C’était l’expression de ” justice sociale ” qui revenait le plus souvent dans la bouche des commentateurs sur les plateaux télé le dimanche soir, après le résultat du deuxième tour…
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Le graphique ci-dessous rend compte parfaitement de l’échec du modèle social français. Il compare l’évolution du taux de chômage dans 4 pays (France, Grande-Bretagne, Allemagne et Etats-Unis) depuis début 2009…
Pascal Salin est depuis toujours le guide de la pensée libérale française, parce qu’il a fourni par ses écrits – l’explication du libéralisme. Son livre magistral, Libéralisme, décrit avec clarté et conviction la consistance de ce courant de pensée, dont les dimensions philosophique et morale valent la dimension économique.
Les réformes Hartz font partie d’un ensemble de mesures prises par le chancelier (social-démocrate) Gerhart Schröder entre 2003 et 2005, qui ne concernent pas uniquement la flexibilité du travail. Il y a eu aussi d’autres mesures fiscales, sociales et réglementaires qui ont permis à l’Allemagne de sortir de la crise et (en particulier) de réduire le chômage à moins de 6 %. Cette mise au point est faite par Alexander Fink, de l’Université de Leipzig et directeur du développement de l’IREF en Allemagne.
Remarque pertinente du Professeur Florin Aftalion : le mot « bénéfice » a disparu du débat public pour être remplacé par celui de « marge ». Ce glissement sémantique n’est pas anodin : le bénéfice va aux chefs d’entreprises et aux actionnaires tandis que la marge est sous contrôle de l’Etat !
L’article de Jacques Garello, administrateur de l’IREF, a été publié par l’hebdomadaire Valeurs Actuelles dans son édition du 23 janvier. Face à l’emballement médiatique autour des promesses de François Hollande,…
L’article de Jean-Philippe Delsol intitulé “Charges sociales : un pacte de responsabilité pour moins d’Etat” a été publié par le site des Echos (21/01). Le Président de la République propose…
Les vœux, puis la conférence de presse, le confirment : le Président prend un virage. En particulier, comme la Cour des Comptes, il insiste sur la réduction des dépenses publiques, notamment dans le domaine de la protection sociale. Mais, pour ce faire, il faudrait rendre aux Français la responsabilité de leurs choix et substituer une logique assurancielle à une logique fiscale.
Que retiendra-t-on des vœux du Président ? Sans doute le « pacte de responsabilité ». Mais pourquoi les entreprises passeraient-elles un pacte avec l’Etat qui porte la responsabilité du chômage ? Et en quoi le « modèle social français » nous protégerait-il de la ruine, alors qu’il nous y plonge ? Le Pr.Jean Philippe Feldman s’interroge…
En ce temps de Noël, il paraît opportun d’évoquer le message du Pape François dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium du 24 novembre 2013. Avec beaucoup de force, il annonce la joie de l’Evangile, une joie qui doit rayonner au cœur de tous les hommes. Avec beaucoup d’humanité, il exhorte, précisément chacun d’entre nous à redoubler d’attention aux pauvres et à œuvrer en leur faveur. Heureux rappel, y compris au sein même de l’Eglise, heureuse exhortation à l’attention de tous et notamment de ceux qui ont des responsabilités économiques. Hélas, et par une confusion que nous aurions aimé ne pas rencontrer dans un texte de cette qualité, il s’en prend en même temps à l’économie de marché.
Il est vrai que c’est la grandeur et la force de l’Eglise catholique que de laisser en son sein le débat ouvert lorsqu’il ne s’agit pas de questions doctrinales tranchées ex cathedra par le Pape. Au demeurant le Pape François reconnaît lui-même qu’il n’est pas expert en matière d’économie. Le savoir économique n’est pas article de foi, et les quelques pages de cette Exhortation qui portent sur l’économie ne sont qu’accessoires à ce texte riche d’enseignement par ailleurs.
Comme un grand nombre de commentaires ont laissé entendre que le Pape François virait au socialisme, voire au marxisme, il est du devoir de tout catholique (car l’exhortation s’adresse par priorité aux catholiques, ce n’est pas une Encyclique) de relever les « surprises » du texte, qui l’éloignent de la réalité économique, et de rappeler ce que la doctrine sociale de l’Eglise Catholique professe dans le domaine de « l’économie de libertés », suivant l’expression de Jean Paul II.