Invitée sur France Inter lundi 7 mars, Catherine MacGregor, directrice générale d’Engie, détaillait les conséquences de la crise ukrainienne sur l’énergie à disposition en France et en Europe. Alors que 40% du gaz européen dépend de la Russie, l’arrêt des importations auraient des conséquences dramatiques. Pour que les stocks permettent de voir venir l’hiver prochain, la directrice d’Engie propose de limiter le gaz pour les usines ou de baisser le chauffage dans les logements. Une proposition qui tient mal compte des besoins des entreprises et des particuliers, et découle de politiques énergétiques gouvernementales catastrophiques.
Le même jour, dans Les Échos, Catherine MacGregor déclarait : « Mon espoir est que, dans ce nouveau monde, la société regardera les énergies renouvelables différemment. Elles représentent une source, certes intermittente, mais quasi infinie, implantée chez nous, compétitive, et qui nous permet de ne dépendre de personne ». Sauf que l’intermittence nécessite une énergie de complément, en l’occurrence le gaz ! Plus d’énergies renouvelables, c’est aussi plus de consommation de gaz.
2 commentaires
Bonjour, et cette dame dirige Engie, est-elle encartée à EELV ? A non, elle a des accointances dans la finance éolienne. Elle ne profite même pas de cette opportunité pour mettre en avant la nécessité de redéployer le thermonucléaire ! Avec Ernotte, Delmotte-Masson, elles forment un beau podium de représentante du déclinisme Français. C’est certain, les vers sont dans le fruit. On en tient une bande.
Au fait, n’avez-vous pas entendu les petits Macronistes à 80 km/h, malus à 50 000 € et inaction énergétique, annoncer -tambours battants- qu’ils allaient réindustrialiser la France ? Une telle politique confirme que ce sont des menteurs. Merci. Bien à vous
S’il existait encore sur cette planète un peu de diplomatie, il n’y aurait pas de guerre en Ukraine, pas plus que de crise. La crise est essentiellement provoquée par les sanctions économiques de l’Occident qui ne voit même plus le mal qu’il s’auto inflige (ou plutôt aux peuples qu’ils sont chargés d’administrer). Nous ne sommes pas dirigés par des fous, mais par de sombres crétins aux pupilles dilatées en forme de dollars, tous plus mièvres les uns que les autres et cela sur 80 % de la planète.