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Faut-il dissoudre le politologue gauchiste Thomas Guénolé à la tolérance variable ?

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Il semble qu’il y ait un tir groupé de la part d’un certain nombre d’intellectuels (pas besoin de préciser « de gauche ») ou prétendus tels. En effet, aucun jour ne se passe sans qu’une énormité ne soit sortie par au moins l’un d’entre eux. Le 22 septembre, sur Franceinfo, une radio très accueillante aux idées « progressistes », c’était au tour du politologue Thomas Guénolé, habitué des scandales et autres déclarations tonitruantes.

« Le RN doit être interdit », a-t-il asséné. Son raisonnement syllogistique était ainsi conçu : l’article L 212-1 du Code de la sécurité intérieure prévoit la dissolution des associations ou groupements de fait qui, entre autres motifs, propagent des idées qui provoquent à la discrimination et à la haine ; or, le Rassemblement National propage ce type d’idées à l’encontre des musulmans ; donc, il faut le dissoudre. Thomas Guénolé a ensuite effectué une comparaison avec le parti nazi d’avant la Seconde Guerre mondiale qui aurait dû être interdit et il en a conclu que la tolérance en démocratie « ne (devait) pas aller jusqu’aux forces politiques dangereusement intolérantes ». Autrement dit, pas de liberté pour les ennemis de la liberté.

Pour les gauchistes et les islamo-gauchistes, extrême droite égale fascisme ou nazisme et comme droite égale extrême droite, droite égale nazisme ou fascisme. CQFD. Le RN ayant rassemblé 8 à 9 millions de voix aux deux tours des dernières élections législatives, il existe donc potentiellement 8 à 9 millions de fascistes ou de nazis dans le pays, donc largement plus que dans les années 1930. Dissoudre le RN aboutirait donc à priver de voix plus de 11 % de la population française ou encore 16 % du corps électoral. Une broutille.

Si nous suivons le raisonnement de Thomas Guénolé, pourquoi diable les partis gauchistes, La France insoumise en tête (que notre intellectuel connaît bien pour en avoir été membre), ne seraient-ils pas dissous eux-aussi ? Car enfin, toujours selon le même mode de pensée, si la Russie impériale avait interdit le parti bolchevik, la révolution de 1917 aurait-elle eu lieu ?

« La tolérance ! La tolérance ! Il y a des maisons pour cela. ». Mais quand Clemenceau le disait, lui, c’était avec humour.

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6 commentaires

Oncpicsou 25 septembre 2024 - 8:24

Comme disait l’autre:
La gauche ment
Nous savons que la gauche ment
Elle sait que nous savons qu’elle ment
Nous savons qu’elle sait que nous savons qu’elle ment
Elle sait que nous savons qu’elle sait que nous savons qu’elle ment
…mais elle ment quand même !

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TRAVAILLOT 25 septembre 2024 - 9:10

Regardons les faits :
. Depuis 2000 combien de meurtres antisémites commis par l’extrème droite : 0
. Depuis 2000 combien de meurtres antisémites commis par des musulmans : une vingtaine

Question : où se situe le fachisme ? Au RN ou chez LFI qui a fait des musulmans sa base électorale ?

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Violette Delaye 25 septembre 2024 - 11:46

Ce Thomas Guénolé est _un gauchiste d’une bêtise incommensurable

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ROBY 25 septembre 2024 - 1:28

et pas que lui Mélenchon Rousseau

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Mathieu Réau 25 septembre 2024 - 3:51

Vous avez tort de comparer systématiquement la gauche française avec les communistes soviétiques ou maoïstes : c’est une comparaison qui leur plaira toujours et vous vous désolez assez souvent que ces communismes aient bonne presse pour comprendre que de telles accusations sont donc sans le moindre effet.
Il faut comparer la gauche avec ce qu’elle est réellement : un fascisme. Et rappeler que non, le fascisme n’est pas le produit d’une idéologie de droite : c’est un autre sous-produit du gauchisme, au même titre que le communisme.
Il faut réduire la gauche au fascisme de la même manière qu’elle le fait de tous ses adversaires, en s’appuyant sur toutes les similitudes qu’elle présente avec ce totalitarisme : le culte de l’Homme nouveau (idée de gauche s’il en est), l’embrigadement précoce de la société, l’emprise sur les médias (publics ET privés), le rejet viscéral de toute opposition et des institutions qui la permette, la formation de milices et le recours systématique à la violence (n’est-ce pas, monsieur Arnault ?), etc..
Une fois toutes ces ressemblances mises en relief, il deviendra d’autant plus évident à ceux qui en doutent encore que rien de tout cela n’existe du côté de « l’extrême-droite » et la gauche commencera alors à perdre son emprise sur ces gens.
Mais les comparer aux communistes ne fait que les grandir puisque l’aventure soviétique n’a eu de cesse d’être glorifiée et n’a surtout jamais été remise en question. Ne leur rendez donc pas ce service.

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Jean-Aymar de Sékonla 26 septembre 2024 - 11:24

C’est vrai, quand la gauche accuse la droite de fascisme, elle nous rejoue sempiternellement la fable du Voleur qui criait « au voleur » !

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