À la suite d’une querelle sur les aides illégales des États à Airbus et Boeing, l’UE a taxé des produits américains pour 4 milliards de dollars supplémentaires en octobre 2020.…
Jules Devie
Jules Devie
Chargé d'études Diplômé en Relations internationales du King's College de Londres Spécialisé dans les questions de géopolitique, en économie internationale et en politique anglo-saxonne Anglophone
Simone Wapler signe un pamphlet afin de « remplir les blancs de l’histoire », pour reprendre la formule de George Orwell. Elle s’attaque donc au monstre sacré français, l’État, et nous interroge : êtes-vous sûr que l’État vous protège réellement ? Êtes-vous sûr qu’il veuille réellement votre bien ?
Une étude publiée par l’ONG Oxfam le 25 janvier et largement reprise dans les médias dénonce le « virus des inégalités ». Si l’étude pose la question des millions d’individus dans le monde qui sont tombés dans la pauvreté du fait de la crise économique liée au Covid-19, Oxfam emploie des raisonnements fallacieux et manipule les statistiques. On comprend que le but de ces chiffres chocs est de marquer les esprits mais cela est fait au détriment de l’honnêteté intellectuelle. Par ailleurs, certaines contre-vérités affirmées dans le rapport sont répandues dans le débat public et nécessitent donc une clarification.
Ces derniers jours avec l’investiture de Joe Biden et Kamala Harris, le président et la vice-présidente ont sans doute été les deux personnages politiques américains les plus médiatisés. Cependant, pour comprendre et analyser les mesures qui seront mises en place lors des quatre prochaines années, il faudra s’intéresser à Nancy Pelosi, politicienne peut-être moins connue en France mais qui a acquis un grand pouvoir au sein du Parti démocrate.
Le grand patron Jack Ma, symbole de cette génération d’entrepreneurs chinois ayant profité de la libéralisation partielle de l’économie de leur pays depuis les années 1980, n’a plus donné signe de vie depuis octobre 2020. Au cours de sa dernière intervention publique il avait critiqué le système bancaire chinois dominé par les banques d’État, qui freinerait, selon lui, l’innovation et la croissance économique.
Après le referendum sur le Brexit du 23 juin 2016 remporté par le camp du « leave », le Royaume-Uni quitte donc l’Union européenne ce 1er janvier 2021. Le traité organisant le départ des Britanniques de l’UE fut annoncé à Noël. Les parlementaires britanniques et les ambassadeurs des vingt-sept États membres l’ont déjà accepté.
La crise économique liée au Covid-19 a forcé les États à multiplier les dépenses publiques, selon le principe du « quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron. En parallèle, l’effondrement de l’activité économique a provoqué une baisse des recettes publiques.
Le résultat, c’est l’explosion de la dette publique française en 2020 (figure 1) qui devrait atteindre plus de 120% à la fin de l’année.
Certains responsables politiques et certains économistes s’interrogent donc sur la possibilité de rembourser cette dette. L’endettement français est d’autant plus inquiétant aujourd’hui qu’il était déjà très important avant la crise. S’endetter pour soutenir les ménages et sauver des entreprises se justifie bien sûr dans ce cas exceptionnel, mais il aurait fallu diminuer l’endettement du pays lors des périodes où l’économie ne souffrait pas. Cela n’a pas été fait, d’où la situation très compliquée à laquelle nous faisons face aujourd’hui.
La SNCF coûte de plus en plus cher. La privatisation et la concurrence pourraient la sauver
D’après une étude de l’ancien magistrat à la Cour des comptes François Ecalle, la SNCF a coûté 12,9 milliards d’euros aux français en 2019. Ce chiffre prend en compte la dépense publique de l’État pour la SNCF mais n’inclue bien sûr pas le prix à l’achat des billets de train pour les consommateurs.
Le coût total est en très légère baisse par rapport à l’année dernière où il était estimé à 14,4 milliards d’euros. Les 12,9 milliards d’argent public dépensés pour la SNCF peuvent être divisés en trois catégories.
La question de la désindustrialisation en France a pris une place importante dans les débats publics de « l’ère Covid ». Les politiques de tous bords parlent maintenant de « relocalisation » ou de « réindustrialisation ». Dans ce contexte, France Stratégie, un organisme dépendant du Premier ministre et chargé d’étudier les politiques publiques, publie un rapport très détaillé (plus de 600 pages) et instructif sur les politiques industrielles en France. Il indique clairement les ressorts de la désindustrialisation qui a frappé le pays au cours des 30 dernières années. Le principal responsable de ce phénomène est la fiscalité française beaucoup trop pénalisante pour son industrie, ce que l’IREF clame depuis longtemps.
L’ordre géopolitique hérité de la Seconde Guerre mondiale subit des transformations importantes dans chaque partie du monde. Si l’Europe a focalisé l’attention au début du XXème siècle et le Moyen-Orient au sortir de la guerre froide, c’est l’Asie-Pacifique qui est au cœur des débats au XXIème siècle depuis le « pivot vers l’Asie » voulu par Obama. Cela s’explique par son poids démographique, économique et bien sûr par la montée de la superpuissance chinoise.
Face à l’hégémonie chinoise, et aux problèmes que cela implique pour ses voisins, un nouvel axe libéral s’esquisse, comme le montre le développement du Quad (Quadrilateral Defence Coordination Group), un forum stratégique informel composé de l’Inde, du Japon, de l’Australie et des Etats-Unis.