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Projet de loi pouvoir d’achat : on n’est pas sorti de l’auberge…

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La semaine sera rude pour le gouvernement : le projet de loi sur le pouvoir d’achat entre en discussion à l’Assemblée, ce terrible rassemblement d’oppositions dont le principal objectif est de s’afficher comme telles, parfois au mépris de leurs valeurs politiques ou du bon sens. Les Républicains proposent par exemple… de bloquer le prix du carburant à 1,50€ le litre au lieu de 1,80€. Le Rassemblement National, qui demande la baisse de la TVA sur les denrées alimentaires, paraît presque libéral en comparaison.

Au-delà du pouvoir d’achat des Français, c’est la crédibilité du gouvernement qui est en jeu. Après cinq ans de gouvernance rendue relativement facile par une majorité absolue que certains députés nommaient le “rouleau compresseur macronien”, et qui permettait à Emmanuel Macron et ses ministres de faire passer toutes les lois qu’ils voulaient ou presque, leur victoire fragile aux législatives rebat les cartes. Les députés macronistes sont obligés de négocier avec les oppositions, de trouver des compromis. Ils y sont peu habitués, les commentaires après le rejet du projet de loi concernant le retour du pass sanitaire aux frontières le montrent.

Le projet de loi sur le pouvoir d’achat risque de rester lettre morte – et on pourrait s’en réjouir – parce qu’insuffisamment généreux aux yeux de certains députés. La distribution de nouveaux chèques aux personnes dites modestes, qui sont souvent celles qui ont le temps de remplir les formalités diverses pour obtenir des allocations, le blocage soviétique de certains prix et les aides qui ne font jamais que rendre au contribuable et/ou à l’assuré social sous forme de miettes l’argent qu’on lui a pris par ailleurs, n’ont rien à faire dans un pays sainement administré. Ces mesures ont encore moins leur place en France, alors que la Cour des comptes s’inquiète de dépenses publiques débridées et d’un possible décrochage financier. S’il ne faut pas compter sur des mesures libérales pour ce quinquennat, peut-être peut-on au moins espérer moins de mesures étatistes.

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3 commentaires

Dupond 19 juillet 2022 - 7:59

Il serait temps que les élus incompétents ? corrompus ?? font que + de 50 % des citoyens ne votent plus Le budget est voté sans remise en cause des dépenses inutiles et inouïes qu’un citoyen normal se préoccupe pour sa famille
60 % de taxes sur les carburants , 40 % sur l’électricité etc ….. c’est un pognon de dingue , où va l’argent ? Subventions inutiles, utopies climatiques, aides aux pays en voie de développement sans suivi de l’utilisation des fonds ( même à la Chine ? ) Participation financière à l’U E ( 25 % du budget ?? ) etc..
On apprend que les pompiers sont des canadaires en pannes , EDF des en maintenance etc
Cà suffit cette ruine. Mr E M doit défendre les Français . Et augmenter les revenus des travailleurs mais principalement baisser les taxes de dingue qui frappent tous les portefeuilles .

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montesquieu 19 juillet 2022 - 9:08

Et le vainqueur de cette bataille est…..le RN qui a voté le texte et met Renaissance dans la panade. Bien joué MLP!
Même sans avoir de considération pour ce parti économiquement étatique et de gauche, il remet à leur place ceux qui n’accepte pas son existence comme la première ministre par ex.

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Obeguyx 19 juillet 2022 - 4:24

Comme disait Coluche : « donne leur le Sahara à gérer, six mois après ils importent du sable ». Voilà, tout simplement les « C… » qui nous ont gouvernés ces dernières décennies. Aujourd’hui, le niveau cérébral est tellement bas qu’ils ne se contentent pas d’importer, mais ils pensent que distribuer de l’argent qui n’existe pas va solutionner tous les problèmes. Je crois vraiment que nous devons occuper au moins la 100° place de l’intelligence et de la bonne gestion des états au niveau planétaire.

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