Ils n’ont pas beaucoup d’adhérents, mais ils vivent de l’argent public. Ils refusent toute réforme, mais ils ruinent l’économie. Leur puissance n’a qu’un temps : ils se condamnent eux-mêmes à mourir. Une analyse précise et chiffrée par Nicolas Lecaussin directeur du développement de l’IREF .
Syndicats
La France reste le dernier pays développé où les syndicats, pourtant vidés de leur base d’adhérents, font encore la pluie et le beau temps sur les politiques économiques et sociales.
La raison : des financements publics qui leurs assurent une capacité de nuisance sans aucune mesure avec leur représentativité.
Comme nous, demandez la fin des subventions publiques aux syndicats afin de libérer l’emploi et la croissance !
La semaine passée, deux dirigeants européens ont été confrontés à des grèves et des manifestations. En France, les syndicats ont demandé l’arrêt d’une réforme des retraites lancée par le président Sarkozy. En Grande Bretagne, le syndicat majoritaire, Trades Union Congress, a protesté contre les mesures d’austérité imposées par gouvernement de David Cameron.
Cet été, nos braves contrôleurs aériens se sont mis plusieurs fois en grève en empêchant les touristes de profiter pleinement des vacances. Ils ont d’ailleurs annoncé d’autres mouvements pour la rentrée. Leur prétexte ? Une réforme européenne du contrôle aérien (le « Ciel unique européen »), en réalité, ils ont peur de perdre leurs privilèges.
Les manifs de jeudi 27 mai ont été peu garnies. Et pour cause. Le plan de rigueur annoncé par le gouvernement ainsi que la réforme des retraites ne concernent nullement le secteur public. Ni les fonctionnaires, ni les agents publics n’ont aucune raison de s’inquiéter. C’est toujours le privé qui va payer pour eux. C’est donc sans doute par solidarité avec les salariés du privé que les camarades ont défilé le 27 Mai.
Pendant les célébrations et les manifestations du 1er mai on a pu entendre dans les médias que “tous les pays démocratiques où existent des syndicats libres fêtent le 1er mai”. Cette affirmation pourrait faire croire que les Etats Unis ne feraient pas partie de ces pays.
Connu pour ses interventions coup de poing et largement minoritaires, le syndicat Solidaires (SUD) vient d’obtenir le droit de siéger au Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que dans les conseils économiques et sociaux régionaux.
Du patriotisme économique au crime économique, il n’y a qu’un pas, que la Terreur, l’URSS et les régimes totalitaires avaient allègrement franchi. Deux initiatives dont les entreprises françaises sont la cible inquiètent Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.
Les programmes d’économie de seconde annoncés par le ministère ont déclenché l’ire des syndicats. Ils ne veulent pas accepter que puisse exister une autre approche de l’économie beaucoup plus proche des réalités de l’entreprise, la seule créatrice de richesses. Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, invite les jeunes à devenir entrepreneurs.
La propriété privée, la responsabilité personnelle, l’état de droit, le pouvoir politique limité sont parmi les éléments habituellement considérés comme constitutifs du libéralisme. Hélas, le sens du mot «libéralisme » est volontairement dévoyé par les anti-libéraux. Alain Laurent, philosophe, directeur de collection aux éditions des Belles Lettres, se fâche à la lecture d’un ouvrage récent, dont la mauvaise foi n’a d’égale que l’inculture .
C’est la durée de la grève des contrôleurs aériens des aéroports français. Le coût de ce «mouvement social » vient s’ajouter à la facture des intempéries.