Mardi 11 mars, la Commission nationale du débat public a entamé les consultations de la population entrant dans le processus de lancement du projet de mine de lithium à Échassières, dans l’Allier, et dont l’ouverture est prévue en 2028.
Le chantier, conduit par la société Imerys, est une première depuis 50 ans, aucune exploitation minière n’ayant vu le jour depuis cette période. Celle-ci devrait produire 34 000 tonnes d’hydroxyde de lithium par an, c’est-à-dire un quart de la production annuelle mondiale et de quoi équiper plus de 17 millions de véhicules électriques en batterie pendant 25 ans.
Il s’agit donc d’une chance extraordinaire de réduire, au moins partiellement, la dépendance de la France aux terres rares, l’extraction du minerai étant, à l’heure actuelle, dominée par l’Australie, le Chili et la Chine, avec respectivement, 47%, 30% et 15 % de la production mondiale.
À bien des titres, ce projet met en lumière les contradictions de la gauche, et notamment de la France insoumise ainsi que des associations écologistes locales, qui s’opposent au projet. D’abord parce que les conditions d’extraction seront bien meilleures que dans les plaines salines d’Amérique du Sud, ensuite parce que la production de lithium est nécessaire à la sacro-sainte transition écologique ânonnée ad nauseam par les médias et la classe politique à longueur d’année.
En somme, faire obstruction au développement de la capacité de production de lithium sur le territoire national revient à exporter les externalités négatives qu’elle entraîne, ce qui cadre également très mal avec la philosophie internationaliste défendue par les gauchistes de tout poil.
Le développement de cette filière est donc une excellente opportunité de créer de la valeur dans les territoires (l’usine de transformation sera à Montluçon) pour un pays qui dispose d’un sous-sol assez pauvre en matières premières. Il est à souhaiter qu’elles soient exploitées à chaque fois que cela est techniquement et économiquement possible.
8 commentaires
Bonjour,
Quand on aborde un tel sujet, on se doit d’en examiner toutes les facettes. L’extraction du lithium pollue (la saumure), à l’heure où on ne cesse de parler de protection de l’environnement, avec les contraintes qu’on nous impose ; elle est énergivore et grande consommatrice d’eau, à l’heure où on ne cesse de nous parler de pénuries. Pour une information objective, l’auteur aurait dû développer a minima ces points.
Oui bien sur , vaut mieux polluer l’Afrique ou l’Amerique du Sud ( Argentine , Chili , Bolivie ) ,ça ne se voit pas , accepteriez vous de vivre sans téléphone portable , ni ordinateur ni Internet , alors !!!! C’est comme les * écureuils *de l’A69 qui empêche la coupe de quelques arbres alors que l’on rase des milliers d’hectares de forets tous les jours pour faire des pellets en remplacement du fuel de nos chaudières . C’est écologique !!!! J’ai travaillé dans des mines en Afrique , la pollution Couvre des centaines d’hectares , lacs pollués , nappes phréatiques polluées .( Kipushi – Kolvesi )pour agglomérer les minerais on se sert d’Arsenic ou de Mercure et des milliers de m3 d’eau .
Vous avez parfaitement raison DUHAMEL, je suis entièrement d’accord avec votre commentaire, les écolos sont des schizos absolus. Ils veulent – exigent – tout et son contraire, ce fut le cas pour l’énergie nucléaire(que Macron avait freinée) et les saloperies d’éoliennes qui nécessitent des milliers de tonnes de ciment et de ferraille que l’on ne pourra plus jamais détruire, quant aux voitures électriques et la décarbonation à tout crin ce sont des fumisteries.
Tout pollue, même nos commentaires; il vaut mieux avoir une pollution maîtrisé et chez soi que du n’importe quoi ailleurs.
que nenni ! les écolos cette bande trolls comme pour le gisement d’uranium refuseront 😂!
La commission nationale du débat public !
Mais quel nul étais-je pour n’en avoir jamais entendu parler ?
Heureusement, et grâce à l’IREF ce matin, me voilà sur les rails…
merci
Christian B.
Créatrice d’emplois, mais destructrice de l’environnement !
Quand on sait que l’électrique n’est pas non plus la panacée et qu’il n’est pas non plus aussi vertueux que l’on nous fait croire !
C’est peut être payer cher !
Je me demande surtout une chose: combien d’argent public sera englouti dans le projet et pour quelle rentabilité ?