Ne jamais admettre ses erreurs. Nier, ou encore mieux ignorer, les évidences qui seraient contraires au discours progressiste. Telles sont les lois qui gouvernent aujourd’hui la presse américaine de l’establishment. La réaction du New York Times, du Washington Post et autres organes bien pensants à la publication du rapport Durham est édifiante.
Il s’agit bien d’affaire montée de toutes pièces par Hillary Clinton
Le document de 316 pages, rendu public le 12 mai 2023, est le résultat de deux années de travail et d’enquête par John H. Durham, procureur spécial, nommé par le secrétaire à la justice (Attorney General) de Donald Trump. Sa mission, que le Département de la justice de l’administration Biden lui a laissé mener à terme : étudier comment et pourquoi le FBI a lancé en 2016 une enquête très médiatisée, en pleine campagne électorale, pour déterminer si Donald Trump était, ou pas, manipulé par des agents russes.
Le rapport confirme ce que Donald Trump maintient depuis le début de cette affaire, montée de toutes pièces par Hillary Clinton: il n’y avait aucune raison sérieuse de penser que le candidat populiste était sous l’influence des services de renseignement et d’intoxication russes. Pourtant le FBI, parce qu’il était convaincu qu’Hillary Clinton serait élue en novembre 2016, a participé à une vaste opération de propagande pour discréditer le candidat qui briguait l’investiture républicaine. Mettre sur écoutes téléphoniques les responsables de la campagne de Trump, sans motif raisonnable, fait du Watergate une opération d’amateurs. C’est pourtant bel et bien ce qu’a fait le FBI. Ni le New York Times, ni le Washington Post ne s’en émeuvent. C’était pour la bonne cause : faire élire Hillary. Seul, le Wall Street Journal sauve l’honneur de la presse.
John H. Durham établit qu’il n’y avait pas de fondement pour le FBI à entamer une enquête. Les accusations de collusion de Donald Trump et de certains de ses collaborateurs avec des agents russes, étaient plus que douteuses. Les procédures normales de vérifications, d’entretiens et de consultations d’autres services de renseignements pour s’assurer que « des conversations » avaient eu lieu entre la campagne de Donald Trump et des agents proches de la Russie, n’ont pas été suivies.
Pire : le FBI disposait de preuves bien plus solides de tentatives d’influence sur Hillary Clinton de la part de gouvernements étrangers qui finançaient directement la Clinton Foundation, fondation de l’ancien président Clinton. Cette dernière continuait à recevoir des dizaines de millions de dollars alors que Hillary Clinton était la responsable de la politique étrangère de l’administration Obama, en tant que secrétaire d’État. Pour autant, par peur de se mettre à dos celle que les médias avaient déjà désignée comme prochain président des États-Unis, le FBI a fermé les yeux.
Le FBI a choisi de ne pas prendre en compte l’instrumentalisation par Hillary Clinton de son enquête sur Trump.
Ceux qui fabriquaient des « preuves » de la collusion entre Donald Trump et la Russie, étaient littéralement payés par la campagne de Hillary Clinton pour les diffuser dans la presse. Comme toujours, dès qu’il s’agit de présenter comme un « scoop » les « fake news » imaginées par des consultants du Parti démocrate, les grands journaux qui prétendent défendre la démocratie et combattre pour la « vérité », sont au rendez-vous. Des scrupules ? Des remords ? Pas le moins du monde : leur mission était par tous les moyens d’empêcher Donald Trump d’être élu.
La « cancel culture », c’est ça : on évacue ce qui ne convient pas à la cause suprême.
La bonne conscience des donneurs de leçons du New York Times et du Washington Post illustre leur aveuglement partisan. Elle démontre aussi leur incompréhension des raisons fondamentales pour lesquelles les électeurs républicains, conservateurs et populistes ne croient plus un seul mot qui sort de cette machine médiatique contrôlée par l’élite de la gauche bien pensante. L’Américain moyen a compris que les journaux et les télévisions n’ont aucun scrupule à manipuler l’opinion pour faire voter à gauche. On s’étonnera ensuite que trois fois plus de téléspectateurs regardent Fox News que l’ensemble des autres chaînes d’infos réunies.
Les articles discrets du New York Times et du Washington Post à propos du rapport sont extraordinaires de duplicité. Ils soulignent que le rapport ne recommande aucune inculpation et ne contient pas « d’éléments nouveaux ». Leur conclusion : il ne faut pas en faire de gros titres. Ce qui démontre que des mensonges délibérés ont été à dessein diffusés par des journalistes américains pro-démocrate en vue de discréditer un candidat populiste qui les dérangeait, doit donc être minimisé ? Les éditorialistes de la presse officielle ne parlent du rapport Durham que pour railler les conservateurs accusés de vivre dans une bulle complotiste.
