S’agit-il d’un revenu mensuel ? Non, mais d’un pur gaspillage. A Poligny, le président Sarkozy a annoncé (sans aucune consultation parlementaire) une aide de 1,65 Mds d’euros à l’agriculture. Dans un contexte économique extrêmement difficile et avec un Etat en faillite, on peut déjà se demander comment le président obtiendra l’argent nécessaire pour le redistribuer aux agriculteurs. Mais ce serait mieux encore de savoir à quoi servira cet argent. Car cette somme équivaut à 2 750 euros par exploitant agricole*.
Les chiffres clés
Il existe aussi des domaines où les Etats-Unis sont moins compétitifs que d’autres pays du monde. Le taux d’imposition sur les entreprises en fait partie. Voici les différents taux d’imposition par rapport à celui américain qui est de 39.25 %. Ceci n’empêche pas les Etats-Unis de compenser par un niveau total d’imposition et de prélèvements obligatoires plus compétitif qu’ailleurs.
La réforme des régimes spéciaux, et notamment de la RATP, devait être la grande réforme de l’automne 2007. Elle a été l’occasion de nombreuses agitations, grèves, « pourparlers », « négociations » avec les syndicats.
L’aide privée américaine pour les pays en voie de développement : 36.9 Mds de dollars
Les Etats-Unis sont régulièrement accusées par l’opinion et les médias français de n’accorder qu’environ 1 % de leur PIB à l’aide internationale. Or, ce chiffre ne tient pas compte de l’aide privée, c’est-à-dire l’argent donné par les individus et les fondations privées. En 2007, l’aide privée a atteint 36.9 Mds de dollars, presque 1.5 fois plus élevée que l’aide publique (21.8 Mds de dollars) distribuée par l’administration.
C’est ce que toucherait une fois à la retraite un Smicard si ses cotisations retraite étaient versées dans un fond de pension. Après 40 ans de cotisation (à 2 808 euros par an actuellement) et dans l’hypothèse d’un taux à 3 % par an (le plus faible), le Smicard obtiendrait une rente annuelle de 14 238 euros pendant 20 ans de retraite alors qu’il gagne un salaire de 12 638 euros.
A tous ceux qui ne cessent d’écrire que « le France s’en sort mieux que les autres pays », l’IREF rappelle quelques chiffres :
La France est devenue, l’an dernier, derrière l’Italie, la Grèce et la Belgique, le 4e Etat le plus endetté, en pourcentage du PIB, de la zone euro et, après la Hongrie, le 5e de l’Union européenne (27 pays).
63 Mds de dollars investis en Grande Bretagne par les étrangers, contre 9 Mds en France
Les politiques français s’en réjouissent d’avance : la croissance serait de retour dans notre pays. En regardant les chiffres de l’investissement étranger, on doit tempérer cet optimisme, car ce sont nos voisins qui les premiers pourraient voir l’embellie économique. La Grande-Bretagne est de longue date la première destination européenne des investisseurs étrangers. Mais ces placements avaient baissé de 183 Mds de dollars en 2007 à 97 Mds en 2008.
Les débats sur l’intégration européenne se concentrent habituellement sur la question » que faire en premier? ». Élargir l’Union ou bien approfondir les liens entre les pays. Ou bien les deux à la fois. L’idée que nous sommes peut-être déjà allés assez loin est rarement exploitée. Un des domaines dans lequel on s’accorde volontiers à dire que « l’Europe doit progresser » est la fiscalité. Récemment, beaucoup d’efforts ont été consacrés à combattre « la concurrence fiscale dommageable ».
La France, championne du monde des cotisations sociales
L’Enquête sur le niveau des taux d’imposition dans le monde réalisée par le cabinet d’audit KPMG est passée inaperçue en France. Et pour cause. Si l’équipe de France de football…
Les élections européennes auront lieu le 7 juin prochain. Les partis politiques font campagne pour leurs candidats mais oublient de dire combien le Parlement européen coûte aux contribuables : plus de 1,3 Milliard d’euros par an dont 66 % uniquement pour le personnel.