A 78 ans, Bernie Sanders est devenu le principal candidat à l’investiture démocrate. Il a fini en tête lors des derniers caucus qui ont même relégué le favori Joe Biden à la quatrième place. Sanders est un profil plutôt atypique pour l’Amérique. Son programme socialiste rappelle un peu celui de Mitterrand en 1981 et il n’y a pas beaucoup d’exemples comme lui dans le passé politique du pays. S’il n’avait pas obtenu ces bons résultats électoraux et si les sondages n’avaient pas montré son impact auprès des jeunes surtout, on lui aurait prêté beaucoup moins d’attention. Mais que propose-t-il ?
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L’affaire Griveaux pose de nouveau la question des liens entre morale et politique où pour le moins la confusion est à son comble.
Pratiquement tout a été mis en cause dans l’affaire Griveaux, depuis le Russe qui a mis en ligne la vidéo jusqu’aux réseaux sociaux, faciles et parfaits coupables. “Il faut réguler encore plus Internet”, ont clamé les politiques à l’unisson. En fait, cette affaire est symptomatique des comportements de nos « responsables » politiques. Tout le monde est coupable sauf eux. Rien d’étonnant. Rares sont ceux qui reconnaissent leurs fautes.
Tout est bon pour s’attaquer aux propriétaires. Il y a d’abord la fiscalité. Selon un rapport de l’OCDE (début septembre 2019), la France est le pays où l’on taxe le plus les propriétaires immobiliers – à hauteur de quelque 100 Mds d’euros. Ensuite, il y a les réglementations et les normes qui les étouffent. Le rapport du député Nogal (LREM), en juillet 2019, proposait même de les alourdir, et d’y adjoindre une politique punitive pour ceux qui ne les respecteraient pas ! D’autres dispositions encourageaient le développement des « observatoires des loyers » pour mieux contrôler le parc locatif.
Classes moyennes : non, monsieur Macron, la hausse des dépenses publiques n’est pas la solution !
Lors de la conférence sur la sécurité de Munich, Emmanuel Macron a critiqué la gestion de la crise financière de 2008 et a préconisé une hausse de la dépense publique en Europe pour « réconcilier les classes moyennes avec l’avenir ». Il a estimé que la zone euro avait beaucoup trop donné la priorité à la réduction des dépenses publiques, qui a abouti à “désespérer les classes moyennes européennes”. Le président français a tort. Il suffirait de prendre l’exemple de son propre pays, qui contredit parfaitement ses propos.
Sous une dictature communiste, il n’y a jamais eu un accident d’avion. L’avion s’était seulement égaré. Il ne s’agit pas simplement de l’une des nombreuses blagues qui circulaient sous les régimes totalitaires marxistes. Il s’agit de faits. Aucun régime ne tolérait une défaillance chez l’un des appareils de la compagnie nationale. C’était impossible ou, pour le dire plus clairement, c’était interdit. Cette façon de réagir aux catastrophes existe encore et c’est la preuve que l’idéologie n’a rien perdu de sa superbe. On l’a bien vu avec Tchernobyl, il y a quelques années avec le sous-marin le Koursk et on le voit aujourd’hui encore en Chine avec l’épidémie de grippe.
La politique fiscale d’Emmanuel Macron est-elle faite pour les « riches » ?
L’étiquette de « président des ‘’riches’’ » colle à la peau d’Emmanuel Macron comme un sparadrap depuis le début de son quinquennat. En cause, notamment, ses choix de politique fiscale. La raison de cette itération tient cependant plus au raisonnement suivi, constamment déficient car exclusivement concentré sur les aspects redistributifs de la fiscalité, qu’à la politique même du président de la République. Quand les prélèvements obligatoires et la redistribution représentent la moitié du revenu national (et considérablement plus, à l’échelle de certains individus, si l’on tient compte de la très forte progressivité du système socio-fiscal), il est délicat de traiter isolément de mesures fiscales, et pour ainsi dire fallacieux de les qualifier de « cadeaux ». À mi-mandat, et après l’adoption de trois (2018, 2019 et 2020) des cinq budgets du quinquennat traduisant l’ensemble des engagements de campagne du candidat, quelle analyse alternative peut-on faire de la politique fiscale du président Macron ?
Le chômage baisse en France et c’est évidemment très satisfaisant. Il est vraisemblable d’ailleurs que ces résultats sont en partie dus aux réformes du droit du travail engagées depuis deux ans et peut-être aussi à l’institution du PFU, la flat tax française à 30% sur les revenus mobiliers qui a encouragé l’initiative. Aussi imparfaites que soient les orientations de la présidence d’Emmanuel Macron, dont le libéralisme d’Etat repose sur cet oxymore et relève d’une incongruité inquiétante, elles ont infléchi la politique en faveur des entreprises.
Mascarade de la destitution : la haine de Trump l’emporte sur la raison chez les Démocrates
Depuis plus de trois ans, les Démocrates américains, avec l’aide d’une grande partie des médias, mènent une campagne infernale contre le président Donald Trump qui a souvent navigué à la limite des pratiques démocratiques, voire au-delà.
Pourquoi les députés LAREM ont eu raison de ne pas voter l’allongement du congé pour deuil d’un enfant
Psychodrame au plus haut sommet de l’État. Le 30 janvier 2020, un amendement déposé par le député du groupe UDI-Agir Guy Bricout et prévoyant de faire passer de cinq à douze jours le congé d’un salarié lorsqu’il perd un enfant mineur, est rejeté par l’Assemblée nationale.