Jeudi 23 juin, le groupe Génération Entreprise – Entrepreneurs Associés qui comprend plus de 160 parlementaires a remis à Nicolas Sarkozy, président du LR, le Livre Blanc intitulé « La croissance d’abord ! ».
Ce Livre fait 20 propositions de réforme concrètes afin de stimuler la croissance et sortir la France du marasme économique dans lequel elle se trouve. C’est une grande satisfaction de voir que parmi les réformes suggérées par le groupe parlementaires figurent plusieurs des propositions de l’IREF. Les chiffres, les articles et études comparatives de l’IREF sont souvent cités et de nombreuses réformes proposées qui figurent dans ce Livre Blanc s’inspirent de nos travaux :
– Suppression du CESE (Conseil économique, social et environnemental)
– Aligner le taux d’IS sur la moyenne européenne, en le portant à 25%
– Supprimer l’ISF
– Mettre en place un « flat tax » sur tous les revenus du capital
– Instaurer un « flat tax » sur le revenu à deux taux : 2 et 15 %
– Instaurer une dose de capitalisation dans le système de retraite
– Encourager la création des fonds de pension
– Rééquilibrer la proportion public-privé dans le processus décisionnel
– Réformer l’enseignement de de l’économie à l’école en intégrant des personnalités du monde de l’entreprise
– Encourager les syndicats à apporter un véritable service à leurs adhérents
Maintenant, il reste à ce que le candidat élu mette en pratique toutes ces propositions. L’IREF continuera à alimenter les décideurs politiques en suggestions et arguments afin de réformer la France tout en faisant attention à ce que le programme soit appliqué.
Lire en ligne : « La croissance d’abord ! »
2 commentaires
Il manque des propositions très importantes!
– Limiter le statut de la fonction publique aux seules fonctions régaliennes.
– supprimer les régimes spéciaux sociaux et de retraite.
– Donner leur autonomie aux établissements scolaires pour la définition de leur projet éducatif et recruter les enseignants adhérant à ce projet, évaluation des enseignants sur les acquis de tous élèves de chaque niveau .
– Instaurer le chèque éducation pour donner aux parents la liberté de choix de l'établissement scolaire.
– supprimer la distinction des cotisations sociales salariales et patronales. Incorporer dans le salaire brut la part patronale des cotisations santé, retraite, prévoyance et chômage.
– simplifier l'organisation administrative en trois strates, communautés de commune, régions et état et définir les compétences et les ressources de chacune.
– Instaurer une allocation sociale unique imposable en remplacement des multiples allocations substitutives de revenu.
– réformer la gestion paritaire à la française en instaurant l'obligation d'équilibrer les caisses en ajustant automatiquement les contributions aux ressources.
– concentrer les ressources en matière de logements à l'aide à la pierre et rééquilibrer les rapports propriétaires/locataires.
– Réaliser la réforme hospitalière: autonomie, fin de la participation du maire à l'exécutif de l'hôpital, adaptation des capacités aux nouvelles pratiques.
La vraie simplification
La vraie croissance viendra par la diminution des couts. Les entreprises ont fait le maximum mais pas l'etat. La solution est la vraie simplification pas comme celle faite par le pouvoir en place en faisant que le transfert de l'administration papier vers celle numerique et en reportant sur l'administre tout le travail d'instruction des dossiers.
Il faut tout simplifier en supprimant tous les systemes de compensation dus a l'exces de prelevements. Dans le meme temps c'est de reduire aussi les prelevements. Sinon ca ne fonctionne pas.
Exemple de la complexification inutile: l'impot sur le revenu. L'etat veut le prelevement a la source mais avec le nombre de part les autre revenus, une societe qui fera le travail du fisc aura une complexification sans fin. Les declarations seront refaites et ajustes. Or si on met seulement une taxe unique mais faible pour tous ce n'est qu'un %. L'exemple finlandais le gouvernement vote le % securite sociale retraire chomage impot sur le revenu donnant un seul coefficient sur la fiche de paie. C'est ca la vraie simplification qui donne la vraie reduction de cout et pouvant relancer les exportations.