Il y a trente ans le mur de Berlin tombait et avec lui s’effondrait l’idéologie communiste. Même s’il ne reste aujourd’hui dans le monde que deux régimes vraiment communistes – Cuba et la Corée du Nord -, quelques pays continuent à s’en inspirer et à appliquer, au moins partiellement, les méthodes socialistes-marxistes pour leur économie ou leur système politique. Parmi eux, le Venezuela, la Mongolie, le Vietnam, le Laos, le Cambodge, plusieurs pays africains dont le Zimbabwe ou la Tanzanie et, pour ce qui est du parti unique, la Chine. Il existe d’énormes différences entre ces pays et l’on doit toujours rappeler que l’essor économique de la Chine date du moment où elle a opté pour le capitalisme. Elle n’aurait jamais atteint le niveau qui est le sien actuellement si elle n’avait pas fait ce choix. La mondialisation, le capitalisme, ne sont certes pas sans défauts. Mais, il faut apparemment le marteler encore et encore, le monde ne s’est jamais aussi bien porté qu’aujourd’hui.
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Après le rejet de la candidature de Sylvie Goulard par le Parlement européen, le gouvernement français a proposé le nom de Thierry Breton pour le poste de Commissaire européen. S’il est accepté, M. Breton obtiendra le large portefeuille du marché intérieur. Il comprendra aussi la politique industrielle, le numérique ainsi que l’industrie de la défense et de l’espace.
La nostalgie impériale conduit les Européens à adopter le préjugé selon lequel la prospérité d’une civilisation dépend de sa faculté à se muer en un vaste empire. D’où l’atmosphère anxiogène qui règne sur le Royaume-Uni, qui tente depuis de trop nombreux mois de mettre en œuvre la sortie du bloc européen décidée lors du référendum du 23 juin 2016. Le culte du gigantisme politique est-il justifié ? L’histoire de Singapour prouve le contraire.
L’article 3 du projet de loi de finances pour 2020 prévoit que « Les dirigeants des entreprises dont le siège est situé en France et qui y réalisent un chiffre d’affaires annuel supérieur à un milliard d’euros sont considérés comme exerçant en France leur activité professionnelle à titre principal … » Le chiffre d’affaires consolidé serait pris en compte et les dirigeants concernés s’entendraient « du président du conseil d’administration, du directeur général, des directeurs généraux délégués, du président du conseil de surveillance, du président et des membres du directoire, des gérants et des autres dirigeants ayant des fonctions analogues ».
Au temps où la France était encore un grand pays, le Général de Gaulle avait clairement mis en garde le monde financier en l’assurant que « la politique de la France ne se fait pas à la corbeille » de la Bourse. Aujourd’hui où du fait de plusieurs décennies de politiques erratiques, notre pays a perdu beaucoup de sa superbe, on a l’impression que ce Gouvernement ne retient plus du pouvoir que la paille de la communication, en laissant filer le grain de l’autorité qui est l’essence même de sa responsabilité politique. Désormais en effet et on le voit bien pour la réforme des retraites, ce qui compte, ce n’est plus la volonté du Président de la République, pas plus d’ailleurs que celle du Parlement, pas davantage bien entendu l’intérêt général, non ce qui compte, ce qui pèse, ce qui détermine, c’est le pouvoir de nuisance dont disposent certains acteurs essentiellement publics (SNCF, RATP, Énergie, une partie de la fonction publique etc) et accessoirement, mais avec une force moindre, quelques rares entreprises privées (notamment transporteurs mais pas seulement).
Google et les droits voisins, nouvel épisode de la guerre déclarée par la presse au célèbre moteur de recherche. Mais aussi, Reworld Media attaqué pour sa reprise de la filiale française de Mondadori, ce qui a provoqué une fuite de nombreux journalistes de Mondadori, 60 % peut-on lire. Deux événements qui se télescopent, symboles des mutations des médias sous l’effet d’internet.
La Californie est en train de devenir une nouvelle France. On préfère les pauvres aux riches, on fait tout pour taxer et chasser les plus fortunés. Sauf que là-bas non plus, ça ne marche pas. Cela provoque même l’effet contraire.
Lors de cette rentrée scolaire, plus de 18 000 nouveaux élèves de Floride ont profité des « vouchers » (chèques éducation). Ils s’ajoutent aux 100 000 autres qui sont déjà dans des écoles bénéficiant de ces chèques. En mai dernier, le gouverneur DeSantis a créé un programme qui facilite la distribution et l’accès des familles modestes à ce système. Les bénéficiaires proviennent à plus de 71 % des familles de couleur et hispaniques. Plus de 87 % d’entre elles ont un revenu égal ou inférieur au seuil de pauvreté. L’objectif est évident : donner la possibilité aux familles pauvres de choisir l’école de leurs enfants.
L’auteur du Capital au XXI ème siècle nous livre un nouvel ouvrage (Capital et Idéologie, Seuil) comme une somme endormeuse de 1200 pages souvent répétitives. Il décrit par le menu des problématiques qu’il pourrait exposer en quelques phrases. Mais il n’a sans doute pas pris le temps de faire court [[Pascal, Les Provinciales, lettre 16 : » … mes Lettres n’avaient pas accoutumé de se suivre de si près, ni d’être si étendues. Le peu de temps que j’ai eu a été cause de l’un et de l’autre. Je n’ai fait celle−ci plus longue que parce que je n’ai pas eu le loisir de la faire plus courte. »]], ce qui lui aurait peut-être évité bien des erreurs et des partis pris ! En réalité, son ouvrage n’est pas scientifique, mais tout entier idéologique, pleinement engagé à la gauche de la gauche. Son seul but est de démontrer la faisabilité de mesures extrêmes de taxation et de nivellement.
La classe politique britannique s’entête à conclure un accord satisfaisant avec l’Union européenne. Mais un tel accord peut-il être obtenu sans dénaturer le résultat du référendum du 23 juin 2016 ? On peut en douter…Les données du problème sont connues. Pour l’Union européenne, un accord n’est envisageable que si le Royaume-Uni adopte ses réglementations.