Dans une longue interview accordée au quotidien l’Opinion, Yves Veyrier, le secrétaire général du syndicat Force Ouvrière donne son avis sur plusieurs sujets comme la vaccination, l’entreprise, l’emploi et les licenciements, l’assurance chômage ou les retraites… Comme on s’y attendait, on retrouve les clichés bien connus et répandus à satiété par les syndicats français : il est question de « progrès social », de « services publics », de « société égalitaire », de « protection sociale », de « finance coupable » etc… On apprend même que, durant cette crise du Covid, c’est la « protection du capital » qui a primé. Le dirigeant de FO a un discours assez ambigu sur la vaccination des soignants et il est, bien sûr, contre les licenciements dans les entreprises. En ce qui concerne la réforme des retraites, il soutient même que « ce n’est pas notre système de retraite qui est en cause, c’est l’accès à l’emploi, les bas salaires, le temps partiel subi, l’emploi des seniors… ».
Visiblement, M Veyrier veut continuer sur la même voie, celle des prélèvements élevés, des aides publiques et des dépenses qui battent des records. Ce n’est pas étonnant ! Car il n’est pas concerné par tous ces sujets. En vérifiant son CV on découvre qu’il a travaillé huit ans à … Météo France qui est un établissement public (épinglé plusieurs fois par la Cour des Comptes pour ses dépenses et sa gestion). Le reste du temps il a fait sa carrière (26 ans) au sein de FO. Ni les entreprises, ni les licenciements, ni l’assurance chômage, ni les retraites du privé ne le concernent donc.
2 commentaires
Le secrétaire de FO se prononce (mal) sur des sujets qui ne le concernent pas
force ouvriere……..:un ramassis de primaires indecrottables.
il faut.eviter de laisser bafouiller ces endoctrines du parti coNmusiste
Le secrétaire de FO se prononce (mal) sur des sujets qui ne le concernent pas
Yves VEYRIER n’est hélas pas le seul cadre/dirigeant syndicale dans ce cas. Même chose avec nos dirigeants politiques. Comment s’étonner ensuite de l’état de la France ? Comment s’étonner du nombre de délocalisations avec entre autres conséquences, le déclin industriel de notre Pays, notre dépendance dans certains produits pourtant vitaux et un chômage dit « structurel » ? Comment s’étonner devant des décisions purement démagogiques prises sans réelle considération des conséquences pour notre pays ? L’écologie, thème à la mode en est un exemple
A propos de « quotas » et de « discrimination », autres thèmes à la mode, pourquoi ne pas fixer des pourcentages de fonctionnaires (ou assimilés) maxi sur les listes électorales, dans certains domaines où leurs compétences ne sont pas évidentes ?
Avoir la possibilité de se lancer en politique (ou en syndicalisme) avec l’assurance de retrouver son poste en cas d’échec constitue un « privilège » indiscutable