La création d’une nouvelle commission est, en soi, un aveu d’impuissance. Un alibi pour les politiques afin de ne pas réformer. La France n’a pas besoin de guérisseurs payés avec…
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
« Nos dirigeants devraient enfin comprendre que ce qu’il faudrait vraiment dénoncer, ce n’est pas le capitalisme ultralibéral mais l’étatisme français, ce fameux Etat providence, ce modèle social que tout le monde nous envierait et que personne ne veut copier »
L’économie américaine a créé 312 000 emplois en décembre, beaucoup plus que les 176 000 qui étaient prévus. Le taux d’emploi est maintenant à 63.1 % de la population active. Le secteur manufacturier a créé 32 000 emplois en décembre et le nombre d’employés a augmenté de 2.3 % en 2018. Sous Obama, durant ses deux mandats, ce secteur a détruit 210 000 emplois. Sous Trump, 473 000 emplois ont été créés dans l’industrie manufacturière en seulement deux ans !
Aux Etats-Unis, 1 gallon (3.78 litres) de diesel coûte 2.83 dollars ou 2.50 euros. Ce qui veut dire qu’un litre de diesel coûte 0.66 centimes d’euros. Plus de deux fois moins que le prix du litre en France. Quelles sont les raisons de cette différence ? Les taxes n’expliquent pas tout, même si elles ne représentent que 18.4 % par gallon au niveau national américain (auxquelles s’ajoutent souvent aussi les taxes des états).
En avril dernier, une étude de l’Université George Washington, publiée par l’ITIF (Information Technology & Innovation Foundation), et intitulée Sensational, But Wrong : How Piketty & Co. Overstate Inequality in America remettait en cause les travaux de Piketty sur les inégalités. Elle montrait comment Piketty sélectionne soigneusement les données et opère des choix méthodologiques discutables qui maximisent l’effet des résultats, surestimant considérablement le taux réel de croissance des inégalités.
Le gouvernement a lancé fin mai dernier une grande « consultation citoyenne » en ligne dont Jean-Paul Delevoye, le Haut-Commissaire à la réforme des retraites, a présenté les résultats ce jeudi. En cinq mois, plus de 35.000 contributions et 200.000 votes ont été recensés. Il ne s’agissait pas d’un référendum pour répondre à une question précise mais d’une invitation pour chacun à se prononcer sur la réforme.
Quand un pays va mal, tout le monde devient économiste. Cela rappelle le moment, en 1989, dans certains pays de l’Est comme la Roumanie, où tout le monde s’est transformé, du jour au lendemain, en révolutionnaire, politologue, politique, économiste, analyste ou expert. La chute du communisme a débouché sur un vide idéologique sans repères. C’est un peu ce qui se passe aujourd’hui où le mouvement des gilets jaunes, la violence qui l’accompagne, créent une forme de cacophonie des idées. On voit, dans les médias, des « représentants » plus ou moins farfelus des gilets. Entre le fonctionnaire « sans activité » (probablement mis à disposition d’un syndicat) qui a été invité par les grandes chaînes d’info et les gauchistes qu’on distingue facilement grâce à leurs revendications et leur aisance devant les micros, il existe aussi quelques vrais gilets jaunes. Trop rares, malheureusement.
L’adjectif « illibéral » a été utilisé surtout à partir de l’année 2010 et comme référence à la Hongrie de Viktor Orban. Pourtant, l’ « illibéralisme » a été théorisé bien avant, dès le début des années 1990.
A l’occasion du centenaire de sa naissance (le 11 décembre 1918), du dixième anniversaire de sa mort et de la publication de plusieurs inédits, il est important de rappeler pourquoi Soljenitsyne est important pour nous, les libéraux. Tout d’abord, en tant qu’individu, Soljenitsyne est un symbole. Il est l’exemple parfait du combat pour la liberté. Une vie entière passée dans l’espoir d’être libre un jour, à expliquer l’avènement et le fonctionnement du monde totalitaire.
La France a toujours été reconnue pour ses « exceptions ». En voici une qui fera sûrement date dans l’histoire du pays. Nous avons 48.4 % du PIB de prélèvements obligatoires (champions d’Europe !), 56.7 % de dépenses publiques (champions du monde !) et pourtant : il n’y a pas d’Etat de droit capable d’empêcher des scènes de pillages et de guerre civile en plein centre de Paris ! Plus de 1 000 Mds d’euros d’impôts, taxes et autres cotisations et le pouvoir est impuissant devant des casseurs qui détruisent et pillent les centres-villes !