Le taux de chômage dans la zone euro est tombé en septembre à son plus bas niveau historique, soit 6,6% de la population active, contre 6,7% en juin, juillet et août, selon les données d’Eurostat publiées jeudi 3 novembre. L’indicateur est au plus bas depuis que l’Office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998. Les taux les plus bas ont été enregistrés en République tchèque (2,2%) et en Pologne (2,6%). Le taux de chômage atteint en France 7,1% (contre 7,7 % en septembre 2021), alors qu’il n’est que de 3% en Allemagne. À titre de comparaison, le taux de chômage s’élevait à 3,5% aux États-Unis en septembre, à 3,5% également au Royaume-Uni et à 2,6% au Japon.  Le chômage des jeunes (moins de 25 ans) est en France toujours très élevé (15.6%). Il n’est que 5.7% en Allemagne, presque trois fois moins. Pourtant, les programmes en faveur des jeunes ne manquent pas. Comme le plan « 1jeune1solution » ou la « Garantie jeunes » qui, comme les politiques passées de « lutte contre le chômage », ne produisent pas vraiment les effets escomptés.
Depuis les années 1980, la France connaît un chômage élevé, au-dessus de la moyenne européenne et plus haut que la plupart des autres pays riches. Malgré des milliards dépensés, le pays est encore très loin du plein emploi.  Les causes sont multiples. L’IREF a montré comment le système d’indemnisation des chômeurs n’incite pas suffisamment à la reprise de l’emploi et qu’une vraie baisse durable du chômage exigerait des réformes plus significatives afin d’alléger les contraintes d’embauche et de licenciement.
4 commentaires
Aujourd’hui, après la « crise covid », les avalanches d’aides ASSEDIC, CAF, CCAS Etat, département (RAS), etc… ont « plongé » un frange de la population (jeunes en particulier) dans un mode vie frugale. La doxa de la décroissance, la recherche du « bien être » associée à cette mode et des « revenus suffisants » n’incitent pas à un retour à l’emploi. Le nombre de postes dit « en tension » ne peut qu’augmenter, la « valeur travail » devenant « faible » devant la valeur « aide ». On se retrouve avec la situation paradoxale d’un nombre de « demandeurs » d’emploi indemnisés ou pas et des employeurs qui n’arrivent pas à recruter… Le niveau des aides, si elles paraissent faibles prises seules, devraient être reconsidérées en tenant compte de l’effet cumulatif. C’est l’ère de la « nounoucratie ».
La France préfère prélever de fortes charges sociales qui pèsent sur les entreprises au détriment de leur compétitivité pour indemniser les chômeurs plutôt que permettre à nos entreprises d’être compétitives et créer des emplois. Nos emplois dans l’industrie n’ont jamais été aussi bas car notre tissu industriel s’est effondré. Autres conséquences : dépendance vis à vis de pays tiers, déficit de la balance commerciale.
La France n’y arrivera JAMAIS. Bientôt l’instauration du droit à la « paresse » va ne faire qu’accroître le phénomène. Et que penser du revenu universel qui fait son chemin dans l’ombre. Bon courage aux futures générations … Merci à Nicolas pour cet article …
Mais, Nicolas, la France n’arrivera à rien avec un tel système bolchévique !