Lors de ses vœux aux Français, le président Macron a rappelé le rôle de l’Etat et du gouvernement dans un pays comme la France et s’est engagé à « consacrer toute mon (son) énergie à transformer notre pays pour le rendre plus fort, plus juste, plus humain. » Il a rappelé aussi sa mission envers la société et notre vie : « Faut-il pour autant renoncer à changer notre pays et notre quotidien ? Non. Car ce serait abandonner ceux que le système a déjà abandonné, ce serait trahir nos enfants, leurs enfants après eux, qui alors auraient à payer le prix de nos renoncements. » « L’Etat et les services publics ont un rôle essentiel pour renforcer cette unité française. » a-t-il encore souligné. Tout cela, bien entendu, au nom de la justice, du progrès social et de l’écologisme.
Articles
En ce qui aurait dû être une trêve et qui se trouve être une grève, le temps est venu de dresser un premier état des lieux d’une réforme qui, accédant à la lumière après un long cheminement souterrain, est parvenue en quelque mois à fédérer contre elle nombre d’oppositions, et des plus diverses, jusqu’à perturber le déroulement de la période des fêtes de fin d’année si chère au cœur des Français. Il a été dit et annoncé tant de choses et leurs contraires en si peu de temps qu’il est difficile de dresser un constat apaisé de la situation actuelle, qui ressemble plutôt encore à un chantier en cours d’approvisionnement qu’à un bâtiment dont la construction progresse normalement sur des fondations fermement établies. Et il faut bien reconnaître que les axes qu’emprunte la réforme sont tellement évolutifs, les désordres et contre-ordres tellement généraux, qu’on a quelque peine à s’y retrouver entre ce qu’on pourrait appeler l’assise des axes fondateurs et le pilotage de la réforme elle-même.
La question est provocatrice bien sûr et ne cherche à enlever ni aux tourments des personnes qui ont commis ce geste fatal ni à la peine et la douleur de leurs familles. Mais elle mérite d’être posée car elle est sur beaucoup de lèvres et personne ne l’ose.
Encore aujourd’hui, le progressiste de service qui critique le capitalisme libéral invoque la hausse des inégalités partout dans le monde et plus particulièrement aux Etats-Unis, pays symbole de la mondialisation galopante. L’IREF a démontré plusieurs fois dans ces études et son livre contre Piketty que ce cliché n’a aucun fondement, les chiffres montrant exactement le contraire.
Une Etude de la Penn State University publiée fin décembre 2019 confirme le fait que les inégalités baissent pour toutes les catégories de minorités ethniques.
Depuis le 11 décembre 2019, l’Organisation mondiale du commerce tourne au ralenti. Mettant en œuvre une menace brandie depuis l’administration Obama, l’administration Trump bloque la nomination des arbitres nécessaires au bon fonctionnement de l’instance d’appel de l’organe de règlement des différends (ORD). Pièce maitresse de l’Organisation mondiale du commerce, l’ORD est l’institution que les États saisissent pour intimer les gouvernements à respecter les traités multilatéraux qui régulent le commerce international.
Dans une récente interview, le journal Le Monde (20/12/2019) a demandé à Margrethe Vestager quelles étaient ses priorités pour une réforme de la politique européenne de la concurrence. « Il nous faut tenir compte des nouvelles caractéristiques de l’économie. Depuis cinq ans, par exemple, les plates-formes Internet [Uber, Deliveroo, Airbnb…] se sont énormément développées, on en compte 7 000 en Europe. Autre évolution, qu’il faut intégrer à notre réflexion, les données sont désormais au cœur du business model de nombreuses entreprises : elles leur sont fournies gratuitement mais augmentent leur valeur, c’est un sujet majeur ». Et elle a déclaré au Point qu’il « faudra se demander s’il ne faut pas trouver un moyen de permettre à leur propriétaire de monétiser [leurs data] ou d’empêcher cette collecte.
Environnement : les pays riches sont plus propres et plus sûrs que les pays pauvres
En rejouant le scénario du paradis perdu et du bon sauvage, le versant décroissant du discours écologiste développe une vision décliniste de la civilisation industrielle. Les pays riches sont réputés être des enfers environnementaux quand la pauvreté serait la « garantie » d’un environnement sain. De nombreux chiffres et indicateurs infirment pourtant ce mythe.
En économie, le futur est nécessairement incertain, car soumis aux décisions d’une multitude d’actions individuelles. La récente arrivée de Christine Lagarde à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE), le 1er novembre 2019, semble pourtant marquer la première étape d’un échec économique inéluctable.
La tentation du totalitarisme chez les intellectuels français
C’est avec un grand plaisir que l’IREF publie cet article écrit par un jeune chercheur à la Sorbonne. Il nous rappelle la lucidité de Raymond Aron face à l’intelligentsia de gauche attirée par l’idéologie totalitaire et l’importance de l’engagement de l’intellectuel au service de la liberté.
La révolution roumaine anticommuniste a commencé il y a exactement 30 ans. Le 16 décembre 1989, une manifestation spontanée a lieu à Timișoara, une grande ville de l’ouest du pays, pour protester contre l’expulsion par la Securitate d’un pasteur protestant, László Tőkés, membre de la minorité hongroise de Roumanie. En seulement quelques jours, plus de 100 000 personnes ont manifesté dans cette ville, demandant la fin de la terrible dictature communiste de Ceausescu. J’ai voulu rappeler les événements tels que je les ai vécus.