Comment ont réagi les Etats européens touchés par la crise économique ? Ont-ils augmenté ou baissé les impôts ? L’austérité s’est traduite par une plus grande pression ou par une libération fiscale ? Quels sont les meilleurs élèves de la classe en termes de fiscalité ? Vous trouverez les réponses à toutes ces questions (et à bien d’autres) dans le dernier Rapport sur la fiscalité européenne réalisé par l’IREF.
Suède
C’est le conseil donné par l’IREF à la classe politique. A la droite bien sûr, qui devrait renouer avec la tradition libérale française, mais aussi à tous ceux qui se sont englués dans le dirigisme et l’étatisme depuis des années. Car, finalement, comme pour le chômage, ils ont tout essayé sauf le libéralisme.
Qui a dit que la rigueur était incompatible avec la croissance économique ? La Suède démontre le contraire. Avec un taux de chômage à 7 %, une inflation à moins…
La source budgétaire se tarissant, il va falloir au gouvernement trouver de nouveaux moyens de financer l’investissement public, estimé si nécessaire à la croissance (à voir !). Une bonne adresse : la finance privée. Lucas Léger, chercheur à l’IREF, explique quelques-unes des innovations proposées par les vilains financiers.
Nicolas Sarkozy a perdu parce qu’il n’a pas réalisé la rupture que certains attendaient en 2007, et ce bien avant la crise. Les perdants du 7 mai doivent recevoir la leçon, et s’orienter vers un programme résolument libéral qui, depuis Thatcher et Reagan, a toujours été un succès salué par les électeurs.
L’INSEE a fourni aux candidats des chiffres qui laissent penser que les salaires versés par les entreprises françaises sont moins élevés que ceux des concurrents étrangers. Mais l’INSEE ne tient aucun compte du « salaire complet » : celui-ci est très supérieur au salaire net versé : le double ! Analyse pertinente de Lucas Léger, chercheur à l’IREF.
Pendant que la crise économique fait rage en Europe, la Suède s’en moque. Le solde budgétaire est positif (+ 1 % du PIB), l’excédent commercial important (73 mds de couronnes)…
Pas de consensus européen ni mondial, échec de la taxe appliquée par les Suédois, diminution des facultés d’emprunt pour les Etats : trois raisons au moins pour ne pas appliquer cette taxe dont Nicolas Lecaussin rappelle qu’elle avait été critiquée par Nicolas Sarkozy… en 1999.
Pas de consensus européen ni mondial, échec de la taxe appliquée par les Suédois, diminution des facultés d’emprunt pour les Etats : trois raisons au moins pour ne pas appliquer…
C’est au Danemark. Une enquête de la Small Business Administration classe 40 pays suivant des critères de commodité et de rapidité de création des entreprises. La France est en 18ème position. Et, une fois créées, les entreprises françaises ne sont pas très avantagées, rappelle Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.