Tax Foundation est un think tank basé à Washington, fondé en 1937. Ses experts publient régulièrement des articles et des rapports consacrés à la fiscalité et à l’impact des taux d’imposition sur l’économie. Une de leurs publications est un Index annuel de la compétitivité fiscale dans 35 pays membres de l’OCDE qui compare l’IR, l’IS, la TVA, l’impôt foncier… et aussi l’instabilité fiscale dans ces pays.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
Pour Lénine, tous les moyens sont bons pour que la critique du capitalisme et l’avènement du communisme, tels que proposés par Marx, soient suivis d’effet. Au prix de la terreur et la violence, il faut se débarrasser des classes qui « exploitent le peuple » et instaurer la dictature du prolétariat. Il faut, d’abord, faire table rase du passé et planifier la nouvelle « société socialiste multilatéralement développée ». Ce que veut Lénine en 1917, c’est un nouveau monde qui serait, forcément, le « paradis sur terre » pour le peuple. Ces belles promesses ont entraîné des événements parmi les plus tragiques de l’Histoire et, pourtant elles font toujours rêver. C’est le cas, entre autres, de l’ancien ministre Nicolas Hulot qui, depuis qu’il a quitté ses fonctions, semble avoir passé la plus grande partie de son temps à potasser les classiques du totalitarisme.
« Plus d’emplois, c’est aussi le besoin de plus d’immigrés légaux » Si l’on se fie aux clichés et aux commentaires des médias bien-pensants, on pourrait en douter. Mais oui, c’est bien le président Trump qui a prononcé cette phrase. Dans un pays où les offres d’emplois (7.3 millions) dépassent largement le nombre de demandes (6.3 millions) et où, malgré le shutdown du gouvernement et le ralentissement économique mondial, plus de 300 000 emplois ont été créés en janvier, le besoin de main d’œuvre est plus important que jamais.
Voulez-vous gagner très bien votre vie ? Postulez à l’Assemblée nationale ! Aimeriez-vous toucher des primes illégales ? Devenez haut fonctionnaire à Bercy ! Vous ne voulez plus payer d’impôts ? Devenez fonctionnaire en charge de la lutte contre l’évasion fiscale !
Il y avait beaucoup de comique dans les protestations des dirigeants français contre la décision de l’Etat néerlandais d’augmenter sa part dans le capital d’Air France-KLM. Les étatistes français qui s’opposent à l’interventionnisme d’un autre pays !
Comme tous les ans, le rapport de la Cour des comptes fait la une des médias pendant quelques jours. Et comme pratiquement tous les ans, on apprend que le déficit et la dette augmentent alors que d’autres pays s’en sortent beaucoup mieux (la moitié des pays de la zone euro affiche un équilibre structurel de leurs finances). Donc, la France est championne des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques mais se classe aussi parmi les « meilleurs » pour ce qui est du déficit et de la dette. Pire, aucun signe d’amélioration n’est visible et aucune vraie réforme n’est envisagée par le gouvernement.
Le discours sur l’état de la nation prononcé par le président Trump n’a pas eu un grand retentissement en France. Pourtant, il y a bien des raisons de lui prêter un peu plus d’attention.
Malgré le shutdown, les créations d’emplois en janvier ont dépassé toutes les prévisions aux Etats-Unis : 304 000, dont 296 000 dans le secteur privé, alors que les économistes en prévoyaient moins de 140 000.
Malgré le « Grand débat » et les nombreux autres « échanges », Macron et le gouvernement continuent à faire comme si de rien n’était. Le monde bouge mais la France préfère le statu quo. Quand elle ne rame pas à contre-courant. Quelques exemples ?
Le parti trotskyste Lutte Ouvrière (LO) a été fondé en 1939 et pourtant il est encore actif en France, en 2018 ! Il n’est pas le seul à avoir infiltré le mouvement des gilets jaunes. Mais il est l’un des plus violents dans ses manifestes et aussi dans la rue.