Les économistes de gauche pensent que les incitations économiques auraient du dépasser les 814 Mds de dollars proposés en 2009. Alors les dépenses publiques auraient été au-dessus des 25 % sur 14 trillions de dollars de PIB. Parallèlement, plus de 4 000 pages de réglementations empêchent l’économie américaine d’être libre. Dans ces conditions, difficile d’atteindre à nouveau 3 % de croissance.
USA
Les politiciens ne veulent pas le reconnaître. C’est le WSJ qui l’écrit : l’économie américaine est en croissance et donc les rentrées fiscales augmentent. La Californie vient de découvrir plus de 2 Mds de dollars de recettes supplémentaires alors que son gouverneur préparait un référendum pour augmenter les impôts. Au Connecticut ce sont 465 millions de dollars de recettes en plus.
L’auteur est Senior Fellow au Cato Institute, et spécialiste des questions concernant les inégalités de revenus. Publié pour la première fois en 2006, l’ouvrage a été réédité en 2009. Il est devenu LA référence pour ce qui est des travaux sur les revenus et la redistribution. Précis, argumenté, pédagogique, l’essai fait la lumière sur un sujet ô combien délicat.
Les dirigeants des hedge funds ne veulent plus financer Obama
En 2008, pendant sa campagne, Obama avait réussi à récolter la somme record de 750 millions de dollars. Parmi ses donateurs, de nombreux dirigeants des hedge funds qui avaient cru en sa bonne étoile. Depuis, la source s’est tarie et l’argent s’est redirigé vers les Républicains. Daniel Loeb par exemple, fondateur du Third Point LLC., avait donné 250 000 dollars à Obama et moins de 10 000 dollars aux Républicains.
Alors que de nombreuses questions se posent concernant le degré d’implication des autorités pakistanaises dans la protection de Ben Laden, il est intéressant de voir que les Etats-Unis n’ont pas…
Au nom des Républicains, majoritaires à la Chambre des Représentants, Paul Ryan propose un budget qui diminue drastiquement les dépenses publiques et allège la fiscalité – tout en supprimant des niches fiscales démagogiques. Les Etats Unis reviennent à Reagan : c’est la conclusion de Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.
C’est l’ouvrage qui fait parler de lui de l’autre côté de l’Atlantique. Mais ne pourrait-on pas s’en inspirer pour combattre les bêtises de la gauche française ? James Delingpole – auteur aussi d’un très savoureux Welcome to Obamaland – propose aux lecteurs une recette par jour pour se moquer d’un gauchiste. Il fait froid dehors ? Dites-lui que c’est à cause du réchauffement climatique.
Un Rapport du Centre américain de contrôle et de prévention des maladies montre les résultats extraordinaires obtenus dans le domaine de la Santé et du bien-être. L’espérance de vie est passé de 78 à 78.2 ans entre 2009 et 2010, la mortalité infantile a atteint le taux le plus bas depuis qu’elle est mesurée (6.42 pour 1 000 naissances) et le taux de mortalité dû au cancer est le plus bas du monde.
Réforme fiscale : il faut regarder ce qui s’est passé en 1986
La nostalgie pour la Loi sur la réforme fiscale de 1986 est de retour à Washington ces jours-ci, et ce n’est rien d’étonnant. Le projet de loi 86 sur l’impôt, qui a économisé des centaines de milliards de dollars en allégements fiscaux et a porté l’impôt à des taux plus bas, a été un triomphe. A Washington aujourd’hui on est immobilisé par les intérêts particuliers et un triomphe serait le bienvenue.
Un cancer ronge l’économie américaine. Il s’agit des intérêts de la dette. Plus de 200 Mds de dollars – presque autant que le PIB du Chili – sont dépenses par le gouvernement américain pour payer les intérêts. Face à cette somme, les 20 ou 60 Mds de dollars d’économies envisagés par Obama dans le budget 2011 ne sont que cacahuètes.