Le poids de l’Etat, de ses prélèvements, de ses fonctionnaires, commence à se faire sentir dans notre pays, à tel point qu’on assiste à un véritable retournement d’opinion. C’est peut-être un espoir qui est en train de se lever. Mais le dirigisme n’est pas moribond, d’autant plus qu’il est entretenu par un corporatisme vigoureux. On ne peut pas diminuer l’Etat sans porter atteinte aux privilèges.
Syndicats
La France reste le dernier pays développé où les syndicats, pourtant vidés de leur base d’adhérents, font encore la pluie et le beau temps sur les politiques économiques et sociales.
La raison : des financements publics qui leurs assurent une capacité de nuisance sans aucune mesure avec leur représentativité.
Comme nous, demandez la fin des subventions publiques aux syndicats afin de libérer l’emploi et la croissance !
Tous s’accordent sur la nécessité d’une remise à plat des prélèvements obligatoires. Ils sont aujourd’hui perçus à juste titre comme excessifs, d’autant plus qu’ils sont iniques et incompréhensibles. Une révolution fiscale et sociale consisterait à remédier à tous ces maux par une baisse des charges, une simplification du système et plus de transparence et d’équité au titre des prélèvements obligatoires, ceux-ci devant être mieux répartis dans les rouages sociaux. Les espoirs à cet égard sont sans doute vains.
Et en France il y a du chômage, alors qu’il y en a moins ailleurs. Mais ailleurs, il n’y a pas le Code du Travail, ni les syndicats, ni les magistrats, et tout le monde est satisfait de la liberté du travail, disent les correspondants européens de l’IREF.
Après avoir montré comment plusieurs manuels d’économie font de la propagande étatiste et diffuse aux élèves un discours anti-entreprises, l’IREF se penche à l’occasion de cette rentrée sur deux manuels d’Education civique (5e et 3e chez Hatier, juin 2013 et, respectivement, mars 2012). Edifiant !
Une note d’optimisme avant le départ en vacances ? C’est le but de cet essai écrit à deux : d’un côté, l’économiste Olivier Pastré et, de l’autre, le journaliste (et économiste) Jean-Marc Sylvestre. Mais on restera sur sa faim…Nos auteurs commencent par un constat : la France va très mal. Mais ils demandent qu’on ne s’en émeuve pas trop : tous les atouts sont là pour s’en sortir. Des entrepreneurs pleins d’énergie, des ressources intellectuelles et des volontés de tous bords. En fait, le pays est bloqué par une bureaucratie très lourde et une réglementation décourageante. A cela s’ajoutent une fiscalité qui changent quotidiennement et l’ignorance économique de ceux qui nous gouvernent.
Les terribles pratiques du fisc : pénalités arbitraires, dépôts de garanties injustifiées et chantage fiscal
Le contribuable est l’esclave de l’administration fiscale. Il subit des ponctions si élevées que la croissance décline et les rentrées fiscales aussi : belle illustration de l’effet Laffer ! Mais surtout l’administration ne respecte pas le droit. Elle fait appel à des pratiques qui vont jusqu’au chantage fiscal.
L’étalage des patrimoines peut-il moraliser la vie politique ? Il confirme que nos ministres ont fait carrière dans la politique, ignorant la « France d’en bas », le secteur privé et l’entreprise. La vraie moralisation consisterait à supprimer les privilèges des syndicats et de la fonction publique, à libérer l’entreprise et l’école.
Des négociations sont en cours pour sauver les retraites complémentaires des salariés du privé, ARRCO et AGIRC. Mais qui sont les négociateurs ? Certains n’ont jamais été salariés d’une entreprise privée…
La décision du 29 décembre marque un progrès réel vers la restauration de l’état de droit en matière fiscale. Mais subsistent de nombreuses dispositions attentatoires au droit concernant les cotisations sociales, les droits de recours des contribuables, les privilèges de la fonction publique et des syndicats, et les cotisations des auto-entrepreneurs.
M. Montebourg devrait se débarrasser de tous ses collaborateurs et lire ce livre plusieurs fois par jour. Ca devrait être son unique plan de travail. Car il contient tous les arguments et toutes les preuves des bénéfices de la mondialisation.