Dans son rapport de novembre 2019, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) avertissait que les émissions mondiales de gaz à effet de serre devraient diminuer de 7,6 % par an entre 2020 et 2030 pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat en limitant le réchauffement de la planète à 1,5 °C. Or, en 2020, année de la pandémie et des confinements, les émissions de CO2 ont été réduites de « seulement »…6 %. C’est 1,6 points de moins que l’objectif annuel fixé par les Nations Unies.
Il faudrait donc que d’ici 2030, la planète soit confinée, tous les ans, une période encore plus longue qu’en 2020 ou prolonger le nombre d’années de confinement jusqu’en 2040, voire au-delà.
Pour atteindre les objectifs des Accords de Paris, il faudrait au moins 10 années de confinement
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2 commentaires
Pour atteindre les objectifs des Accords de Paris, il faudrait au moins 10 années de confinement
Attendre 10 années, et encore pas sûr que cela suffise. Lorsqu’on va chercher sur le site NOAA de Mauna Loa qui est le référentiel CO2 mondial, on s’aperçoit qu’en aout 2020 après le premier arrêt brusque de l’économie mondiale la tendance est restée la même.
Voir cette explication https://gml.noaa.gov/ccgg/covid2.html
De toute façon cette volonté de s’attaquer au CO2 anthropique ne changera pas grand-chose.
Que l’Europe décide seule d’obtenir seule la neutralité carbone est une chimère et n’entrainera aucune évolution sensible dans le domaine climatique. Il faudrait pour en vérifier les effets, que la majorité des grands pays générateurs y arrivent en même temps. Hors la prétention européenne dans ce domaine de leader « carbocentrique » est une vue de l’esprit.
Les énergies renouvelables n’y pourront rien. Ce sont des dépenses inutiles L’éolien, outre son efficacité relative en production (2000h/an de fonctionnement moyen constaté en Europe sur les 10 dernières années), le principal reproche est la destruction de l’environnement visuel ; il faut parcourir les départements de la somme ou les grandes plaines de champagne pour en constater les dégâts. Mais Mr Lacombe êtes-vous allé sur les sites ? En fait ,ces énergies ne se mettent en place qu’a coup de subsides pour alimenter la cupidité des propriétaires des terrains sur lesquels sont implantées ces « tiges ».Ne pas vouloir l’admettre est un déni.
Tout cela pour une hypothétique lutte contre les rejets CO2. Par la grâce performative du seul GIEC, on a décidé que le CO2 d’origine anthropique était Le GES prédominant ce qui n’a jamais été démontré. La théorie radiative d’Arrhenius, et de Fourier critiquée début 20 siècle par Angstrom, souvent remise en question parmi bien des scientifiques dont Robert William Wood qui en démontra en 1909 le caractère erroné de l’explication , a été abandonnée pendant 60 ans, puis remise au gout du jour dans les années 1970 par Bert Bolin premier directeur du Giec.
Pourquoi avoir assis toute la théorie du réchauffement anthropique sur un seul des gaz à effet de serre, le CO2 ;
En effet en ce qui concerne le CO2, on trouve partout les valeurs des échanges des cycles du carbone, exprimées en Gt/C an, ratio rejets et puits.
Mais si on exprime cela en proportion dans l’atmosphère, c’est très, très peu.. Les 410 ppm de CO2 actuelles, c’est 0.041 % du volume total de l’atmosphère.
Dans ces 0.041% de CO2, la part de l’anthropique ne dépasse pas 3 à 5%, l’essentiel soit 95 à 97 % étant rejeté par la nature : océans, forets, faune et flore, volcanisme.
Le CO2 représente 3.6 % des gaz à effet de serre, contre 95 % pour la vapeur d’eau, qui bien qu’étant le GES le plus important en volume, est un peu laissé de côté, et pourtant… ;Si on admet la thèse effet de serre radiatif, de tous les constituants atmosphériques susceptibles d’absorber le rayonnement thermique de la Terre, la vapeur d’eau est le plus important à la fois par sa concentration plus élevée et par son pouvoir d’absorption plus important. Sa contribution à cette absorption varie entre 65 et 95 % selon les conditions locales.
De plus on ne maitrise que très partiellement les valeurs réelles des échanges entre les éléments rejets et réabsorption par les puits de CO2. Des tableaux existent sur certains sites et dans les rapports GIEC, mais les valeurs indiquées ne sont que des valeurs extrapolées par calculs bruts. Très difficiles à vérifier dans la réalité.
« Tant que l’on ne connaîtra pas mieux l’importance relative des différents mécanismes d’absorption du CO2 anthropique, il demeurera difficile de quantifier les incertitudes liées aux projections futures du CO2 atmosphérique (voir le Rapport du GTI : chapitres 9 et 10 qui traitent des effets potentiels de ces processus sur le cycle du carbone).
La transition énergétique se fera naturellement sans précipitation ; en voulant accélérer le processus au prétexte d’urgence climatique, on se prive de crédits pour les luttes contre les vrais problèmes environnementaux comme la dépollution des océans, qui outre ce fait, sont les grands régulateurs climatiques, avec un rôle bien plus prépondérant que nos rejets carbonés.
Pour atteindre les objectifs des Accords de Paris, il faudrait au moins 10 années de confinement
Excellent commentaire de Dominique. Le site de la Noaa montre même que le taux de Co2 de l’atmosphère a plus augmenté pendant le covid que les années précédentes ! ( avec moins d’emmissions )