Le ministère de la Transition écologique et solidaire a trouvé la solution pour payer les dépenses énergétiques des particuliers : l’impôt privé. Si vous avez encore un téléphone fixe, vous avez dû être inondé de coups de fil de ce ministère pour vous proposer de rénover vos combles ou isoler votre maison pour 1€. C’est vraiment possible vous disent-ils, avec l’argent des entreprises.
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Il y avait beaucoup de comique dans les protestations des dirigeants français contre la décision de l’Etat néerlandais d’augmenter sa part dans le capital d’Air France-KLM. Les étatistes français qui s’opposent à l’interventionnisme d’un autre pays !
Si l’absence de repreneur pour l’aciérie Ascoval serait un drame social, il serait encore plus catastrophique de mettre l’usine de Saint-Saulve sous perfusion de subventions.
RGPD et Google : les conséquences délétères de l’arbitraire de la CNIL
Comme toutes les réglementations, le règlement européen sur la protection des données (RGPD) se veut au service de la sécurité et de l’intérêt du consommateur. Il prétend établir des normes minimales objectives de confidentialité, de sécurité et de transparence des processus de traitement des données.
Dix mesures d’urgence face à l’effondrement de la compétitivité agricole française
Vins, fromages, céréales … Les piliers de la gastronomie française n’arrivent plus à conquérir le monde. Une situation alarmante, mais pas condamnée, à condition de libérer l’agriculture du joug administratif.
La folie écologique n’a pas de limites. Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson estime qu’il faudrait mobiliser 55 à 85 milliards d’euros par an en France pour lutter contre le réchauffement climatique, soit environ le produit de l’impôt sur le revenu (plus de 70Md€ en 2018). « Or, en 2018, constate-t-elle dans Le Monde du 20 février, on en a investi 41 milliards, venant des particuliers, des entreprises, des collectivités, de l’Etat ». Une semaine auparavant, dans une tribune publiée dans Le Figaro du 13 février, 86 députés entrainés par un ex-LREM ont réclamé le retour d’une « fiscalité carbone juste socialement ».
Alors que la finance en 2008 s’est déchargée à bon compte de ses frasques sur le monde éberlué, elle ne supporte pas l’idée de rente. La retraite la révulse et encore plus son prolongement : la pension de réversion en faveur du conjoint survivant. C’est ainsi que, de Terra Nova à la Commission européenne et à l’OCDE, en passant par France-Stratégie et l’Inspection des Finances, nombre des plus beaux cerveaux de la planète se demandent comment rogner les retraites et même les plus avancés ne dédaignent pas d’envisager la suppression pure et simple des pensions de réversion. C’est d’ailleurs le chemin sur lequel avait cru pouvoir s’aventurer notre Haut-Commissaire à la Réforme des Retraites, tout guilleret avant qu’une gigantesque bronca ne convainque le Chef de l’État d’éteindre au plus tôt l’incendie, en affirmant le maintien de principe des pensions de réversion.
La politique joue à fronts renversés. Au Sénat, après avoir retoqué la privatisation de la Française des Jeux en commission, Les Républicains se sont associés aux socialistes pour voter en séance, le 5 février, contre la privatisation d’ADP. « Moi qui suis un libéral, je considère que privatiser un monopole, c’est donner une rente financière au privé indûment », avait déclaré Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR.
Voici donc la dernière fiche du Grand Débat consacrée au fonctionnement de la démocratie et à la citoyenneté. L’IREF a répondu à la plupart des questions, très nombreuses (32), certaines (19-29) plutôt démagogiques et sans beaucoup de sens : il est plutôt incongru que l’Etat demande à tout un chacun comment il faut répondre aux incivilités ! C’est à lui qu’il revient d’assurer l’ordre, de faire respecter la loi et s’il en est incapable, il doit sous-traiter.
De quoi les révoltes fiscales sont-elles le nom ? Dans un pays fiscalisé à plus de 48% de ses revenus, la récente hausse de la fiscalité du carburant – lui-même taxé à environ 60% – a suffi à briser la patience des Français. Le mouvement des « gilets jaunes » a donc constitué le troisième mouvement de résistance fiscale significatif ces dernières années après celui des « Pigeons » et des « Bonnets rouges ». Bien sûr, les détracteurs de ce mouvement se sont empressés de qualifier cette vilaine jacquerie de poujadisme. « L’impôt est le prix de la civilisation et seuls les barbares peuvent s’y opposer ». Comment dès lors oser enfiler ce gilet jaune aux côtés des protestataires qui dénoncent cyniquement le « racket » de l’État ? Autant de réactions qui montrent que le sursaut des citoyens surprend les commentateurs habitués à narrer la politique hexagonale par le primat d’une fiscalité en hausse perpétuelle.