La valeur de l’ensemble des Bitcoins en circulation a doublé en un an pour dépasser les 1 000 milliards de dollars et… pour le plus grand malheur des banques centrales et des institutions économiques étatiques.
Il est encore trop tôt pour affirmer que le Bitcoin (ou les autres crypto-monnaies) va occuper une place majeure dans l’économie de demain, notamment parce que les fluctuations importantes de sa valeur n’inspirent pas confiance. Cependant, de Tesla à PayPal en passant par JP Morgan ou BlackRock, de plus en plus d’acteurs économiques de premier plan s’en sont rapproché en 2020.
L’essor des crypto-monnaies inquiète les banques centrales car elles concurrencent le monopole incontesté de la création monétaire. Pourtant, les banques centrales sont paradoxalement les principales responsables de la montée du Bitcoin. Les politiques d’assouplissements quantitatifs (quantitative easing ou QE) et les taux nuls, voire négatifs, poussent les investisseurs vers les monnaies alternatives. L’explosion du Bitcoin est la conséquence d’une érosion de la confiance dans les monnaies traditionnelles. Tant que les banquiers centraux poursuivront ces politiques « non-conventionnelles », ils ne pourront pas se plaindre de la montée des monnaies concurrentes.