Nombreux étaient ceux qui, en 2017, nous avaient reproché de critiquer « trop vite » le nouveau président Macron. Il fallait « attendre », selon eux, pour connaître ses intentions, voir ce qu’il allait faire comme réformes. A l’IREF, nous avons été très sceptiques dès le début. Le nouveau parti n’était pour nous qu’un siphonage de l’ancien PS. Les nouveaux politiques, mis en vitrine comme des mannequins de la société civile, n’avaient aucun charisme ni, surtout, aucune idée. Le nouveau président, à force de vouloir rassembler à gauche et à droite, a vite dérouté tout le monde : ses opposants mais aussi les électeurs. En tant qu’énarque, il a prouvé qu’il restait attaché à l’Etat providence et pratiquement toutes ses mesures n’ont fait que renforcer la chape étatiste qui étouffe la France. Il a centralisé encore plus que ses prédécesseurs. Il a sans vergogne traité les Français comme des enfants, leur servant, sans vergogne non plus, le baratin de la participation démocratique, cette poudre magique qui permet de détourner l’attention. Bref, Jupiter, c’était Harry Potter à Poudlard. Juste un peu moins doué.
Articles
Les universités Harvard et Brown, et la Bill and Melinda Gates Foundation, relèvent dans une étude conjointe que les restrictions liées à la crise sanitaire ont engendré de graves inégalités économiques entre les foyers modestes et les classes aisées. Le taux d’emploi des premiers a baissé de 23% tandis que celui des seconds a augmenté de 2,4%.
Le 22 juin dernier, nous avons publié sous la signature de Jean-Philippe Delsol, un article sur Le Totalitarisme écologique dénonçant la censure de fait exercée sur l’article de Pascal Richet « The temperature-CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages. » (traduction française disponible ici) paru en accès libre dans la revue History of Geo- and Space Sciences. Cet article, qui remet en cause les théories du réchauffement anthropomorphique, est une contribution au débat de la part d’un scientifique reconnu. Notre intention n’était pas de dire que M Richet avait nécessairement raison, même si son raisonnement est particulièrement convaincant, mais de nous insurger contre la dictature de la pensée imposée par l’ONU et « son » GIEC. A la suite de quoi, M. Pascal Richet nous a fait parvenir la traduction française d’un article qu’il a publié le 26 juin dans le journal économique espagnol Expansión. Avec l’accord de ce dernier et de l’auteur, nous en publions ci-dessous la version française.
La sur-délinquance des mineurs isolés : les mesures prises sont insuffisantes
Depuis quelques années, la sur-délinquance des mineurs isolés gangrène les rues des grandes villes de France, Paris et Bordeaux notamment. Les conseils départementaux, qui possèdent la compétence de leur prise en charge, sont débordés. C’est ce qui a motivé la rédaction d’un rapport d’information de l’Assemblée nationale à ce sujet, rapport utile à la bonne compréhension de ce problème endémique de notre société qu’est la délinquance.
Les retraites dans le rapport Tirole-Blanchard : comme une impression de déjà-vu
Le rapport écarte le secteur public, mais en l’ignorant, il ne fait que repousser le problème. On reste confondu que tous ces éminents spécialistes aient gobé sans broncher la fable du slogan présidentiel, selon lequel un euro cotisé donne à tous un même droit à retraite. Le refus absolu et quasi-dogmatique de la capitalisation, même à titre progressif, interpelle alors que la France ne cesse de creuser son retard sur la plupart des nations évoluées, lesquelles augmentent au contraire régulièrement la part de la capitalisation dans leurs systèmes de retraite.
Un accord européen a été noué fin juin pour arrêter l’enveloppe de la Politique agricole commune à 386 milliards d’euros sur sept ans, dont 270 milliards d’aides directes aux agriculteurs. Pour la France, la quote-part s’élève à 62 milliards d’euros. A raison de 25 % de l’ensemble des aides directes, leur versement est conditionné au respect de programmes environnementaux exigeants baptisés « écorégime ». En outre a été introduite une nouvelle notion dans la PAC, la « conditionnalité sociale », pour lier l’attribution des subsides européens au respect du droit du travail. Les agriculteurs européens se réjouissent de tant de crédits qui sont pourtant autant d’asservissement puisqu’ils ne recevront leurs aides que s’ils passent sous les fourches caudines de l’UE pour mettre en œuvre des pratiques agricoles qu’ils n’auront pas choisies.
Le Digital Market Act (DMA) est dans les tuyaux de la Commission européenne depuis quelques mois maintenant. Il vise à mettre en place un droit équitable à la concurrence dans le secteur numérique, au niveau européen. En réalité, ce sera une nouvelle réglementation qui va impacter les entreprises du numérique déjà existantes, ainsi que l’innovation. De plus, c’est un instrument juridique flou.
L’impôt sur les successions : la commission Blanchard-Tirole veut matraquer fiscalement une minorité « privilégiée »
Le chef de l’Etat avait demandé en mai 2020 à vingt-six économistes de réfléchir à la dimension économique de trois défis : la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction des inégalités et l’adaptation au vieillissement de la population. La commission sur « Les grands défis économiques » vient de rendre son rapport à la fin du mois de juin 2021 sous la présidence d’Olivier Blanchard, professeur émérite au MIT, et de Jean Tirole, prix Nobel d’économie, avec le concours de France Stratégie, qui a pris la suite entre autres du Commissariat général du Plan.
Il faudrait gentiment rappeler à tous nos censeurs incultes et ingrats qui, depuis le Parlement de Strasbourg ou le Conseil des Ministres où ils siègent tranquillement, n’ont de cesse de faire régulièrement les gros yeux à certaines capitales magyare ou slaves, que c’est successivement à Budapest, à Prague et à Gdansk que le communisme a pour la première fois vacillé sur ses bases.
Il y a des entreprises qui font la fierté de la France. Elles nous rappellent que les entrepreneurs français ont du talent, de la créativité et qu’ils ne sont pas frileux.
Je vais vous conter l’histoire de Blue Frog Robotics, une start-up d’à peine dix ans d’âge, et de son fondateur Rodolphe Hasselvander, qui s’est lancé dans un projet ambitieux : accompagner les personnes dans la difficulté, leur apporter un soutien et une présence familière et chaleureuse. Pour réaliser ce projet, l’entreprise a créé un petit robot, Buddy. L’idée est d’avoir un robot émotionnel, empathique et compatissant qui soit un vrai compagnon de vie pour les enfants, les personnes âgées et toute la famille.