Malgré les discours alarmistes d’un certain nombre de politiques et de médias, le capitalisme et le libéralisme économique sont loin d’être morts. Mieux, l’entreprenariat et ses bienfaits pour la société continuent d’être soutenus par la majorité des Français et des autres populations européennes et d’Amérique du Nord. Une valeur qui doit être considérée comme le principal vecteur de sortie de crise.
Alexandre Delisse
L’absentéisme est un phénomène majeur au sein de l’Assemblée nationale. Le taux de participation des députés aux votes en séances publiques est estimé à 18%, situation en partie due à la surabondance de réunions concomitantes. Autre phénomène regrettable: l’inflation législative. En 2017, l’équivalent de 75 000 pages a été publié au Journal officiel.
Le Parti démocrate, parti des riches et le Parti républicain, parti des classes populaires ?
Plus des deux tiers de la population aisée américaine votent pour le Parti démocrate. Un changement d’électorat qui pousse ce dernier vers des réformes de moins en moins favorables aux classes populaires. Une situation désavantageuse pour les valeurs libérales, critiquées par les deux camps.
Dans le domaine de la succession, la France fait partie des pays ayant les droits d’imposition les plus élevés. Une tendance à rebours de beaucoup de pays occidentaux qui les ont abolis et dont il serait judicieux de s’inspirer.
Le 3 mars 2021, le Fidesz a quitté le Parti populaire européen. En cause : la hausse des tensions entre les dirigeants du PPE – tels que le polonais Donald Tusk et l’allemand Manfred Weber – et le Premier ministre hongrois Viktor Orban. Ce départ ne va pas être sans conséquences sur la politique européenne. Le Fidesz, avec ses 13 sièges au Parlement européen, était la quatrième force du PPE. Désormais en quête de nouveaux alliés, le parti hongrois aimerait créer une nouvelle force politique à droite. La récente rencontre de Viktor Orban avec Mateusz Morawiecki, Premier ministre polonais du parti « droit et Justice » (PiS) et le dirigeant de la Ligue du Nord/Lega Matteo Salvini, permet d’entrevoir une nouvelle recomposition, mais pousse à s’interroger quant à l’avenir du libéralisme dans l’UE.
Données sur l’opinion publique vis-à-vis des restrictions Covid dans les pays européens : où est passé l’amour pour la liberté des Français ?
Depuis un an, les gouvernements de la quasi-totalité des pays du monde ont pris des mesures contre la Covid. Bon nombre d’entre elles ont restreint les libertés individuelles et causé d’importants dégâts à l’économie comme à la santé mentale des populations. Mais qu’en pensent ces dernières ? Dans les pays occidentaux, l’opinion publique a une certaine influence sur les décisions politiques. « L’Eurobarometer », une compilation d’études et de sondages réalisés au sein des pays de l’UE, donne des indications intéressantes sur le « ressenti » des populations. Il en ressort une tendance française peu libérale qui s’oppose à celle des Polonais, par exemple. Cette différence de mentalité peut s’expliquer par le contexte interne des deux pays.
Les terres rares sont devenues des matières premières majeures pour les nouvelles technologies. Qu’il s’agisse des aimants, des composants pour les batteries ou pour les équipements médicaux, elles sont désormais essentielles à nos économies. Cependant, il faut tenir compte d’un problème politique actuel : la Chine contrôle la large majorité de leur production. Avec les tensions entre l’Occident et Pékin liées au durcissement du régime chinois, il est de plus en plus périlleux de laisser de tels éléments stratégiques entre les mains d’un adversaire géopolitique. La diversification de leur production doit devenir une priorité. D’autant que la France a le potentiel pour être un acteur majeur dans ce domaine grâce à son espace maritime.
Depuis des mois, la vaccination contre le COVID-19 est présentée comme la solution pour sortir de la crise. Le développement des vaccins et leur administration à grande échelle sont devenus l’enjeu stratégique majeur mondial. S’il est trop tôt pour juger de leur efficacité exacte, ils démontrent les capacités de recherche et de logistique des différents pays. Selon les données du Wall Street Journal (en date du 15 mars), les Etats-Unis sont bien partis pour être gagnants. La campagne de vaccination étant le principal indicateur retenu par les gouvernements pour un retour à la normale, l’avantage américain n’est pas sans conséquence.
L’index des libertés économiques pour 2021, publié par Héritage Foundation, vient de paraître. Il dresse un état des lieux instructif et offre des informations précises sur les différents paramètres liés aux libertés : L’Etat de droit, le poids fiscal ou le droit d’entreprendre. Créé en 1995, il est réactualisé chaque année et montre l’évolution de chaque pays. L’édition 2021 souligne des tendances intéressantes aussi bien pour les pays occidentaux que pour les pays en développement. Des leçons doivent en être tirées.
Depuis l’élection présidentielle de 2017, il semble que la droite française ne parvienne pas à trouver un chef capable de rassembler et d’impulser des idées libérales. Pourtant, le soutien écrasant au programme de François Fillon lors de la primaire des LR et son score de 20% au premier tour de l’élection, et ce malgré ses affaires, démontrent qu’il y a un public conséquent pour un discours libéral. C’est pourquoi la droite française serait bien inspirée de s’intéresser à la politique autrichienne et à son jeune chancelier : Sebastian Kurz.