Fondé en 2003, l’Observatoire des inégalités a pour objet de dresser un état des lieux des inégalités en France et dans le monde. Son conseil scientifique comprend entre autres Thomas Piketty et Monique Pinçon-Charlot. On peut donc supposer que l’Observatoire ne fera pas œuvre de neutralité… Enoncés sur son site en ligne, ses principes le confirment : le niveau des inégalités est injuste et leur montée constitue une menace pour la démocratie. Cet organisme se veut « indépendant », mais en 2020, 33 % de ses ressources provenaient de subventions publiques, et surtout il est soutenu par des associations et organismes qui sont eux-mêmes parfois grassement subventionnés…
L’Observatoire vient de faire paraître son troisième rapport sur les riches en France. Selon l’avant-propos, il ne faut pas s’en tenir aux « ultra-riches ». En effet, « la vision élitiste de la richesse très largement partagée est une forme de protection pour ceux qui vivent bien (sic) ».
Aussi le rapport distingue-t-il 4,7 millions de personnes riches en revenus, soit plus de 3.860 € par mois pour une personne seule, ce qui représente le double du niveau de vie médian, au total 7,4 % de la population française.
Il distingue également 5 millions de ménages riches en patrimoine, catégorie qui peut évidemment recouper la précédente, soit plus de 531.000 €, ce qui représente plus de trois fois le patrimoine médian, au total 16,8 % des ménages. Or, « la concentration du patrimoine aux mains des plus fortunés augmente au détriment du reste de la population ».
« Un travail salutaire », commente Alternatives économiques, qui soutient financièrement l’Observatoire (6 juin 2024)… Il serait opportun de fixer un seuil de richesse comme on fixe un seuil de pauvreté. Le problème, c’est qu’il n’y a rien de scientifique et que l’ensemble des calculs verse dans la subjectivité la plus complète.
En substance, la gauche aime tellement les pauvres qu’elle les multiplie. L’Observatoire des inégalités, lui, hait tellement les riches qu’il les multiplie On le voit venir avec ses gros sabots : stigmatiser une partie plus importante de la population que la petite catégorie, elle-même indéterminée, des « ultra-riches » pour mieux la dépouiller par le truchement de la redistribution.
4 commentaires
L’inégalité c’est la vie.
Que M. Piketty patiente un peu… nous sommes tous égaux une foi morts !
« la concentration du patrimoine aux mains des plus fortunés augmente au détriment du reste de la population ». C’est un non sens qui ne tient aucunement compte de la création de richesses.
Et ce machin a un conseil scientifique ! Mon boulanger doit certainement en avoir un aussi, il compare la poussée de la pâte avec la croissance du chiffre d’affaires…
Si on est riche à partir de 3860 euros par mois, de nombreux salariés d’EDF, où la moyenne des salaires est de 4907 euros par mois d’après la Cour des comptes, sont plus que riches. Tant mieux !
Mauvaise interprétation, il y a ceux qui économisent, capitalisent: les fourmis, et ceux qui dépensent tout au fur et à mesure: les cigales. On devrait féliciter les fourmis, qui ne passent pas leur temps à compter sur les subsides de l’Etat et préparent leur vieux jours et aides leurs proches. Les impôts sur le capital devraient être supprimer pour taxer les flux.ras le bol que les personnes prévoyantes financent les gabegies. Il n’y a pas de riches et de pauvres en France, il y a ceux qui paient, et ceux qui touchent sans efforts, c’est une plus grande inégalités. Aucune raison de pénalisé ceux qui génération après génération préfère l’épargne et investissement quand d’autres préfère le « profiter » et la dépense