Après avoir recommandé de diminuer le nombre de vaches élevées en France, la Cour des comptes propose de discriminer financièrement les établissements privés sous contrat qui n’accueilleraient pas assez d’enfants de parents “modestes”. Précisément, il est écrit “moduler les moyens attribués aux établissements privés sous contrat en fonction des caractéristiques sociales des populations accueillies”. Comme le résume France Info lui-même, “plus les établissements privés accueillent d’élèves défavorisés ou aux résultats scolaires moyens, plus le chèque sera élevé”. Une idée qui aurait pu sortir directement du programme de LFI. La Cour va donc beaucoup plus loin que les quotas de boursiers voulus par Pap Ndiaye. Elle s’inscrit dans la continuité communiste de l’idée de faire payer les frais de scolarité en fonction des revenus des parents, déjà en place à Sciences Po Paris, Dauphine et dans de nombreux autres établissements privés du supérieur comme du secondaire.
Ce qui est fou dans les deux cas, c’est l’inversion dans le raisonnement : plutôt que de constater les causes du succès de l’école privée, tant dans les demandes d’inscriptions qu’en termes de résultats aux examens, et chercher à les reproduire pour le public, on s’obstine à vouloir obliger les écoles privées à s’abaisser au niveau des écoles publiques. En outre, ce critère est totalement arbitraire : un enfant de profs a potentiellement plus de chances de réussir qu’un enfant de footballeur professionnel, pourtant 10 à 100 fois plus riche. Un enfant de bibliothécaire ou d’écrivain peu connu aura lui aussi plus de chance que les enfants de certains chanteurs connus.
En réalité, ces donneurs de leçon veulent détruire ce qui permet à l’école privée de réussir par rapport au public. Cela s’inscrit dans un mouvement de fond communo-égalitariste qu’est celui des quotas : imposer partout (sauf quand ça n’arrange pas l’Etat) des quotas, de sexe, de niveau de revenus des parents et peut-être demain de couleur de peau.
7 commentaires
La Cour des Comptes sort de son rôle pour faire de la politique… Heureusement, comme d’habitude, ses avis sans portée vont aller directement aux archives.
La technocratie hautaine ne veut pas que le privé fasse ressortir ses carences patentes : elle casse les exemples qui marchent pour banaliser les échecs invraisemblables des services publics. C’est l’histoire du dernier de la classe qui fait un croche-pied au premier, des incapables qui tuent le pays en l’endormant avec des paroles. Ce dernier se réveillera-t-il bientôt ?
L’égalitarisme forcené conduit à la décadence généralisée dans toutes les couches de la société….
Mais de quoi se mêlent ils ? Qu’ils se préoccupent du déficit permanent des comptes publics au lieu de vouloir faire légiférer dans des doucines qui nez sont pas les leurs !
D’ailleurs faisons une grande manif pour obliger la Cour des comptes a appliquer a elle meme ce qu’elle préconise sur la diversité. Remplacement de 75% de ses membres par des personnes issues des diversités !!! Chiche LOL
Ce qui se passe est une honte, déjà avec parcours sup, et un certains nombre de place réservées aux boursiers, indépendamment du niveau du dossier scolaire, des vœux orientés par région, selon ou vous habiterez, vous n’aurez pas droit aux meilleures écoles réserves aux habitants du secteur, quant on connait le centralisme de la France, fini la promotion sociale lorsque l’on vient d’une région perdue….. Il est urgent de remettre la méritocratie au centre des débats. Vous êtes bon, vous travaillez bien, vous allez ou on vous prend. Le niveau social n’a pas lieu d’être. ras le bol de l’égalitarisme, c’est juste un nivellement par le bas de la France
Il faut tout faire pour camoufler la déchéance de l’Education Nationale !
Toujours le même mécanisme : détruire ce qui est le miroir de leur nullité… c’est la technique qu’ont trouvé les imbéciles pour survivre.