Le ministre de l’Économie déclare vouloir « consacrer une part de la hausse des recettes de l’impôt sur les sociétés au remboursement » de la dette Covid. Bruno Le Maire affirme pourtant qu’il ne souhaite pas augmenter l’impôt sur les sociétés, mais qu’il parie plutôt sur une hausse de la croissance qui augmenterait les recettes fiscales.
Cependant, rien ne garantit que la croissance augmentera significativement ou que la hausse des recettes fiscales sera suffisante pour soutenir le remboursement de la dette alors que nombre d’entreprises souffrent et que les faillites risquent d’exploser quand cesseront les aides de l’État. Au lieu de punir les entreprises qui croulent sous les charges et les impôts, le gouvernement devrait plutôt annoncer des mesures claires de réductions des dépenses publiques, seul moyen de rembourser la dette sur le long terme. Sur ce sujet Bruno Le Maire se montre timide, c’est le moins que l’on puisse dire. Puis, rappelons-le, c’est bien l’Etat qui a décidé le confinement économique. C’est lui le responsable, pas les entreprises.