La privatisation de la rente de la Française des jeux à l’œuvre pour créer un fonds pour l’innovation de rupture illustre l’incapacité de l’État à mener un véritable et nécessaire dégraissage.
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Parmi les réformes les plus significatives d’Emmanuel Macron figure en bonne place le remplacement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Cette mesure a suscité nombre de polémiques, le gouvernement étant accusé de « faire des cadeaux aux riches ». Pour tenter d’éteindre l’incendie, il a été mis en place un comité d’évaluation des réformes de la fiscalité du capital en décembre 2018 qui a remis son premier rapport en octobre 2019.
Le 51e prix de la Banque de Suède en sciences économiques à la mémoire d’Alfred Nobel, dit prix Nobel d’économie, a été attribué le 14 octobre 2019 à Abhijit Banerjee et Esther Duflo, tous deux professeurs au Massachusetts Institute of Technology (MIT), et à Michael Kremer, professeur à Harvard, pour « leur approche expérimentale visant à réduire la pauvreté dans le monde ».
Malgré le ralentissement économique (relatif) à 2 %, le marché de l’emploi américain affiche toujours une excellente santé. L’économie a créé 131 000 nouveaux emplois nets en octobre, ce qui a dépassé les attentes et c’est d’autant plus notable que quelque 42 000 emplois ont été perdus à cause de la récente grève chez General Motors. A cela, il faut rajouter 95 000 emplois en août et en septembre (révisions à la hausse), ce qui représente en moyenne 176 000 emplois au cours des trois derniers mois. C’est plus que les 167 000 emplois mensuels pour l’ensemble de l’année 2019 : non seulement la création d’emplois ne ralentit pas, mais elle s’améliore.
Investissement ou rigueur budgétaire : le faux dilemme d’Emmanuel Macron
Dans une interview donnée au magazine britannique The Economist, Emmanuel Macron s’en est pris à la règle budgétaire européenne qui proscrit un déficit supérieur à 3% du PIB. Cette dénonciation n’est pas anodine. Elle acte le fait qu’Emmanuel Macron renonce à l’assainissement des finances publiques. On peut donc s’attendre à une absence de réformes structurelles au moins jusqu’à la fin du quinquennat.
Les islamistes et les partis de gauche manifestent contre l’islamophobie. Une droite pétitionne pour qu’Eric Zemmour puisse s’exprimer. Le voile fait débat et beaucoup voudraient l’interdire. : Les sectateurs de la PMA empêchent Sylviane Agacinski de prendre la parole à l’université de Bordeaux. Pendant ce temps des églises subissent des outrages : en France, 1063 actes contre des églises ont été perpétrés en 2018 dans une certaine indifférence tandis que le moindre préjudice à une mosquée suscite des cris d’orfraie de toutes parts. L’islamophobie recueille manifestement plus d’attention de part ou d’autre que la christianophobie.
Facebook et son président, M. Zuckerberg, sont devenus les boucs émissaires de nombreux politiques (et pas seulement) qui, lorsqu’ils évoquent les « nouvelles menaces » qui nous guetteraient, placent les réseaux sociaux parmi les plus dangereuses. En regardant, en écoutant, certains médias, on a même l’impression que tous les malheurs de la planète ont été provoqués par ces réseaux et en particulier Facebook, créé seulement il y a 15 ans.
A l’occasion du trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin, le Pew Research Center a publié une étude sur l’opinion publique en Europe. Elle révèle des tendances très intéressantes qui montrent que l’Europe centrale est la région du continent la plus optimiste concernant le capitalisme, l’économie de marché et la démocratie, là où la France est à la traîne. Ces informations parfois à contre-courant des discours actuels offrent une vision positive pour l’avenir du libéralisme en Europe.
La chute du mur de Berlin c’est aussi la libération du totalitarisme communiste en Europe ! La voici telle que je l’ai vécue : https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/j-avais-20-ans-en-roumanie-a-la-chute-de-ceausescu-20191106
Le président de la République s’inquiète des divisions des Français. Mais c’est l’Etat qui sous son impulsion contribue le premier à créer la méfiance de tous contre tous quand seule la restauration de la confiance pourrait apaiser la société. L’Etat est toujours plus intrusif et favorise la suspicion.