Nicolas Lecaussin est face à la députée Valérie Petit pour débattre de la proposition d’instauration d’un revenu universel en France. Voir l’émission.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
Le retard dans la vaccination en France, le « collectif citoyen » et le souvenir de l’affaire du sang contaminé
Les échecs de l’Etat français durant cette pandémie sont de plus en plus nombreux et la démagogie des politiques n’a plus de limites. Avec la vaccination contre la Covid, on atteint des sommets !
Dans sa dernière interview de l’année 2020 publiée dans L’Express du 23 décembre, le président Macron affirme : « Nous ne sommes pas un pays qui se réforme comme les pays anglo-saxons, scandinaves ou l’Allemagne, nous sommes un pays qui se transforme. Un pays très politique, perclus de passions contraires. C’est ce que j’aime profondément en nous. Cette tension créatrice ». On retrouve dans ces paroles un brin provocatrices et non dénuées de prétention, l’ancienne antienne de la singularité française. Un cliché invoqué par la plupart des politiques incapables de réformer ce pays. Car la France n’est pas forcément différente des autres. Bien sûr, elle a ses particularités, comme chaque pays au monde mais dont aucune ne justifie l’absence des réformes accomplies ailleurs avec succès, non seulement dans les pays cités par le président mais aussi au Canada, au Chili, en Australie ou dans l’Est de l’Europe…
Lorsque Boris Johnson, Bolsonaro et Trump ont été contaminés par le Covid-19, les moqueries et les sarcasmes ont inondé les réseaux sociaux et même les médias les plus « sérieux ». Le virus ne s’en prenait-il pas à ceux qui osaient contester sa dangerosité ou s’opposaient au confinement généralisé ?
Or, voici que le même virus a contaminé aussi le président Macron, celui qui n’a eu de cesse de vanter l’importance de l’isolement, de la fermeture du pays et du confinement pour tous. Comment cela est-il possible ? Il nous a pourtant fait la leçon depuis des mois sur le port du masque, les contacts à éviter, même entre les membres d’une famille et l’obligation de respecter la « distanciation sociale ». Concernant Trump, on pourrait aussi rappeler au passage, les railleries dont il a été la cible quand il avait dit aussi qu’un vaccin anti-Covid serait prêt avant la fin de l’année…
Le 29 décembre prochain, la Parti communiste français fêtera ses 100 ans. Difficile à croire, mais il existe encore un parti communiste en France, une organisation politique qui a énormément perdu de son électorat mais qui garde intact son dogmatisme idéologique. Pire, malgré son nanisme politique, il réussit encore à influencer les débats d’idées, à déteindre sur d’autres partis gauchisants et écologistes.
Presque 3 milliards de personnes dans le monde utilisent Facebook pour des raisons personnelles ou professionnelles. Dans certains pays où les médias sont contrôlés et où l’information est biaisée, Facebook sert de source pour s’informer correctement et aussi pour commenter librement le pouvoir. C’est un vrai outil démocratique, ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il est interdit en Chine et sous haute surveillance en Russie. Faut-il aussi rappeler que personne n’est obligé d’ouvrir un compte et de publier ses données sur un réseau ? Pourtant, très nombreux – des centaines de millions de personnes – sont ceux qui passent leurs journées sur Facebook et publient – gratuitement – des milliers et des milliers d’informations, des photos, des articles, des livres, etc… Si Facebook a un tel succès, c’est parce que son modèle est une réussite exceptionnelle.
Cela fait plusieurs mois que nous recevons régulièrement, au bureau de l’IREF, des dizaines d’exemplaires d’une revue de propagande chinoise intitulée « Dialogue Chine-France ». Son but est simple : faire de la publicité pour la Chine et en vanter les mérites, en occultant bien entendu, tout ce qui peut se passer de moins avouable dans une dictature qui reste, politiquement, de nature marxiste. Que les Chinois tentent d’approcher un think tank comme le nôtre n’est pas vraiment étonnant. Ils se disent que la proie est facile, l’argent manque en France pour des instituts qui ne reçoivent pas de subventions publiques. Et très probablement, certains ont succombé à la tentation. Plus grave est le fait que des médias importants, quotidiens, magazines… publient des pages entières de pub réalisée par les organes de propagande du Parti communiste chinois. Cette propagande est même « complétée » dans certains journaux par des articles bien orientés des correspondants, qui semblent écrits par le bureau du Parti à Pékin plutôt que par un journaliste dont le rôle est d’informer les lecteurs.
Cioran, Ionesco ou Mircea Eliade doivent se retourner dans leurs tombes. Le roumain est revenu sur le devant de la scène en France. Mais on ne faisait ni dans la littérature, ni dans la dentelle ! Le « scandale » a eu lieu sur un terrain de football lors d’un match de qualification très important en ligue des champions, entre le PSG et un club turc. Un match suivi, très probablement, par des millions de téléspectateurs, et qui s’annonçait de belle qualité. Vers la quinzième minute, bousculade sur le banc de touche, on ne sait pas très bien pourquoi, c’est la confusion la plus totale.
La Note de l’IREF est présentée en exclusivité dans Le Figaro Economie (29 novembre). Lire.
Ca tourne au ridicule. Entre la jauge de 30 personnes dans une église (le Conseil d’Etat vient néanmoins de demander au gouvernement de revoir sa copie), les stations de ski ouvertes mais avec les remontées mécaniques fermées ou les magasins ouverts mais obligés d’accepter un nombre restreint de personnes (selon des critères byzantins), le gouvernement et le Président provoquent l’incompréhension et la colère des Français.