En juin 2018, l’Assemblée nationale avait adopté une résolution réclamant une révision générale des taxes à faible rendement, qui brocardait la complexité et les coûts associés à leur collecte, dans…
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Vacances d’été riment avec fiscalité. En effet, les métropoles de Lyon et Bordeaux, dirigées par les écologistes, ont décidé d’une majoration de 60% de la taxe d’habitation sur les résidences…
Désormais la Chine a plus de robots par habitant que la France. Selon le rapport 2020 de la Fédération internationale de la robotique la Chine a doublé sa densité de robots en deux ans et en avait, en 2019, 187 pour 10 000 employés contre 177 en France, 346 en Allemagne, 855 en Corée du Sud, et 918 à Singapour. L’Asie connait un développement intensif et accéléré de la robotisation et nous taillera des croupières si nous ne réagissons pas.
Le secteur de l’aéronautique à terre face aux nouvelles mesures de Bruxelles
Si la pandémie fut une catastrophe pour l’aéronautique, peut-être le secteur le plus en souffrance durant la crise, les mesures de lutte anti-climat annoncées par la Commission européenne cette semaine…
Une nouvelle taxe européenne pour pénaliser les entreprises et les consommateurs
La Commission européenne doit proposer dans les semaines à venir un nouveau mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Quelques informations ont récemment fuité, indiquant ses ambitions. Elle souhaite que les produits…
L’accord international pour une répartition des recettes fiscales tirées des 100 plus gros groupes mondiaux entre les pays de résidence des consommateurs vient à peine de faire l’objet d’un accord de principe de 130 pays, que l’Europe a fait savoir qu’elle ne renonçait pas à mettre en place, en sus, une taxe commune sur les services numériques. Ce projet de nouvelle taxe européenne aurait notamment vocation à obtenir des ressources pour rembourser l’emprunt contracté par l’Union européenne pour son plan de relance à plus de 800 milliards d’euros. Sous prétexte de justice, l’UE cherche de l’argent. Plus encore, c’est un enjeu de pouvoir. Car en levant une taxe européenne, elle ferait sauter le verrou qui réserve aujourd’hui la fiscalité à la compétence des nations et mettrait un coin dans la règle qui l’oblige jusqu’à présent à recueillir l’unanimité des Etats membres sur toute question fiscale.
La dette de Paris explose, une partie (en tout cas celle qui n’a pas voté pour elle) des Parisiens est mécontente de la gestion de la ville. Mais la maire…
Il est de plus en plus question de faire payer les (plus) riches. Il s’agit des individus mais aussi des entreprises (multinationales) qui devraient être taxées encore plus. On parle même du retour de l’ISF, de l’augmentation des droits de succession et notre ministre de l’Economie, M. Bruno Le Maire, se vante d’avoir contribué avec succès à l’instauration d’une imposition mondiale minimale des entreprises. Quel exploit pour la France ! M. Le Maire devrait plutôt se poser cette question : pourquoi l’Irlande par exemple, qui taxe moins les entreprises que la France (12.5 % contre 33 %), a-t-elle plus de rentrées fiscales (3.14 % du PIB) grâce à son taux d’IS que la France (2.24 %) ? Et pourquoi ce pays autrefois très pauvre a-t-il, aujourd’hui, un PIB par habitant presque deux fois plus élevé que celui de la France (60 200 euros contre 33 100 euros, 2019) ? On est (presque) sûr que le ministre ne s’interrogera pas…
Les élections pour la chancellerie allemande auront lieu au mois de septembre. Le programme de la CDU-CSU, dont Armin Laschet sera le candidat, contient quelques éléments de libéralisme intéressants.
La CDU-CSU n’est pas le parti parfait. L’Allemagne lui doit la sortie du nucléaire et le retour du charbon, ainsi que l’accueil d’une immigration non-choisie. Cependant, qu’il s’agisse des impôts ou des salaires, la France pourrait s’inspirer de certaines de ses mesures déjà en place ou proposées dans son programme.
La création du prélèvement forfaitaire unique en 2018: une réforme nécessaire mais insuffisante
L’imposition proportionnelle ou progressive des revenus répond à des logiques différentes. La taxation progressive des revenus du capital décourage l’investissement dans les entreprises en valeurs mobilière (actions ou obligations), d’autant plus que ces placements sont généralement réalisés par les particuliers avec de l’argent sur lequel ils ont déjà payé leur impôt sur le revenu ou sur la transmission. A cet égard, une imposition proportionnelle apparaît plus efficace et plus juste. C’est ce qui a motivé la réforme de 2018 : un compromis obtenu après la catastrophique mise au barème de l’impôt des revenus du capital introduit par le gouvernement socialiste en 2013.