Emmanuel Macron et Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, vont annoncer des mesures destinées à réformer l’ENA à défaut de sa suppression pourtant promise en 2019.
Les réformes pourraient être par ailleurs très insuffisantes et contre-productives. Macron va s’attaquer à la méritocratie en mettant en place des voies d’accès réservées aux candidats de catégories sociales plus modestes. Une discrimination positive à la française en quelque sorte, qui ne pourra donner que des résultats mitigés comme nous le montrent les nombreuses expériences étrangères.
Macron oublie donc le cœur du problème qui est la formation académique des énarques marquée par une méconnaissance du terrain et du monde de l’entreprise. Hormis la mise en place d’un stage au sein d’une PME, rien ne semble changer à ce niveau pour l’instant.
L’ENA ne sera pas supprimée : promesse non tenue par Macron
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1 commenter
Promesse non tenue ?
Hélas, s'il n'y avait que celle là que Macron ne tiendra pas ! La France a été confiée à un gamin qui a pris la grosse tête mais qui n'est sûrement pas un gestionnaire, après tout c'est un énarque, un de ces hauts fonctionnaires qui ne connaissent pas grand chose du quotidien de la population, à l'instar de nos parlementaires qui se sont voté une augmentation de leur indemnité de fonction pour pourvoir continuer de se payer des taxis, voyons ces messieurs-dames n'empruntent pas les transports en commun, les ministres ont besoin d'un sbire pour leur tenir ouverte la porte de leur véhicule de fonction. La maire de Paris a même besoin d'un guignol pour l'abriter de la pluie, j'ai vu la reine d'Angleterre tenir elle-même son parapluie…