Les templiers de la vérité choisissent tout simplement de « cancel » (d’annuler) le rapport Durham. La « cancel culture », c’est ça : on évacue ce qui ne convient pas à la cause suprême. Le journalisme post-colonial ne veut pas découvrir la vérité. Ce journalisme-là ne cherche qu’à accréditer une version politiquement correcte de la vérité.
Pour cette raison, les mêmes agents du Parti démocrate, déguisés en journalistes, ont aussi « annulé » la découverte en 2020 que des millions de dollars ont été reçus d’agents étrangers par Hunter Biden, le fils de Joe Biden. Ceux qui sur Twitter osaient parler de l’article du New York Post révélant ces faits, étaient immédiatement exclus du réseau social. La censure partisane, au nom de la lutte contre les « fake news », est acceptable si elle est pratiquée par la gauche. Durant la campagne de Joe Biden, il ne fallait surtout pas porter ombrage au seul démocrate capable d’empêcher Donald Trump de rester quatre ans de plus à la Maison blanche.
2 commentaires
Le New York Times, une référence journalistique progressiste, un modèle d’honnêteté intellectuelle…ou presque !
En 1932 Walter Duranty est le correspondant du New York Times à Moscou (de 1922 à 1936) et accessoirement agent stipendié de propagande et de désinformation communiste soviétique en Europe et aux USA. Il remporte pourtant le prix Pulitzer en 1932 pour ses reportages des plus contestables en Union soviétique, flagorneurs pour le régime soviétique alors au pouvoir.
L’honnêteté des articles de Duranty est remise en question de son vivant, en particulier sur sa négation de la famine ukrainienne de 1932-1933 (Holomodor). En accord avec la propagande soviétique, il contredit les témoignages d’autres journalistes occidentaux comme Gareth Jones et Malcolm Muggeridge.
Les fausses déclarations mensongères et malveillantes du NY Times sont la pratique depuis un siècle, affirme le journaliste et commentateur des médias Ashley Rindsberg.
« Ma recherche n’a pas mis en évidence de simples erreurs ou inexactitudes, mais des mensonges complets », écrit A. Rindsberg dans son livre « The Grey Lady Winked » (ed. Midnight Oil) qui examine comment un des principaux médias du pays manipule ce que nous pensons être l’actualité. Les «fabrications et distorsions» qu’il a trouvées dans la couverture par le NY Times des grands évènements historiques , de l’Allemagne hitlérienne, de la Russie de Staline, de la seconde guerre mondiale, de la guerre du Vietnam, de Cuba à la guerre en Irak «n’ont jamais été le produit d’une simple erreur» soutient Rindsberg. «Au contraire, ils étaient le sous-produit d’un type particulier de système, une machine à produire la vérité construite pour tordre les faits dans un modèle choisi par le NY Times», dit-il.
Les chapitres de son livre se concentrent sur la couverture par le New York Times de la Seconde Guerre mondiale , de l ‘ Holocauste , de la Russie de Staline , de la Révolution cubaine , de la guerre du Vietnam , du bombardement atomique du Japon , de la Seconde Intifada , dela guerre en Irak, de la recherche des Armes de destruction massive et du Projet 1619 .
Rindsberg dit que les fausses informations et les inexactitudes du New York Times ont eu un impact substantiel sur les événements internationaux, non seulement en fixant l’ordre du jour des informations, mais en influençant ce que des millions de personnes croient être factuel.
Rindsberg soutient que les journalistes du Times ont suivi la même méthode depuis les années 1920…
Lire la suite: https://drive.google.com/file/d/1RFazeyX2HBe6yLM5KYr81yhP-BEAmFM_/view?usp=sharing
Depuis la nuit des temps, la gauche américaine a toujours menti. Ce qui ne l’empêche pas d’être donneuse de leçons et de se draper dans un manteau de vertu. Pour ma part, je n’ai jamais rencontré un seul élu américain de gauche honnête, ce qui ne veut pas dire non plus que tous les élus de droite sont honnêtes.
J’ai été toujours surpris par la mauvaise foi des dirigeants des entreprises américaines qui supportaient les démocrates ! Ce qui m’a amené à mettre leurs entreprises sur la liste noire des entreprises non fiables. J’ai connu la Silicon Valley en 1980 et les dirigeants et universitaires de cette époque me semblaient uniquement intéressés par le business. Puis, cela a évolué tout doucement au début et tout s’est accéléré à partir des années 2000.
Plusieurs entreprises se sont alors délocalisées dans d’autres états car elles ne supportaient plus cette dérive wokiste.
Bref, les USA, comme la France, sont dominés par ce que l’on appelle la « bien pensance » de gauche et, comme certains sociologues, je pense que ces pays vont s’enfoncer irrémédiablement dans la décadence.