L’article de Jean-Philippe Delsol intitulé “Le salut de l’école ? La concurrence !” est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 27 mai.
Syndicats
La France reste le dernier pays développé où les syndicats, pourtant vidés de leur base d’adhérents, font encore la pluie et le beau temps sur les politiques économiques et sociales.
La raison : des financements publics qui leurs assurent une capacité de nuisance sans aucune mesure avec leur représentativité.
Comme nous, demandez la fin des subventions publiques aux syndicats afin de libérer l’emploi et la croissance !
Il existe, au sein de l’école française, une forme de schizophrénie. Au lieu de faire les vraies réformes dont l’école a besoin, les ministres – de gauche mais aussi de droite – continuent à faire adopter des mesures qui l’enfoncent encore plus. La dernière en date, nommée « réforme du collège », est tout sauf une réforme. Il s’agit bel et bien d’une action de destruction de ce qui apportait encore quelques connaissances aux élèves du collège : les classes bilingues, l’enseignement du latin et de l’histoire, etc… Les auteurs de ces propositions, ceux qui tuent l’école, ne sont pas à leur premier coup d’essai. Ils sévissent depuis des années dans les milieux des chercheurs « pédagogistes » ou au sein de l’Education nationale. Ce sont des fonctionnaires qui vivent aux crochets des contribuables et des syndicats qui se battent pour sauvegarder leurs privilèges.
Dialogue social : “laissez-faire” employés et dirigeants
La Tribune de Jean-Philippe Delsol est publié (5 mars) par le quotidien l’Opinion sous la rubrique « Idées pour agir« .
Après la chute du communisme en 1989, il a fallu de nombreuses années aux pays anciennement communistes pour se débarrasser des rigidités étatistes et pour réformer leurs économies exsangues. L’une des premières mesures adoptées a été l’abandon du concept de la lutte des classes, qui servait de socle au socialisme marxiste dans ces pays. C’est un peu ce que devrait faire la France aujourd’hui si elle veut réformer son économie.
Depuis le 1er janvier, une contribution patronale aux organisations syndicales a été mise en place au taux de 0.016 %. Elle apparaît sur la fiche de paye et se rajoute à la vingtaine d’autres charges patronales. Le gouvernement oblige donc les salariés du privé à financer des organisations syndicales qui non seulement ne les représentent pas mais, en plus, défendent les privilèges du secteur public et s’opposent systématiquement à la moindre tentative de réforme.
La SNCF devrait supprimer 40 000 postes pour… se réformer comme la Deutsche Bahn
Comme beaucoup d’entreprises publiques françaises, la SNCF peine à se moderniser, et s’accroche à un modèle de gouvernance caractérisé par des versements de subventions, des rentes de monopoles et d’autres privilèges. Cependant, le contexte économique difficile l’oblige à présent à faire des choix pour améliorer sa productivité, sinon la charge pesant sur le contribuable – nuirait à son image. Dans son budget 2015, le groupe annonce donc la suppression de 1 600 postes, en ayant pour objectif d’économiser 1,5 milliards d’euros (Md€) à l’horizon 2017. La réaction des syndicats a été immédiate : ils reprochent à la maison mère d’entamer une politique d’austérité honteuse.
Depuis quelque temps déjà, les syndicats des chaînes de fast-food incitent leurs adhérents à protester contre le salaire minimum qu’ils perçoivent. Mais à quoi peuvent aboutir les grèves et les marches auxquelles nous assistons ?
Jean-Philippe Delsol, Président de l’IREF, est interviewé (14 déc) par Radio Classique sur la grève des taxis contre l’ouverture à la concurrence des transports.
Salaires : les fonctionnaires n’ont aucune raison de faire grève
L’article d’Elodie Rubini, chargée d’Etudes à l’IREF, consacré aux différences entre les salaires du privé et ceux du public, est publié (28 novembre) par le site du quotidien Les Echos.…
Le président du MEDEF, Pierre Gattaz, a eu l’énorme courage de proposer que la France sorte de la Convention 158 de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) qui interdit de licencier un salarié sans motif. Bien entendu, cette proposition a déclenché l’ire des syndicats malgré l’argumentation du patronat qui démontre que la suppression de ce frein pourrait créer des centaines de milliers d’emplois. Mais quelle est la réalité de cette Convention et comment ça se passe dans les autres pays qui ne l’ont pas signée ?