Si ces élections régionales et départementales ont surtout été marquées par le désintérêt et l’abstention abyssale, il y a tout de même un fait important qui doit être noté : la perte du département du Val-de-Marne par le Parti Communiste Français, seul conseil départemental de France métropolitaine qui était encore sous la coupe de ce parti. Battu par l’union du centre et de la droite qui gagne 14 des 25 cantons du 94, le PCF ne remporte que 4 cantons. Les électeurs de cet ex-bastion communiste de l’ancienne « ceinture rouge » disent stop à la gestion calamiteuse de leur département, tout comme les électeurs de Meurthe-et-Moselle, de l’Essonne, de Seine-Saint-Denis et de l’Allier quelques élections auparavant.
Déjà lors des municipales, le Parti Communiste avait perdu le contrôle de la mairie de Champigny-sur-Marne, qu’il dirigeait depuis 1950 ! C’est une très bonne nouvelle que les Français s’écartent du communisme, survivant uniquement par clientélisme dans quelques bastions locaux.
Malheureusement, les résultats à la Réunion ont annoncé une victoire de l’union de la gauche, alliée au Parti Communiste Réunionnais, aux départementales et régionales (deux élections différentes, pour deux exécutifs différents, sur un seul et même territoire !). Aux régionales, la candidate communiste l’emporte d’une courte tête, sans doute parce que son adversaire de droite a été condamné, en mai dernier, pour « prise illégale d’intérêts » et « abus de biens sociaux ».
2 commentaires
Bonne nouvelle, le PCF ne préside plus aucun département métropolitain !
Oui, enfin!
Mais le mur de Berlin est tombé il y a plus de 30 ans.Et aujourd’hui encore des centaines de marxistes de toutes les chapelles et cellules de cette mouvance sont présents aux elections et certains sont élus.
Pauvre France.
Bonne nouvelle, le PCF ne préside plus aucun département métropolitain !
Bonjour,
En effet il y a encore des élus communistes, comme il y a des élus insoumis et islamo-gauchistes.
Mais bien souvent, leurs élections et réélections ne sont dues qu’au clientélisme de bas étage.