La ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, a présenté mercredi en conseil des ministres, le projet de décret portant relèvement du traitement minimal dans la fonction publique.
Il y a un mois, la ministre avait annoncé le dégel du point d’indice des fonctionnaires, conditionné a une hausse de l’indice des prix de plus de 2% par rapport à la dernière évolution du SMIC au mois de janvier.
A compter du 1er mai, le traitement minimal des fonctionnaires sera donc porté à 1649,48 € bruts, soit une augmentation de 2,65%, comparable à la hausse du SMIC, qui concernera 694 000 agents publics.
Etant donné qu’aucune véritable réforme de l’administration – par exemple, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux – n’a été mise en œuvre durant le quinquennat, la seule variable d’ajustement pour réaliser des économies demeure le salaire des fonctionnaires. L’absence de flexibilité induite par le statut de la fonction publique, qui n’est pas près d’être réformé, accentue cette tendance.
Nul ne saurait s’opposer à ce que des fonctionnaires plus efficaces soient mieux payés, mais, une fois de plus, aucun élément de ce type n’entre en considération dans leur rémunération. C’est donc bien le contribuable, les finances publiques et l’endettement de notre pays qui pâtiront de cette décision.
3 commentaires
Et leur temps de travail réduit d’autant.
Et les retraités du privé doivent toujours se contenter du 1% de revalorisation de leur retraite , en dépit de l’inflation qui dépasse 4,5% ?
Tout à fait Laurent46. Continuons avec les dettes, mais les Français ne voient rien venir !?
Le pire est évidemment devant nous !