A l’heure où le désenchantement à l’égard des politiques a envahi toute la société, les « projets de rupture » sont mis en avant par plusieurs personnalités politiques en quête d’adoubement populaire, pourtant tous des « vieux de la vieille »
En 2007, Nicolas Sarkozy proclame « la rupture » comme projet. En 2012, François Hollande était plus modeste avec un simple « changement ». En 2017, François Fillon prônait « la rupture totale » en économie, tandis qu’Emmanuel Macron voulait faire la « révolution ».
Pour 2022, la rupture semble revenir en force. Déjà l’année dernière, Emmanuel Macron présentait ses « innovations de rupture » dans le plan France 2030. Puis, Michel Barnier a porté un « projet de rupture » à la primaire des Républicains, de même qu’Éric Ciotti. Jean-Luc Mélenchon assume également « une volonté de rupture avec le système » pour les Présidentielles de 2022. Bref, une unicité de déclaration qui pourrait laisser croire que tous les projets se ressemblent.
C’est désormais au tour de Valérie Pécresse d’annoncer son « projet de rupture ». Avec dans son équipe des politiciens de carrière tels que Xavier Bertrand, Michel Barnier, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau, Hervé Morin, Brice Hortefeux ou Jean-François Copé, elle aura fort à faire pour mener un tel attelage et convaincre qu’elle va faire du neuf avec des vieux. A moins qu’il ne faille entendre « rupture » comme synonyme de « brouille », « discorde », « séparation »…
5 commentaires
Le « projet de rupture », parce qu’il faut bien un projet
Madame Barrière semble n’avoir pour but que de dénigrer Valérie Pécresse. Plusieurs de ses écrits en témoignent.
Cette dernière intervention ne prouve rien et ne cherche qu’à nuire. Pourquoi?
Le « projet de rupture », parce qu’il faut bien un projet
Je soutiens avec force les propos d’Aliénor Barrière. La prêtresse (Pécresse) est un leurre de la sphère mafieuse afin de faire chuter les candidats qui prônent un changement profond (de droite ou de gauche). Le véritable problème est que les LR sont allés chercher un candidat qui avait tourné le dos au parti. De cette manière LR pense pouvoir survivre et continuer de se gaver. J’espère que les Français ne seront cette fois pas dupes. Prêtresse qui vient distiller la bonne parole des sectes Bilderberg ou du Siècle. Je crois vraiment qu’il faut que cela cesse définitivement et que les français ouvrent les yeux !!!
Le « projet de rupture », parce qu’il faut bien un projet
Merci à Aliénor Barrière que je soutiens également avec Obeguyx.
V. Pécresse = E. Macron. deux catastrophes nationales.
Les L.R. et les L.R.E.M. sont tous des socialistes ce dont la France n’a jamais eu besoin !
Mais les Français sont des endormis et, comme le disait Charles de Gaulle: « Les Français sont des veaux ». Dès lors, je m’attends au pire, sauf miracle du ciel…!
Le « projet de rupture », parce qu’il faut bien un projet
Face aux faits économiques et sociétaux, face aux mensonges d’État, face aux télescopages gouvernementaux organisés, face aux  » Affaires »…BENNALA…MISE EN PLACE DES GILETS JAUNES AVEC LES DÉGÂTS COLLATÉRAUX, NOTRE DAME DES LANDES, ÉCHEC DE LA RÉFORME DES RETRAITES …DU CODE DU TRAVAIL…DU CHÔMAGE…à la dette abyssale de plus de 120% DU PIB….AUX DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT DU GOUVERNEMENT…. .ETC…. ETC…
Comment accorder sa confiance aux « politiques » face à cette « face visible » de l’iceberg qui nous est donné à connaitre…. »Mais on ne nous dit pas tout »….
Alors, la Sagesse me rappelle que nous n’avons qu’une seule vie à vivre et selon la philosophie de Voltaire je vais « Cultiver mon jardin » et je suis alors sûr de ma récolte….
La situation de notre pays est gravissime.
Quand un régiment est mauvais, on change le colonel.
Quand on change le colonel on ne le remplace pas par un clone du précédent mais pas quelqu’un capable de faire une analyse réaliste de la situation, d’en tirer une stratégie et qui soit apte à la mettre en oeuvre.
Il faut donc quelqu’un qui ait des tripes et non le ventre mou et dont les intentions ne soient pas fonction du sens du vent. Quelqu’un de conviction et qui n’en change pas.