avatar_user_3_1641991043-100x100.png)
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
La peur de la machine qui remplacerait le travail de l’homme est de nouveau à la mode. Elle sert d’ailleurs de prétexte à l‘Etat pour distribuer des subventions, et aussi à de nombreuses organisations semi-privées ou privées qui peuvent surfer sur cette peur en vendant leurs « connaissances » sur le sujet. Mais faut-il vraiment craindre l’invasion des robots ? Si l’on regarde l’histoire récente, plus les technologies se sont développées, plus le nombre d’emplois a augmenté.
En avril 2014, l’IREF publiait une Etude intitulée « Richesse et croissance. Les tromperies statistiques de Thomas Piketty » en montrant, chiffres et statistiques à l’appui que la théorie de Piketty sur une croissance sans fin des patrimoines ne résiste pas à l’analyse des faits et que, contrairement à ce qu’il soutient, en moyenne, le rendement nominal du patrimoine net des ménages ne peut pas être supérieur au taux de croissance économique. En juin 2015, on publiait aussi un ouvrage collectif intitulé « Anti-Piketty » rassemblant les principales critiques à l’égard des thèses de Piketty.
L’article de Nicolas Lecaussin est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 4 août. Lire.
L’article de Jean-Philippe Delsol sur les expatriés est publié (21 juillet) par le site du quotidien Les Echos . Lire.
Il n’y a pas de mesure miracle pour vaincre le terrorisme. Tout le monde le sait. Même ceux qui protestent aujourd’hui contre l’inefficacité du gouvernement plus empressé à être présent…
Dans le cadre des rencontres avec les candidats à la primaire de droite, l’IREF et ses partenaires ont déjà reçu Hervé Mariton et Frédéric Lefebvre avant la rencontre avec François Fillon, le 4 septembre prochain (voir par ailleurs). Un constat s’impose d’emblée : nos idées et nos propositions ont de plus en plus d’écho auprès des candidats de la droite.
L’Australie a voté ce week-end alors que le pays vient d’entrer dans sa 25e année de croissance économique ininterrompue. En effet, depuis 1991, il n’y a pas eu de récession et cela malgré la grande crise de 2008. Ce sont pas moins de 100 trimestres de croissance positive qu’a connu le continent australien ! Quelles sont les recettes de ce succès ?
En septembre 2013, nous avons eu droit à la loi Duflot. Fin juin 2016, c’est la loi Cosse, du nom de la ministre du Logement. Les deux sont liées car il s’agit d’une lubie socialiste selon laquelle le fait d’encadrer les loyers contribuerait à faire baisser leur prix et à augmenter l’offre de logements. L’encadrement des loyers sera donc étendu à la banlieue parisienne. Pourtant, la France a déjà pratiqué l’encadrement des loyers dans le passé sans pour autant obtenir des résultats probants.
En 1999, le magazine The Economist publiait une enquête réalisée auprès de 164 économistes britanniques qui montrait que deux tiers de ces économistes considéraient que la Grande-Bretagne allait aussi adopter l’euro. Fin juin 2016 : non seulement l’euro n’est pas la monnaie des Britanniques mais leur pays a même choisi de quitter l’Union européenne. Les économistes se sont trompés dans leur grande majorité mais qui aurait pu anticiper de tels changements ? D’ailleurs, au moment où l’on apprenait les résultats du référendum, étaient rendues publiques aussi les statistiques du chômage montrant que le taux d’emploi du Royaume-Uni atteignait 77.8 %, le taux le plus élevé depuis 40 ans ! Et le taux de chômage est à son plus bas niveau depuis 20 ans : 4.9 %, deux fois moins élevé qu’en France. Même le taux de criminalité a drastiquement baissé : les violences sur personnes sont deux fois moins élevées qu’au début des années 1990.