Une fois n’est pas coutume. Non seulement les Danois payent l’électricité la plus chère d’Europe, mais le Danemark fait figure aussi de mauvais élève pour ce qui est des émissions de CO2 : selon les dernières statistiques d’Eurostat, les émissions en CO2 de ce pays ont connu une forte augmentation : + 6,8 % en 2013 par rapport à 2012, alors que sur la même période, elles avaient diminué de 2,5 % pour l’ensemble des pays de l’Union européenne. Et pourtant, le Danemark dispose du plus grand parc éolien au monde ! Qui est censé assurer plus de 20% de l’électricité consommée dans le Royaume !
Suède
Tout va à vau-l’eau dans les budgets de la France qui se présentent avec plus de déficits et plus de dettes. Le Gouvernement parle de réduction des dépenses, mais en 2014 par rapport à 2013, le déficit de la Sécurité sociale se stabilisera au mieux à 15milliards et celui de l’Etat s’accroitra de 15 milliards, soit 90 milliards contre 75 prévus. Et pour 2015, ce qui est prévu est au mieux de faire comme en 2014 (hors programme dit d’investissement d’avenir), soit un déficit égal à 20% des dépenses de l’Etat.
Dans une Etude publiée en janvier 2013, l’IREF mettait en garde le gouvernement sur l’impossibilité d’atteindre un déficit à 3 % dans un contexte d’absence de réformes et de hausse des impôts. Plus encore, malgré les efforts demandés aux entreprises et aux ménages, l’Etude prévoyait un déficit qui continuerait à se creuser et des rentrées fiscales en baisse. On connaît la suite : le gouvernement vient d’annoncer un déficit pour 2014 à 4.4 % du PIB et – peut-être – l’espoir d’atteindre l’objectif de 3 % en … 2017.
Dans le dernier (2012) classement PISA pour ce qui est des résultats des élèves en mathématiques, sciences et lecture, les Pays-Bas se situent à la quatrième place et la France 22ème. A ces bons résultats s’ajoute un taux de chômage des jeunes (15-24 ans) plus de deux fois moins élevé aux Pays-Bas qu’en France (11 % contre 23 %). Et pourtant, les dépenses en faveur de l’Education sont sensiblement les mêmes : environ 6 % du PIB dans les deux pays. Quelle est l’explication de ces différences ?
Politique économique : rendons enfin leur capacité d’initiative aux Français !
Dans cet article publié (27/08) par le site d’information et de débats du Figaro, Jean-Philippe Delsol, s’inspirant des systèmes en place en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Suède,…
La vraie conférence sociale c’est la réforme : Code du travail, licenciement, apprentissage, IS et allocation-chômage
Alors que les syndicats boycottent le « dialogue social » et que le gouvernement se perd dans les promesses et les fausses mesures, il est temps de mettre fin à cette mascarade idéologique en adoptant de vraies réformes à l’image de ce qui est fait dans d’autres pays. Manuel Valls pourrait d’ailleurs profiter de l’absence des syndicats pour agir. C’est même une chance historique. A partir de ses Etudes et Rapports, l’IREF propose plusieurs pistes pour réformer – enfin – le marché du travail.
À bien des égards, la France ressemble à la Grande-Bretagne des années 1970 : malgré la montée rapide du chômage et une dette croissante, il est impossible de réformer ce pays tenu par les syndicats. Nos élus, le plus souvent, cèdent face à la pression syndicale. Il y a maintenant 30 ans, le Royaume-Uni a réussi à rompre avec ce pouvoir de la rue, qui va à l’encontre de l’état de droit.
Sous l’égide de Margaret Thatcher, le pouvoir britannique a ainsi pu mettre en œuvre les réformes nécessaires et remettre l’économie sur le chemin de la croissance et du plein emploi. À l’heure où le dialogue social semble avoir vécu en France, quelles leçons peut-on tirer de l’exemple britannique pour l’avenir des réformes structurelles en France ?
L’Etude de l’IREF consacrée aux systèmes de santé étrangers est commentée (30 avril) sur le site de la revue Décision Santé. Lire l’article.
Depuis de nombreuses années, les intermittents du spectacle refusent de réformer leur régime d’allocation chômage, qui leur donne un accès plus facile à une indemnisation lorsqu’ils ne travaillent pas. Cette situation est due au caractère instable de la profession. Pourtant, il semble que ce régime spécial soit de moins en moins justifié, du fait que les caisses sont en déficit constant.
Depuis quelques mois, Thomas Piketty personnifie à lui seul l’ensemble du débat sur les inégalités. Mais depuis la traduction de son dernier ouvrage, la critique fuse. Les travaux du Financial Times (FT) s’attachent, pour la première fois, à mieux comprendre le modèle et le traitement statistique présentés dans le dernier ouvrage de Thomas Piketty. Ses conclusions vont à rebours des louanges qui ont jusqu’à présent été adressées à l’économiste français. Le quotidien anglais reproche notamment à la démonstration de Piketty de ne pas être soutenue par ses propres sources, suite à des erreurs apparentes dans la manière de traiter ses données.